La gamme do, ré, mi, fa, sol, la et si, bien connue des amateurs de solfège, remonte au XIe siècle. A l'époque, le moine italien Guido d'Arezzo, qui réfléchissait à une méthode pour classer la hauteur des notes, avait eu l'idée de choisir le début de chaque vers d'un chant religieux, l'Hymne à Saint Jean-Baptiste.
Il existe sept noms de notes : Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La et Si. Il n'en existe pas d'autres. Ces notes peuvent être modifiées (plus précisément la hauteur du son) par les altérations telles que le # (dièse) ou le b (bémol).
Ut est très simplement la première note de la gamme, soit le do. Au départ, c'est le moine du XIe siècle Guido d'Arezzo, qui a eu l'idée de nommer les notes en utilisant les premières syllabes d'un hymne liturgique : Hymne à saint Jean-Baptiste, du poète Paul Diacre.
Parce que l'intervalle de quarte équivaut à l'écart entre quatre notes (do, ré, mi, fa), la quinte équivaut à cinq notes (do ~ sol), l'octave à huit notes, etc.
Pythagore fut donc le premier à établir les quatre consonances fondamentales de la gamme musicale que sont l'unisson (de rapport 1/1), l'octave (1/2), la quinte (2/3) et la quarte (3/4).
Le découpage de l'octave en 12 intervalles est mathématiquement optimal : il permet une quinte la plus juste possible, dans un format compact, et dans un tempérament égal (avec des intervalles égaux).
Dans la musique occidentale, douze fréquences fondamentales différentes portent un nom. Sept d'entre elles sont considérées comme les principales et ont pour noms : do, ré, mi, fa, sol, la et si.
Tout simplement (!?) parce que l'intervalle entre Mi et Fa et entre Si et Do n'est que d'un demi-ton. Finalement l'octave est divisée en 12 demi-tons et la gamme majeure repose sur les intervalles ton, ton, demi-ton, ton, ton, ton, demi-ton.
Histoire. Les douze notes de l'échelle chromatique trouvent leur origine dans le cycle des quintes et l'accord pythagoricien. Les travaux de Marin Mersenne ont cherché à trouver une progression naturelle entre les notes.
En effet, on apprend que « Le la3 est la corde à vide qu'ont en commun le violon et l'alto. » Ces pupitres de cordes sont importants dans un orchestre symphonique : s'accorder avec le La3 est donc une facilité. Validé à la Conférence de Londres en 1953, ce La3 à 440 Hz est reconnu comme norme ISO en 1975 (ISO 16-1975).
Etymologie du nom des notes de musique
C'est Guido d'Arezzo, théoricien de la musique qui, en 1028, s'inspira d'un hymne des vêpres pour trouver un nom à chaque note de l'octave. Dans un premier temps, la gamme utilisée par Guido d'Arezzo ne comportait que 6 notes. On a donc obtenu : ut, ré, mi, fa, sol, la.
La pause, placée sur la quatrième ligne de la portée, elle correspond à la valeur d'une ronde : c'est un silence à 4 temps.
(Musique) Clé qui indique le sol n o 3, proche du la du diapason, et qui concerne les sons aigus. Elle est représentée par le signe ? et se place en début de portée, sur la deuxième ligne en partant du bas.
L'analyse d'un chant religieux au 11e siècle
Le début de certains mots donnent en effet la gamme 'Ré', 'Mi', 'Fa' et ainsi de suite. Tout cela va évoluer : au 16e siècle, Anselme de Flandres, membre de la chapelle du duc de Bavière à Munich, ajoute le 'Si', avec les premières lettres des mots du dernier vers.
C'est Guido d'Arezzo - moine bénédictin lui aussi, mais italien – qui découvre l'astuce au début du XI siècle.
Notation anglaise et germanique
La série constituée des lettres de l'alphabet A (la), B (si), C (do ou ut), D (ré), E (mi), F (fa) et G (sol), dite, « notation batave », héritée de la Grèce antique, a été conservée par les pays dits « protestants » ou « réformés » (Royaume-Uni, Allemagne, etc.).
Un demi-ton est dit : Chromatique, lorsqu'il sépare deux notes de même nom, par exemple Do et Do♯ Diatonique, lorsqu'il sépare deux notes de noms différents, par exemple Do et Ré♭
La gamme de Pythagore utilise la quinte de proche en proche pour définir les fréquences des notes. Cela signifie que l'on part de la fréquence d'une note fondamentale que l'on multiplie par 3/2, la quinte. Comme vu précédemment, le fait de multiplier par 3/2 va parfois faire sortir la note de notre intervalle [1;2].
La gamme mineure mélodique ascendante, correspond à la gamme mineure harmonique, dont la sixième note est augmentée de 0,5 ton.
La musique : une histoire de proportion
Dès l'Antiquité, Pythagore a réussi à calculer mathématiquement les rapports sonores des intervalles musicaux les plus harmonieux. On mesure l'intervalle séparant deux notes en calculant le rapport de fréquences entre la note la plus aiguë et la note la plus grave.
Pour savoir lire les notes de musique il faut apprendre par cœur les noms des notes dans l'ordre mélodique conjoint : Apprenez par cœur l'ordre des notes suivant DO RÉ MI FA SOL LA SI DO et l'ordre inverse DO SI LA SOL FA MI RÉ DO.
Un son pur, comme le La3 d'un diapason, est modélisé par une fonction appelée sinusoïde. Il est caractérisé par son intensité et sa fréquence. L'intensité, qui traduit la puissance par unité de surface transportée par l'onde sonore, est reliée à l'amplitude de la sinusoïde.
Avant toute chose, pour bien chanter, qu'il soit assis ou debout, un individu doit se redresser, se tenir droit et bomber le torse tout en restant décontracté. Cette position permet en effet au chanteur d'apporter plus d'air aux poumons et d'optimiser une bonne respiration afin de sortir de belles notes.
Quelle est la plus basse note de musique ? Fa, parce qu'elle est sous le sol.