La morphine fait partie d'une famille de médicaments qu'on appelle les opioïdes. Leur mécanisme d'action sur la douleur et leurs effets secondaires sont comparables. Comment la morphine est-elle utilisée ? La morphine doit être prise régulièrement et à heures fixes pour un soulagement efficace.
La morphine s'utilise parfois lorsqu'une personne en est aux stades avancés d'une maladie et que son état de santé général se détériore.
Les familles sont donc parfois hésitantes à accepter que l'on soulage adéquatement leurs proches : ils ont peur qu'on abrège leur vie! Le bruit court que la morphine est toxique pour le coeur : c'est pourtant un mythe.
La morphine est utilisée depuis plusieurs siècles pour soulager les douleurs intenses. Ses propriétés antidouleur sont toutefois accompagnées d'effets secondaires importants.
Elle peut agir sur le comportement psychomoteur et provoquer, selon les doses et le terrain, sédation ou excitation. Sur les centres respiratoires et celui de la toux, la morphine exerce, dès les doses thérapeutiques, une action dépressive.
La morphine peut réduire la réponse médullaire à l'accumulation du dioxyde de carbone ou à la baisse de l'oxygène, réduisant la dyspnée et l'anxiété sans provoquer de dépression respiratoire importante.
Effets indésirables possibles du médicament MORPHINE LAVOISIER. Le plus fréquemment : somnolence, nausées, vomissements qui souvent régressent spontanément ; constipation qui nécessite la prise régulière d'un laxatif.
Le tramadol, la codéine ou la buprénorphine sont des analgésiques moins puissants qui ne peuvent réellement remplacer la morphine.
Somnolence. Elle peut apparaître au début du traitement (environ 10% des cas) ou lors de l'augmentation des doses. En général, cet effet disparaît après quelques jours. Si ce n'est pas le cas, parlez-en à votre médecin.
La morphine et la codéine, les substances actives de l'opium (Papaver somniferum), agissent dans le cerveau et la moelle épinière et ont des effets anti-douleurs, sédatifs et euphorisants. Elles miment les opiacés naturellement produits dans le cerveau, les endorphines.
Le tramadol - principe actif contenu dans TRAMADOL EG est un antalgique (substance calmant la douleur) qui appartient à la classe des opioïdes (comme la morphine). Il agit sur le système nerveux central et soulage la douleur en agissant sur des cellules nerveuses particulières de la moelle épinière et du cerveau.
Bien que cela soit difficile à évoquer, il faut souvent se rendre à l'évidence, les patients en phase terminale de cancer finissent généralement par mourir. En effet, on parle de phase terminale lorsque le stade atteint par la pathologie évolue inexorablement vers le décès du patient.
Plusieurs signes peuvent indiquer que la mort approche. Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n'a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s'isole. Il est difficile de prévoir le moment exact du décès, car chacun est différent.
Il existe deux types de préparation de morphine orale : La morphine dite « rapide » : son effet débute environ 30 minutes après la prise et dure 4 heures.
Conclusions des auteurs: Nous n'avons trouvé aucune preuve directe que les opioïdes impactaient la conscience, l'appétit ou la soif du patient lorsqu'ils étaient utilisés pour traiter la douleur du cancer.
Son association à d'autres médicaments antalgiques (buprénorphine, pentazocine, nalbuphine) est contre-indiquée : son effet risque d'être alors diminué. Lors d'un surdosage important, un antidote à la morphine doit être injecté sans délai car la morphine peut entraîner la mort par arrêt de la respiration.
Tolérance et hyperalgésie. La tolérance à la morphine se traduit par une diminution de l'effet antalgique, une dose plus importante est nécessaire pour obtenir un effet équivalent. L'hyperalgésie induite par les opioïdes est définie comme un état de sensibilisation nociceptive causée par l'exposition aux opiacés.
En première ligne sur la liste noire : l'OxyContin, médicament antidouleur à base d'opium – deux fois plus puissant que la morphine – fabriqué par l'influent laboratoire Purdue.
La morphine est glucuronoconjuguée au niveau hépatique avec un important effet de premier passage hépatique qui réduit sa biodisponibilité orale à 20-40% chez les sujets sains.
Un bain à l'eau tiède, les compresses chaudes et les bouillottes contribuent à apaiser les douleurs et spasmes musculaires et la raideur articulaire. Demandez au médecin de vous fournir des directives sur l'utilisation de la chaleur. N'appliquez pas de chaleur sur les nouvelles blessures ou plaies chirurgicales.
à la moelle épinière puis au cerveau via des fibres nerveuses. "Or, plus les tissus souffrent longtemps, plus les fibres nerveuses vont devenir sensibles et réactives, plus la moelle épinière sera 'perméable' à la douleur et moins le cerveau sera capable de contrôler la sensation douloureuse", décrit le Dr Lévêque.
La morphine entraîne également une broncho-constriction par une action directe sur le muscle lisse bronchique (histaminolibération). Enfin, des épisodes de rigidité musculaire ou thoracique ont été rapportés avec les opiacés, mais plus fréquemment décrits avec les morphiniques liposolubles qu'avec la morphine.
Est-ce que soins palliatifs veut dire fin de vie ? Non. Les soins palliatifs sont destinés aux personnes atteintes de maladies graves, ne sont pas forcément en fin de vie.