Notes. Contrairement à son étymologie, cette locution n'exprime plus aujourd'hui l'absence de doute. Quand on veut réellement exprimer l'absence de doute, on utilise sans aucun doute, ou sans nul doute.
La locution adverbiale sans doute signifie « certainement ». L'inversion du sujet est obligatoire lorsque la phrase commence par un adverbe ou une locution exprimant une opinion ou un jugement.
Sans doute = peut-être, probablement. Sans nul doute, sans aucun doute = assurément, à coup sûr.
Quelle que soit la manière dont vos doutes se manifestent, qu'on se le dise, c'est quand même très probable qu'ils vous inquiètent, voire provoquent en vous un sentiment de peur à cause de l'effet de récurrence. Bien au contraire, vous êtes en réalité victime d'un piège que votre cerveau vous tend.
Avoir l'intuition de quelque chose. Synonyme : deviner, flairer, pressentir, soupçonner.
sceptique
2. Qui a tendance à mettre en doute les croyances et les vérités couramment admises : C'est un esprit sceptique et destructeur. 3. Qui doute de quelque chose, qui refuse de se prononcer et réserve son jugement sur une question particulière : Être sceptique sur un programme économique.
La locution adverbiale sans doute signifie « certainement ». L'inversion du sujet est obligatoire lorsque la phrase commence par un adverbe ou une locution exprimant une opinion ou un jugement. Elle est donc obligatoire après sans doute : Sans doute êtes-vous déjà au courant.
En philosophie, le doute se définit comme un acte intérieur de suspension du jugement [1]. Cette suspension peut être soit spontanée soit délibérée. Quand la suspension du jugement est spontanée, le doute est dit naturel ou psychologique.
Du latin dubitare : « balancer », « hésiter ». État d'incertitude qui fait qu'on ne peut prendre une décision soit par manque de connaissance, soit par faiblesse psychologique (on parle alors d'aboulie, voire de « folie du doute »), soit volontairement.
Le doute est, comme tel, le produit de l'ignorance et de l'oubli. Il est le révélateur d'un défaut et d'une imperfection. La connaissance et l'affirmation de la vérité nous libèrent au contraire du doute: en effet, le doute témoigne d'une faiblesse intellectuelle ou culturelle, voire d'une faiblesse constitutive.
embarras, équivoque, flottement, flou, hésitation, incertitude, indécision, indétermination, irrésolution, perplexité. Contraire : affirmation, assurance, certitude, conviction, croyance, décision, résolution.
Douter, c'est garder l'esprit ouvert, prendre le temps de valider que les choix qui se présentent à toi vont réellement te servir à court, moyen ou long terme. Douter, c'est accepter que ta vérité n'est pas celle des autres et être curieuse de voir ce qu'elle peut t'apporter.
Définition de doute nom masculin. État de l'esprit qui est incertain de la réalité d'un fait, de la vérité de paroles, de la conduite à adopter dans une circonstance. ➙ hésitation, incertitude, perplexité.
La locution adverbiale tout à fait signifie « entièrement ». On peut donc l'employer dans des expressions comme : L'ouvrage est tout à fait terminé ou Elle est tout à fait guérie. Mais il faut s'appliquer à ne pas en faire un synonyme un peu pompeux de Oui.
Attitude du sujet pensant qui considère tout jugement sur tout objet de connaissance comme douteux afin de tendre vers la plus grande certitude possible, la certitude première étant celle du sujet pensant lui-même (cf.
irrécusable adj. Qu'on ne peut pas contester, mettre en doute.
Si l'on se réfère au Dictionnaire de la Bible2, le terme « doute » partage la même étymologie que le terme « deux ». Il souligne alors une dualité dans la pensée, divisée entre deux directions sans que l'on puisse se décider pour l'une ou pour l'autre.
Le doute n'est pas un renoncement à la vérité, c'est au contraire une façon de le chercher. Platon affirmait que l'origine de la philosophie est l'étonnement, c'est-à-dire cette attitude qui consiste à s'interroger, à ne pas se satisfaire des réponses toutes faites et des opinions.
Un élément essentiel de la science
La recherche implique donc finalement de remettre toujours en question les anciennes découvertes, voire même des vérités que l'on pensait immuables. Le doute est donc bénéfique. Jusqu'à un certain point ! Certes, il faut douter pour avancer, découvrir et apprendre de nouvelles choses.
Le doute est une action de la pensée volontaire qui consiste à remettre en cause les fondements d'une vérité en suspendant son jugement. C'est une action critique.
Parmi ces penseurs, Emile Chartier, plus connu sous le nom d'Alain, est connu pour ses leçons d'humanisme. C'est pourquoi il n'est pas surprenant de lire dans l'un de ses livres, Propos, cette citation : « Le doute est le sel de l'esprit. Sans la pointe du doute, toutes les connaissances sont bientôt pourries (…).
a) Le sens de cette métaphore : le sel a ici une vertu conservatrice ; le doute permet, comme le sel pour la viande, aux connaissances de ne pas pourrir. Si on ne doute pas, si on reste sur ses positions sans les interroger, on prend le risque de se tromper : on croit savoir, mais, en fait, on ne sait pas.
Pour vaincre le doute, il faut accepter la possibilité d'échouer. Ne pas avoir peur d'échouer permet d'oser. Là encore, la peur de l'échec peut vous paralyser et vous bloquer dans vos aspirations. Vous souhaitez faire quelque chose mais avez peur d'échouer, du coup vous ne faites rien.
Pour exprimer ce doute, on utilise des modalisateurs: - des verbes exprimant une perception (sembler, avoir l'air, paraitre) ou une probabilité (ce doit être, je crois que), - des adverbes exprimant l'incertitude (peut-être, pro- bablement, presque, à peu près...), - des verbes conjugués au conditionnel présent ou ...
Le doute est un état de l'esprit qui est incertain, interrogatif et peut être le pressentiment, l'impression d'une réalité différente de celle qui est communément admise par consensus moral. Il s'oppose à la certitude, notion de ce qui est sûr et qui n'est pas discutable.