Etudier le mythe, c'est étudier une façon de penser et de voir le monde qui se distingue de la philosophie, et en ce sens, le mythe a sa place en cours de Philosophie, car il permet aux élèves de mieux comprendre la naissance du discours philosophique, en rupture avec le récit mythologique.
À l'origine de l'humanité, c'est par le mythe que les anciens transmettaient leur compréhension du monde. Ces récits qui racontent l'origine de l'univers, la création de l'homme, son voyage dans l'au-delà après la mort, et d'autres motifs semblables, servent de référence et d'explication.
Durand, Figures mythiques et visages de l'œuvre, Berg… et, estimant que le mythe est à l'œuvre dans toute activité humaine, donne à l'étude des mythes pour objet : « Peintures, sculptures, monuments, idéologies, codes juridiques, rituels religieux, mœurs, vêtements et cosmétiques, en un mot tout le contenu de l' ...
La mythologie (du grec μυθολογία / muthología, de μῦθος / mûthos, « parole », et λόγος / lógos, « discours ») est soit un ensemble de mythes liés à une civilisation, une religion ou un thème particulier, soit l'étude de ces mythes. Les chercheurs qui étudient les mythologies sont appelés « mythologues ».
Le mythe est un référent commun qui favorise la cohésion sociale des peuples et rapproche les humains entre eux. Il est donc essentiel de continuer de raconter les mythes à nos enfants, mais aussi d'échanger autour de ces histoires, afin de s'interroger, ensemble, sur leur portée symbolique.
Ce discours a aussi la forme d'un mythe au sens où il présente un récit sur nos origines – en tout cas celles de notre intelligence, de notre conscience et de nos comportements. Pour certains humains, il sert même de support à une utopie du futur : l'amélioration des capacités cognitives.
D'une manière générale, le mythe innove, crée de nouvelles métaphores, réoriente les quêtes des origines et les images codées, c'est un moyen de se protéger des coups de boutoirs de l'histoire; il envahit toute la société et influence le rite lui-même.
Les deux sources les plus importantes pour la connaissance de la mythologie grecque sont Hésiode et Homère. Hésiode (7eme s. av. J.C.) dans son livre « La Théogonie », décrit comment ont été créés les dieux.
C'est aussi une notion fort complexe : un récit que les gens croient – mais pas le locuteur lui-même ; un mensonge donc important, fondateur, mystique, un grand mensonge, qui peut mériter le respect et certainement l'étude.
Récit mettant en scène des êtres surnaturels, des actions imaginaires, des fantasmes collectifs, etc. 2. Allégorie philosophique (par exemple le mythe de la caverne).
Dérivé du grec muthein (μυθειν, converser), le mythe est à l'origine un récit fabuleux et populaire qui raconte les actions et les aventures d'êtres personnifiant des forces naturelles. Le passage du muthos (μῦθος) au logos (λόγος) marque, selon Karl Jaspers, l'avènement de la démarche proprement philosophique.
La pensée mythique est un mode de pensée qui est construit à partir d' histoires et de récits, c'est une œuvre collective qui exprime une vérité absolue car ces mythes sont invérifiables.
Le mythe est d'abord une histoire et se présente sous la forme d'un récit: il raconte. Cette structure narrative est fondamentale; elle permet de définir le mythe, par opposition au symbole ou à l'allégorie, qui sont des figures non narratives.
Le mythe inspire les recherches de nos psychologues, de nos sociologues, de nos ethnologues, sans parler naturellement de nos historiens des religions. Mais il nourrit aussi notre théâtre, notre poésie, notre critique.
Ainsi, nous voyons que les mythe contemporains sont plutôt des représentations collectives que des récits fabuleux en tant que tels. Ces représentations interviennent souvent dans la vie sociale et dans la vie de chaque personne.
La mythologie grecque nous est parvenue grâce à un vaste ensemble de textes dont les plus anciens sont les épopées d'Homère et les poèmes d'Hésiode, principalement la Théogonie, mais aussi par les arts picturaux comme la céramique ou par les monuments sacrés.
ÉTYM. 1803 n. f. ◊ bas latin mythus, grec muthos « récit, fable » Famille étymologique ⇨ FABLE. forme symbolique des forces de la nature, des aspects de la condition humaine. ➙ fable, légende, mythologie.
(Par extension) (Familier) Très célèbre, légendaire, digne d'être célébré comme exceptionnel, qui mérite d'entrer dans les annales. Qui fait rêver ou désirer de le rencontrer, de l'obtenir, etc. Don Juan, nom d'un personnage mythique et transgresseur. Un personnage, un héros mythique.
Le plus vieux mythe du monde est, sans surprise, un mythe psychologique relatif à l'inévitabilité de la mort et à la tentative de l'individu de trouver un sens à sa vie. L'épopée de Gilgamesh (écrite entre 2150 et 1400 av. J.
C'est une croyance dans le progrès, une idéalisation, qui oriente la vie quotidienne et l'avenir. Ici, le mythe correspond à une « aspiration fondamentale de l'homme, un besoin métaphysique. » (TLF). Dans cette perspective, le mythe donne une dimension sacrée, religieuse à une idée abstraite.
En reprenant un mythe ancien, l'artiste s'inscrit dans une lignée humaine et littéraire , et renforce ainsi la cohérence d'une culture et d'une humanité.
Le mythe de fondation, appelé aussi suivant les circonstances mythe fondateur, ou mythe national, est un récit étiologique expliquant l'origine d'une religion, d'une cité, d'un pays, d'une nation.
Un mythe littéraire est un mythe qui a été repris plusieurs fois par la littérature. Parmi les plus connus, on peut citer Œdipe, Faust, Don Juan, Orphée, Ulysse… L'œuvre littéraire en abordant le mythe, le réécrit pour lui donner une dimension nouvelle, en lien avec l'époque, avec un contexte spécifique.
Récit légendaire mettant en scène des personnages imaginaires (dieux, demi-dieux, héros, éléments naturels) d'une façon allégorique. Exemple : D'où vient le mythe des sirènes ? De la mythologie scandinave, je crois. Étymologie : du grec "muthos" (légende).