Le nodule de la thyroïde dit « froid » (ou inactif)
Il est bénin (non cancéreux) dans plus de 90 % des cas. Dans moins de 10 % des cas, il s'agit d'un cancer de la thyroïde dont le traitement, à ce stade, donne d'excellents résultats.
En dehors des considérations oncologiques, une intervention chirurgicale pourra être proposée pour des nodules de grande taille si ceux-ci sont symptomatiques, en croissance, ou jugés inesthétiques par le patient. Les signes et symptômes peuvent inclure une dysphagie, une dyspnée ou une déviation de la trachée.
Le cancer thyroïdien ne provoque généralement aucun symptôme au début de son évolution. Cependant, il peut engendrer une grosseur au niveau du cou (nodule thyroïdien), des problèmes de voix, des difficultés à respirer ou à déglutir. Le diagnostic est confirmé par des examens d'imagerie et des analyses biologiques.
L'indication opératoire est habituellement retenue du fait de la taille des nodules, de leur caractère suspect à la cytoponction, et de la taille du goitre lui-même pouvant se développer vers le thorax (goitre plongeant) ou comprimer la trachée ou l'œsophage, entraînant alors des difficultés pour respirer ou s' ...
Quel que soit le type d'ablation, il arrive souvent que l'on ressente des douleurs après une opération de la thyroïde. Celles-ci surviennent dans la région du cou. Ce sont les effets secondaires les plus courants. La zone de l'incision peut être douloureuse jusqu'à une semaine après l'opération de la thyroïde.
Le chirurgien ORL est amené à intervenir dans plusieurs situations : apparition d'un ou plusieurs nodules thyroïdiens, goitre thyroïdien (augmentation de volume de la glande thyroïde qui peut gêner la respiration quand il est volumineux), hyperthyroïdie résistante au traitement médicamenteux et cancer de la thyroïde.
Il existe plusieurs types de cancers différenciés de la thyroïde (papillaires, vésiculaires, médullaires ou folliculaires), le plus fréquent étant le type papillaire. Il est de très bon pronostic : on guérit dans plus de 90% d'un cancer de la thyroïde.
Chez les patients non guéris, la TSH doit demeurer à sa limite inférieure, soit 0,1 mU/l. Pour les personnes opérées d'un cancer thyroïdien, la dose de lévothyroxine qui est aujourd'hui recommandée est de l'ordre de 2 à 2,5 μg/kg/j en traitement frénateur, et de 1,6 à 2 μg/kg/j en traitement substitutif.
La chirurgie est souvent indiquée quand des nodules cancéreux ou pré-cancéreux sont détectés ou quand le goitre devient trop volumineux et gênant. Dans 95 % des cas les nodules thyroïdiens sont bénins, 5% sont liés à des cancers.
Un nodule au sein peut être bénin (non cancéreux) ou malin (cancer). Le cancer peut être de type localisé appelé in situ ou être de type infiltrant. Vous trouverez dans la section « Types de cancer du sein » d'autres informations sur les différents types de cancer du sein.
Un nodule n'est pas synonyme de cancer. Les nodules ont plusieurs causes : Les infections du poumon sont une cause fréquente (pneumonie, tuberculose). Bien souvent, la cicatrisation du poumon infecté peut laisser une cicatrice sous la forme de un ou plusieurs nodules.
Un goitre volumineux peut causer une toux, une voix enrouée ou de la difficulté à respirer. Au Canada, la cause la plus fréquente du goitre est la présence de nombreux nodules thyroïdiens. Le goitre peut aussi être causé par des infections, certains médicaments, une grossesse ou un manque d'iode dans l'alimentation.
Lorsque ces nodules ne sont pas cancéreux, il est possible de les détruire sans toucher à la thyroïde, grâce à une nouvelle technique : la thermoablation par radiofréquence.
Les nodules sont bénins pour la plupart. En cas de peau acnéique, ils sont liés à une surproduction de sébum et une hyperséborrhée. Réguler l'excès de sébum est une solution pour atténuer l'acné et réduire l'apparition des nodules sous-cutanés.
Des causes souvent mal définies et des facteurs favorisants
En cas de carence prolongée en iode, la thyroïde présente une forte avidité pour l'iode, ce qui majore la dose absorbée et le risque de cancer induit par une exposition interne aux rayonnements ionisants.
"On peut effectivement vivre sans thyroïde. En revanche, on ne peut pas se passer d'hormones thyroïdiennes. Il est donc indispensable de substituer la thyroïde. Et cela est beaucoup plus facile à équilibrer quand on a enlevé la totalité de la thyroïde.
L'exposition aux radiations, en particulier pendant l'enfance, augmente le risque de développer un cancer de la thyroïde. Cette exposition peut être connue et identifiée, comme dans le cas d'un traitement par radiothérapie, ou survenir accidentellement.
Les tumeurs peuvent se présenter sous la forme de nodule ou de masse (figure 17.2). Le terme de nodule est utilisé en général pour une lésion de petite taille, ronde et bien limitée. Le terme de masse est utilisé plutôt pour une lésion plus volumineuse, à contours irréguliers.
Il existe une association entre l'élévation de la TSH > 10 mUI/L et le risque cardiovasculaire dans certaines études observationnelles.
Métastases à distance
les poumons; les os; l'encéphale (communément appelé cerveau); le foie.
Et les deux risques principaux sont la lésion du nerf récurrent et l'hypoparathyroïdie, c'est-à-dire la résection des quatre glandes parathyroïdes avec comme conséquence l'hypocalcémie qui ne survient heureusement qu'en cas de thyroïdectomie totale. "L'hypocalcémie correspond à la baisse du calcium dans le sang.
Le score 3 est celui des nodules à faible risque de malignité : ovales, aux contours nets et dont la composante solide est isoéchogène ou hyperéchogène, sans microcalcifications.
Éviter les aliments goitrogènes
Les crucifères contiennent du thiocyanate, une molécule qui empêche la captation normale de l'iode par la glande thyroïdienne. Nous vous recommandons : de restreindre votre consommation de légumes crucifères à une portion par semaine.