Châtaigne ou marron ? Le marron glacé est bien une châtaigne. Le marron d'Inde, fruit du marronnier est impropre à la consommation. Le fruit du châtaignier, la châtaigne, s'est vu baptisé marron glacé au XVIIè siècle pour séduire plus de monde.
Les fruits qui sont consommés sont appelés "marrons" car il s'agit d'une espèce de châtaigne cultivée par des producteurs. Leurs bogues contiennent majoritairement un seul et gros fruit, contrairement à la châtaigne sauvage ramassée dans les forêts ou les bois.
Le marron glacé doit son nom à la fine pellicule de sucre glace qui l'entoure et le conserve, mais c'est d'abord un marron confit, comme tout autre fruit, dans un sirop de sucre.
La Comballe, pour son gros calibre, son fort rendement et son goût sucré. La Bouche Rouge, pour sa bonne conservation et sa bonne transformation (en marron glacé notamment) grâce à son absence de cloison intérieure.
Le marron comestible est une châtaigne
D'un point de vue botanique, un marron désigne en effet une grosse châtaigne unique dans sa bogue quand les variétés non sélectionnées et sauvages présentent généralement plusieurs petits fruits dans une bogue.
Les châtaignes sont issues du châtaigner, et comestibles. Dans le langage courant, on a tendance à utiliser, à mauvais escient, le terme de marron pour les produits transformés. Les marrons glacés sont en fait de grosses châtaignes de culture. Quant aux fruits du marronnier, appelés marrons d'Inde, ils sont toxiques.
Le marron a un goût très amer et n'est pas comestible. Les graines, les coques, les feuilles et les petits pics sont toxiques pour les humains et les animaux (à l'exception des chèvres et des porcs). Les composants toxiques du marron sont l'escine (saponines), la coumarine et les glycosides.
Pourquoi c'est si cher les marrons glacés ? Le « vrai » marron glacé de qualité est fabriqué artisanalement en France. Il ne colle pas aux doigts, il a en bouche un bon goût de chataigne et laisse dévoiler la subtile vanille. Il reste d'ailleurs peu de « vrais » fabricants de marrons glacés en France.
Au XVIIeme siècle le Sieur Pierre François de Varenne nous donne les premières indications sur les recettes appelées « marron glacé » et « marron au sec » qu'il confectionnait pour la cour de Louis XIV.
Attention, le marron n'est pas comestible !
Issu du marronnier d'Inde, le vrai marron ne se mange pas, il est même toxique. Le terme "marron" est néanmoins utilisé dans le vocabulaire culinaire, mais en réalité il s'agit toujours de la châtaigne.
Collobrières, Capitale du Marron
L'espace de 3 week-ends en octobre, le village traversé par le Réal Collobrier devient la capitale internationale et incontestée du marron glacé.
Les marrons ainsi protégés sont cuits à l'eau, avant d'être plongés dans un sirop de sucres qui va progressivement pénétrer jusqu'au cœur du fruit. Pendant toute la phase de confisage, des fagots de gousses de vanille baignent dans le sirop et diffusent leur arôme.
Comment reconnaître un bon marron glacé ? Un bon marrons glacés se doit d'être tendre et moelleux avec une larme de sirop au coeur du fruit. Le glaçage est fin et satiné. Le goût du fruit est respecté.
La principale différence tient au fait que le marron confit n'a pas de glaçage contrairement au marron glacé.
Le mot MARRON vient de l'espagnol cimarrón et signifie «s'échapper, fuir»; il désignait d'abord les animaux domestiques qui devenaient sauvages. En français, le mot s'étendit d'abord aux Blancs engagés qui fuyaient leurs mauvaises conditions de travail. Il a fini par désigner également les «esclaves fugitifs».
Les lipides de la châtaigne représentent près de 10 % de l'apport énergétique global, ce qui n'est pas négligeable. Les fibres, en quantité non négligeable (6 g/100 g), agissent favorablement sur le transit intestinal.
Comment marier le marron glacé ? En fonction de ses associations, le marron change l'atmosphère. Allié avec du beige, du sable, mais aussi des couleurs vertes et bleues, le marron suggère une ambiance calme et reposante. Pour un esprit rétro fantaisiste plein de gaieté, associez-le à l'orange et au jaune.
La bogue est l'enveloppe hérissée de piquants qui protège les fruits. Les différents mots désignant la châtaigne en Europe dérivent tous du latin Castanea.
La jeune chenille part à la recherche d'une bogue et y creuse une galerie de pénétration. La croissance de la chenille s'effectue en 40 à 45 jours. Les chenilles ont une coloration blanc laiteux. La larve du carpocapse (avec celle du balanin) est responsable des châtaignes véreuses.
CONTRE LES RHUMATISMES, IL FAUT TOUJOURS AVOIR UN MARRON DANS SA POCHE ! Le marron, fruit du marronnier d'Inde n'est pas comestible… Mais il constituerait un remède contre les douleurs rhumatismales ! Selon un usage populaire, le fait de porter sur soi trois marrons d'Inde pourrait prévenir et guérir des rhumatismes.
Comment distinguer les marrons d'Inde des châtaignes ? celle des marrons d'Inde est épaisse, verte, pourvue de petits pics espacés et courts, et contient généralement un seul marron, plus gros et arrondi.
Toutes les espèces animales sont sensibles et peuvent donc être victimes d'une intoxication. Les cas sont décrits chez les ruminants et le cheval, ainsi que chez le chien qui grignote les marrons par jeu ou par gloutonnerie, plus rarement chez d'autres animaux de compagnie .
Vous pouvez également utiliser de l'extrait de marron d'Inde pour éloigner les araignées de votre maison. Il vous suffit d'en mettre quelques gouttes tout autour de votre porte d'entrée et de vos fenêtres. C'est un très bon répulsif contre les araignées.
Il ne faut pas en donner aux cochons d'Inde, aux chevaux, aux vaches, ni même aux poules. Quand on fait des « marrons chauds », des « marrons glacés » ou de la « crème de marrons », on utilise des châtaignes qui sont les graines comestibles d'un arbre différent : le châtaignier.