Dysgraphie : quelles causes ? Il existe de multiples causes qui peuvent entraîner la dysgraphie et elles peuvent parfois se combiner : une dysgraphie peut être liée à d'autres troubles de l'apprentissage tels que la dyslexie, la dysorthographie ou encore à des troubles fonctionnels tels que la dyspraxie.
La dysgraphie est généralement un trouble isolé. Les enfants qui en souffrent ne présentent pas de trouble psychologique ou intellectuel, l'enfant suit dans la plupart des cas une scolarité normale. La dysgraphie peut parfois être secondaire à une pathologie neurologique.
Comment soigner ce trouble ? Comme la plupart des autres troubles de l'apprentissage, la dysgraphie ne se soigne pas et ne disparaît pas avec le temps, d'où la notion de handicap.
La rééducation de l'écriture peut remédier à ce trouble de l'apprentissage. Autre alternative : l'emploi, en classe, de l'ordinateur, pour compenser les difficultés chez l'enfant dysgraphique.
Troubles associés
La dysgraphie est fréquemment associée à la dyslexie qui provoque une mauvaise analyse visuelle et, par conséquent, une mauvaise graphie, mais aussi à la dyspraxie et dans de plus rare cas a une dysorthographie rendant les deux troubles de l'apprentissage plus graves.
Les différentes causes de la dysorthographie
L'origine peut être neurologique et héréditaire. Elle est également favorisée par des facteurs médicaux (prématurité), psychologiques, génétiques (problème du système cérébral), hormonaux ou encore environnementaux (milieu défavorisé).
Les ergothérapeutes sont généralement sollicités, dans le cadre de l'écriture, pour des enfants porteurs de handicap ou accidentés, ou encore pour des personnes âgées.
L'orthophoniste, au spectre d'interventions large
Intervenant sur prescription médicale, l'orthophoniste peut s'occuper de la rééducation de tous les troubles DYS. Comme ses séances sont remboursées par la Sécurité sociale, ils sont très sollicités et l'obtention du premier rendez-vous peut-être difficiles.
C'est un trouble fonctionnel sans aucun déficit neurologique, sensoriel ou intellectuel. La dysgraphie est présente chez environ 10 % des enfants. Dès la maternelle, des observations peuvent être effectuées, mais c'est seulement à partir de 7 ans qu'un diagnostic est envisageable.
Les troubles du langage écrit correspondent à des difficultés d'apprentissage de la lecture (dyslexie), de l'expression écrite (dysorthographie) et/ou de l'écriture (dysgraphie). Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
Lorsqu'on parle de dyspraxie, l'ensemble des gestes du quotidien est impacté (repas, habillage, bricolage, organisation sur une feuille & lecture etc.). La dysgraphie, quant à elle, est spécifique à l'écriture.
Comment aider un enfant à écrire correctement ? En lui faisant travailler sa motricité fine, pardi ! Pour l'entraîner à faire des mouvements précis à l'aide de ses doigts, proposez-lui de la pâte à modeler, des jeux de découpage et même… de faire la cuisine !
Si votre enfant est diagnostiqué comme dysgraphique, il va falloir passer par une rééducation pour lui permettre de surmonter son trouble. Pour cela, il faut consulter régulièrement un orthophoniste, notamment si sa dysgraphie provient principalement d'un trouble d'ordre linguistique.
La rééducation de l'écriture demande une observation attentive des anomalies de l'écriture afin d'en cerner l'origine. Pour une rééducation de l'écriture selon la méthode Danièle Dumont, il faut compter 4 à 6 séances en moyenne, entrecoupées d'exercices quotidiens de plus ou moins 1/4 d'heure.
En tant qu'adulte, vous pouvez vous faire diagnostiquer une dysorthographie ainsi qu'une dyslexie. Il faut se rendre chez l'orthophoniste qui va réaliser un bilan orthophonique. C'est la première étape vers une prise en charge et une rééducation adaptée pour les adultes.
Les troubles « dys » sont des dysfonctionnements génétiques. « On naît dys et on le reste toute sa vie », lance Hélène Herbet. L'orthophoniste alençonnaise est formelle : « Ces troubles ne disparaissent pas. On vit avec et on peut compenser, mais pas gommer ni effacer.
La probabilité d'être dyslexique monte à 50 % si l'un des parents l'est ou si quelqu'un de la famille présente un trouble de langage.
La dyslexie est un trouble d'apprentissage d'origine neurologique, et plusieurs études suggèrent qu'elle est héréditaire. Les enfants présentant une dyslexie ont de la difficulté à décoder les mots écrits. Certaines mesures peuvent être mises en place pour faciliter l'apprentissage de la lecture malgré la dyslexie.
La dysgraphie est un trouble qui affecte l'écriture et son tracé (du grec dus- difficulté et graphein- écriture). L'écriture manuelle est soit trop lente, soit illisible, soit fatigante, demandant dans tous les cas un effort cognitif majeur.
La spécificité du langage scolaire
L'écriture demande à un enfant de mobiliser en même temps de nombreuses compétences, comme la grammaire, le vocabulaire, l'orthographe, la ponctuation, etc. Ce n'est pas spontané pour un enfant d'écrire avec tout cela en tête, il peut donc se retrouver rapidement en difficulté.
Dans la plupart des cas, une écriture douloureuse est la conséquence d'un geste inapproprié comme une mauvaise posture, un stylo tenu maladroitement, une écriture au poignet, ou encore une main trop crispée. Le manque d'entraînement est aussi une cause fréquente des douleurs à l'écrit.
Des causes cognitives peuvent aussi être suspectées. Cela peut être lié à la dyslexie, la dysphasie, la dyscalculie ou la dysorthographie. Les problèmes affectifs de l'enfant avec les parents, les frères et sœurs, les amis ou même l'instituteur peuvent être impliqués également.