Le but de cette technique est de drainer plus efficacement le sang du corps de l'animal, afin que la viande soit plus hygiénique, car selon les croyances de l'époque de l'institutionnalisation de la pratique, le sang est un vecteur de maladie.
avec étourdissement après égorgement (« post-stunning ») : les animaux sont étourdis immédiatement après la section des jugulaires. La douleur et la peur provoquées par l'égorgement demeurent, mais la perte de conscience intervient rapidement après.
L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) nous a confirmé, de son côté, que l'abattage rituel ne cause pas davantage de douleur à l'animal. «Lors de l'abattage traditionnel, l'animal est étourdi avant l'abattage et est entièrement inconscient. L'animal ne peut pas ressentir de douleur à cette étape.
L'abattage sans étourdissement des animaux est organisé afin de garantir le libre exercice des pratiques religieuses dans le respect des dispositions réglementaires relatives à la protection animale, l'hygiène alimentaire et la protection de l'environnement.
Ils souffrent de piétin à force de ne jamais voir leur literie changée, de maladies infectieuses telles que la salmonelle et la listeria, sans oublier le stress thermique, l'insuffisance cardiaque, des cloques pectorales et dermatites causées par la surpopulation extrême.
L'abattage du porc se réalise par une saignée dans la poitrine. La section des artères et veines du tronc brachiocéphalique interrompt l'apport de nutriments et d'oxygène au cerveau, provoquant ainsi la mort de l'animal.
Le but de cette technique est de drainer plus efficacement le sang du corps de l'animal, afin que la viande soit plus hygiénique, car selon les croyances de l'époque de l'institutionnalisation de la pratique, le sang est un vecteur de maladie.
En Europe, l'abattage rituel est aujourd'hui interdit en Autriche, en Suisse, en Norvège, en Slovénie, en Islande, au Danemark et en Belgique.
La viande halal correspond à l'abattage de l'animal par le musulman, tandis que la viande kasher correspond à l'abattage de l'animal par le juif. Certaines personnes pensent que kasher signifie tué par un couteau, mais cela signifie en fait tué par une prière.
Elle permet d'éviter toute douleur, peur ou agitation des animaux, de protéger les employés et de leur permettre d'assurer un bon étourdissement. L'opérateur aura plus de facilité à bien utiliser le matériel si l'animal est calme et immobilisé dans le box d'abattage.
Pour l'abattage halal, l'animal est égorgé en direction de la Mecque par le sacrificateur musulman qui invoque, juste avant chaque égorgement, le nom d'Allah en proclamant « Bismallah Allahou Akbar », ce qui signifie « Au nom de Dieu le plus grand ». Halal signifie « Licite », ce qui est permis.
Pour les musulmans, la viande « halal » (permise) est obtenue en incisant profondément la gorge de l'animal au couteau, jusqu'à obtenir la section des veines jugulaires et des carotides : la moelle épinière doit rester intacte car des convulsions sont nécessaires pour améliorer le drainage du sang.
L'acte est accompli par un shohet, spécialiste dûment autorisé et formé aux lois de la shehita. Il coupe, au moyen d'un couteau particulier, la trachée, l'œsophage, les artères carotides et les veines jugulaires ; la bête abattue est suspendue la tête en bas de façon qu'elle se vide de son sang.
C. Terlouw a détaillé les techniques opérationnelles, telles que le pistolet perforateur ou l'électronarcose qui abolissent conscience et sensibilité avant la mise à mort. La mort cérébrale est alors quasi instantanée – de 5 à 15 secondes suffisent pour abolir toute douleur et tout stress.
Parce qu'elle est salée, l'eau de mer gèle à -2 °C, et non à 0 °C. Comme les poissons sont des animaux ectothermes (à sang froid), ils doivent trouver un moyen de ne pas geler lorsque la température de l'eau dans laquelle ils vivent est en dessous de zéro. C'est là que les protéines antigel entrent en jeu.
C'est au moment de l'abattage qu'une viande devient halal, selon sa mise à mort. Pour l'abattage classique, une loi de 1974 impose que les bêtes soient étourdies avant d'être abattues, pour éviter stress et souffrance inutiles à l'animal.
La différence proviendrait de ce que la viande halal serait issue d'un animal complètement vidé de son sang, ce qui modifierait son goût. La preuve manifeste de cette différence serait la clarté de la viande halal comparée à la couleur rouge de la viande vendue dans les boucheries non islamique.
Pourquoi ? Parce que le "tout halal", dans certains cas, coûte beaucoup moins cher. Au lieu de procéder à un abattage conventionnel, de l'interrompre, de nettoyer les chaînes, puis de procéder à un abattage halal, il est plus simple de faire du halal sans interruption.
L'abattage halal est appelé halal parce qu'il est « permis » aux musulmans de le manger. Cela signifie que la viande halal est toute la viande des animaux qui sont halal tels que les moutons, les bovins et les chèvres. La viande halal comprend également certaines volailles comme le poulet et le canard.
Au total, 34% de l'ensemble des abattoirs en France sont autorisés à effectuer des abattages rituels. Ce qui ne signifie absolument pas que ce taux est applicable à l'intégralité des viandes consommées. La viande produite par ces abattoirs habilités n'est en effet pas nécessairement halal.
Sur chaque emballage de viande vendue en supermarché figure le numéro d'abattoir commençant par les deux chiffres de son département. Si celui-ci fait partie de la liste de l'OABA, cela signifie qu'il ne pratique pas l'abattage rituel et, donc, que la viande que vous avez devant vous provient d'un animal étourdi.
L'abattage rituel vise donc à demander à Dieu son autorisation de mettre à mort un animal. Pour être halal, une viande doit provenir d'un animal vivant dont la tête a été orientée vers la Mecque avant son sacrifice.
L'exsanguination est utilisée pour l'abattage des animaux. Avant d'effectuer l'incision mortelle, l'animal peut être rendu insensible à la douleur via diverses méthodes, dont le pistolet à projectile captif, un étourdissement électrique par électronarcose ou des composés chimiques.
Dans le détail, rappelons qu'il existe deux méthodes pour tuer un animal : avec ou sans “étourdissement” (c'est le cas des abattoirs dits « rituels » pour la viande halal par exemple, ndlr). Selon les professionnels de la filière, l'étourdissement systématique permet que l'animal soit inconscient lors de la saignée.