Au début du XXe siècle, « blaze » désignait les armoiries – « les numéros » – permettant de différencier les prisonniers entre eux. Les bandits, et autres délinquants se sont alors approprié le terme qui, au fil du temps, s'est fait une place dans le cercle des classiques de l'argot français.
A la fin du XVIIe siècle, le daron est le maître de maison puis, au siècle suivant, le père ou le patron. Au XIXe siècle, c'est celui qui tient un établissement louche. Dans les années 1930, les romans de Céline recyclent daron et daronne dans leur sens de père et mère.
Seigneur, baron et vieillard
En 1680, le daron désigne «le maître de maison», soit l'ancêtre de notre «patron». Si nombre d'hypothèses sont faites sur son origine -d'aucuns le feront remonter à l'ancien français daru, «fort»- le doute subsiste.
La daronne est, et a toujours été, la « mère » et « maîtresse de maison ». L'emploi courant du mot daron s'est sérieusement détendu et émancipé du carcan patriarcal ! On l'emploie souvent au pluriel, mes darons, pour parler des parents en général.
Étymologie de « boug »
(Nom commun 1) Des créoles antillais ou réunionnais, signifiant « gars ». (Nom commun 2) Du japonais 盆 , bon.
Enfin, les jeunes peuvent régulièrement se plaindre d''avoir le seum', ce qui est une expression pour dire que l'on est horripilé au plus haut point. Le terme 'seum' vient du mot arabe 'sèmm' qui signifie 'venin'. Autrement dit, quand on a le seum, on a la rage.
POOKIE OU POUCAVE
Ce diminutif de poucave désigne un traître, une balance ou encore un mouchard (les noms d'oiseau ne manquent pas). Il semble que le terme vienne du romani – la langue des Roms – et qu'il se soit répandu d'abord dans la banlieue-est de Paris, avant de conquérir le monde francophone.
Blaze ou blase : nom ou nez
En argot, blaze a une double signification : « le nom » ou « le nez ». Ce mot, établi au XIXe siècle, vient de l'argot des voleurs et des prisonniers. C'est un diminutif de blason, compris comme le matricule qui, telles des armoiries, permet d'identifier un prisonnier.
Bougre d'âne ! Bougre d'imbécile ! ☆3. Interjection populaire marquant l'étonnement, la surprise, l'admiration.
Étymologie. Pour la pâtisserie : Du francique lorrain et de l'alémanique alsacien schneck (« escargot »). À comparer à l'allemand Schnecke (« escargot », « limace »).
Le mot seum , qui s'emploie surtout dans l'expression avoir le seum , est d'origine arabe, c'est un emprunt à l'arabe. Le mot d'origine appartient à la famille du mot sma , sèmm , qui signifie « venin, poison ». En arabe, par extension, il peut aussi prendre le sens de « jalousie » et de « rage ».
Le mot daronne désigne, en argot, une mère, la mère de quelqu'un. Ma daronne , ta daronne , c'est ma mère, ta mère, etc. Mais les adolescents et les jeunes adultes emploient aussi ce mot pour parler d'une femme d'âge mûr, d'une femme de même âge que leurs parents, qu'elle ait effectivement des enfants ou non.
Familier et vieux. Femme de mauvaise vie.
fichtre !
Familier. Marque l'étonnement, l'admiration : Fichtre ! je ne l'aurais pas cru.
(Cri : l'âne brait ; la femelle est l'ânesse, le mâle reproducteur le baudet et le petit l'ânon.)
Les Blazes sont des créatures hostiles flottantes trouvées dans les forteresses du Nether.
Par définition, le blasé désigne celui dont les sensations, les émotions sont émoussées et qui, de ce fait, n'éprouve plus de plaisir à rien. Le dictionnaire Larousse va plus loin en évoquant une « personne qui pense avoir épuisé l'expérience humaine et qui est dégoûtée de tout ».
Le mot nous vient des Gitans, de la langue tsigane où "Rakli" désigne une fille. Ses synonymes : femme, fille, meuf, gonzesse, nana... Sa version masculine est Raclo.
Étymologie. Du romani čorav (« je dérobe, je vole »), qui vient lui-même du sanskrit चौर, caura (« voleur »).
Définition de baltringue nom
➙ tocard. Personne peureuse ; lâche. REM. Parfois employé au féminin pour désigner un homme : Ce type, c'est une vraie baltringue !
«Faible», «paix» et «pauvre type»
De l'arabe miskīn «pauvre», miskine est un terme qui a peu ou prou conservé son sens originel en passant dans notre vocabulaire. Ainsi l'entend-on souvent employé pour faire part de notre mépris et qualifier une personne pitoyable, voire pathétique.
Le mot Wesh vient de l'expression arabe "Wesh rak", qui se traduit par "Comment vas-tu ?".
L'adverbe crari peut être employé à l'écrit comme à l'oral pour souligner la fausseté ou mettre en dérision une idée ou un comportement. Utilisé ainsi, il peut alors être remplacé par le mot "genre", ou “style”. C'est pour cela que crari est devenu pour beaucoup de jeunes un tic de langage.
gougnafier n.m. Bon à rien, goujat.