« L'autre système important, le système Rhésus, ou Rh, est défini par une protéine appelée antigène D. Si cet antigène est présent sur vos globules rouges, vous êtes d'un groupe sanguin positif. À l'inverse, s'il est absent, votre groupe sanguin est négatif.
La présence du facteur Rh (rhésus positif) ou l'absence (facteur négatif) chez une personne dépend des gènes dont elle a hérité de ses parents. Si l'un des deux parents porte le gène, l'enfant pourra être positif ou négatif. Si les deux parents sont négatifs, alors l'enfant le sera également.
Les caractéristiques du groupe sanguin A négatif :
Tout comme les personnes A+, les personnes A- possèdent des antigènes de type A à la surface de leurs globules rouges. Leur sang ne peut donc être transfusé qu'aux personnes des groupes A et AB, qui ne possèdent pas d'anticorps anti-A.
En principe, il est peu probable qu'un enfant né de deux parents Rh positif ait un groupe sanguin Rh négatif. Cependant, il y a une possibilité rare, appelée incompatibilité Rh, où l'enfant hérite d'un gène Rh négatif de chacun des parents Rh positif. Cette situation peut survenir, bien que ce soit peu fréquent.
Plus de risques de cancers pour le groupe sanguin A
Au niveau du cancer, les recherches scientifiques montrent que les personnes qui appartiennent au groupe sanguin A ont plus de risque de développer un cancer de l'estomac.
Au début de l'année 2021, 34 études comparant des patients à des « contrôles » ont ainsi rapporté une association entre le risque d'infection à la Covid-19 et le groupe sanguin. Ces études ont notamment pointé du doigts un risque diminué pour les personnes de groupe sanguin O, même si cette diminution reste relative.
Le risque est à son degré le plus élevé lorsqu'un membre de votre famille proche est atteint de certains types de cancer, comme le cancer du sein ou le cancer colorectal.
Seules les mères rhésus négatif sont concernées
Sinon, il est négatif, comme c'est le cas d'environ 15% de la population. Seules les femmes de groupe sanguin négatif (A-, B-, AB-, O-) peuvent être touchées par un problème d'incompatibilité rhésus.
L'incompatibilité Rhésus survient lorsque le groupe sanguin d'une femme enceinte est Rhésus négatif et que le fœtus est Rhésus positif. L'incompatibilité Rhésus peut entraîner la destruction des globules rouges du fœtus, causant parfois une anémie qui peut être grave.
Parmi toutes les combinaisons possibles de groupes sanguins, une seule peut poser problème pendant la grossesse : quand la mère est rhésus négatif (ses globules rouges ne possèdent pas à leur surface d'antigène D) et le père rhésus positif (l'inverse). Le fœtus peut dans ce cas être rhésus positif ou négatif.
Ainsi, en Asie du Sud-Est, les groupes sanguins de rhésus (Rh) négatif sont extrêmement rares. Moins de 0,5% de la population de Thaïlande, du Laos ou du Cambodge en est porteuse, contre 15% dans la population européenne, selon la Croix Rouge.
Le groupe O est le groupe sanguin le plus ancien environ 40 000 ans av J.C. La plupart des premiers hommes appartenaient tous au groupe O, et vivaient de la chasse (insectes, animaux), de la cueillette (baies, racines, feuilles). Le groupe O constitue un cas à part car il ne possède aucun antigène d'où son nom.
Le sang A- est relativement rare; seulement 6 % de la population canadienne est de ce groupe.
Puisque les enfants héritent d'un des deux gènes du père et d'un des deux gènes de la mère (au hasard), il est donc possible qu'un des enfant présente un groupe "B", ayant reçu un gène "B" et, obligatoirement, un gène "O".
Les personnes du groupe O- sont des "donneurs universels", car tous les autres groupes peuvent recevoir leur sang puisqu'il ne contient aucun antigène mais ne reçoivent du sang que des personnes du même groupe.
C'est le cas de ceux appelés Bombay (une personne sur un million en Europe) ou Rhésus nul (une cinquantaine d'individus dans le monde). Environ 250 groupes sanguins rares sont identifiés dans l'Hexagone. Près de 700.000 individus seraient concernés.
Les gènes A et B sont dominants (ils s'expriment toujours) et le gène O est récessif (il ne s'exprime qu'en présence d'un deuxième gène O). Donc si votre mère est A et votre père O, vous êtes du groupe A. Si votre maman est A et votre papa B, vous êtes AB. S'ils sont tous les deux O, vous êtes aussi O.
Deux frères et soeurs peuvent donc avoir hérité un groupe sanguin différent d'un mêmes couple de parents. Deuxième image : pour qu'un enfant soit du groupe O, ses deux parents doivent obligatoirement être tous les deux de groupe sanguin O. La filiation est exclue si le père (ou la mère) est de groupe A, B ou AB.
Il y a aussi le facteur rhésus, ou Rh, qui détermine si votre groupe sanguin est positif ou négatif. Il est important de connaître son groupe sanguin pour savoir à qui l'on peut donner du sang, mais également de qui l'on peut en recevoir.
Ce traitement peut être proposé : Pendant la grossesse : Après un événement qui a pu favoriser le passage des globules rouges RhD positifs du bébé dans la circulation de la mère (liste ci-après). L'injection des anticorps Anti-D doit se faire dans un délai bref (72 h).
Les femmes du groupe sanguin de type O pourraient avoir plus de difficultés à être enceintes que les femmes du groupe sanguin de type A. Les femmes du groupe O ont moins d'ovules que celles du groupe A, qui sembleraient alors plus fertiles.
Notre groupe sanguin a donc une détermination génétique et reste le même durant toute notre existence. Cependant, une exception existe, découlant de l'origine des globules rouges: la greffe de cellule souche.
ne pas faire suffisamment d'activité physique; boire de l'alcool; être en contact avec des substances chimiques nocives à la maison ou au travail; être atteint de certains types d'infections.
Le suivi des femmes porteuses d'une prédisposition génétique repose principalement sur la réalisation d'examen médicaux – IRM et mammographie – afin de repérer le plus tôt possible la survenue d'un cancer. « Environ 10 % femmes concernées préfère avoir recours à l'ablation préventive des seins en France.
Le test de génétique
Réalisé à partir d'une simple prise de sang, le test consiste à identifier une anomalie (mutation) de gènes spécifiques à l'origine d'un risque élevé de développer un cancer chez les personnes qui en sont porteuses.