Le principal intérêt de l'immunoélectrophorèse est de distinguer le caractère mono-, oligo-, ou polyclonal d'une hyper-gamma-globulinémie. L'utilisation d'antisérums monovalents permet en outre de spécifier la classe et le type de chaînes légères de l'immunoglobuline.
« L'électrophorèse permet de diagnostiquer certaines pathologies liées à un mauvais fonctionnement du foie ou des reins, à une altération des défenses immunitaires, à des symptômes inflammatoires ou à certains cancers ».
L'électrophorèse des protéines des urines peut être prescrite lorsqu'on découvre des protéines dans les urines ou quand le médecin suspecte une protéine monoclonale.
Un taux anormalement élevé de protéines dans le sang (hyperprotéinémie) peut signaler une trop faible quantité d'eau dans le sang (déshydratation) ou l'augmentation de la fraction des gammaglobulines (anticorps) comme dans les maladies inflammatoires chroniques, certaines infections virales ou des atteintes de la ...
Les résultats de l'électrophorèse de l'hémoglobine sont interprétés par un hématologiste et peuvent indiquer qu'une seule des deux copies du gène est anormale (ex. : trait thalassémique) ou les deux. Les résultats sont interprétés en tenant compte du contexte clinique et des résultats de la formule sanguine.
En fonction de l'analyse du tracé électrophorétique, on peut savoir si la personne est drépanocytaire, hétérozygote ou homozygote. Si elle est hétérozygote, cela signifie qu'elle a 50% de version saine et 50% de version non saine. Si elle est homozygote, l'atteinte peut être plus grave.
La forme hétérozygote ne se manifeste pas. En effet, la personne est porteuse de la maladie sur un seul gène. La personne peut donner naissance à un enfant drépanocytaire si l'autre parent est également porteur du gène. C'est la forme la plus grave.
Test CRP-hs - Un résultat supérieur à 1 mg/L pourra être associé à la présence de maladies cardiovasculaires. Si, après plusieurs évaluations, le CRP-hs est toujours élevé pour des raisons inexpliquées (> 10 mg/L), le patient devrait être évalué pour exclure les causes autres que cardiovasculaires.
Le taux moyen de la CRP était de 38,85mg/L. Les patients âgés de plus de 60ans avaient des taux de CRP plus élevés. Le stade de la tumeur n'influençait pas le taux de CRP. Les patients atteints de carcinome épidermoïde avaient des taux de CRP les plus élevés avec une moyenne de 72,17 mg/L suivis par l'adénocarcinome.
À titre indicatif, la valeur normale des protéines totales sériques est comprise entre 65 et 80 grammes/L.
- La présence d'un pic monoclonal n'est pas synonyme de cancer, le plus souvent il s'agit d'un MGUS (62%), puis par ordre décroissant, de myélome symptomatique (16%), d'amylose AL (8%), de myélome indolent (4%), de prolifération lymphoïde (3%), de maladie de Waldenström 53%), de plasmocytome (2 %) et autres (6 %).
La caractérisation d'une anomalie de l'électrophorèse suspecte d'être une immunoglobuline monoclonale est réalisée à l'initiative du biologiste médical. Actuellement elle est réalisée par immunofixation ou immunotypage.
La gammapathie monoclonale, ou dysglobulinémie monoclonale, désigne une anomalie traduite par une quantité anormale dans le sérum et/ou les urines d'une immunoglobuline monoclonale en excès. Chez un sujet normal, le taux des différentes classes d'immunoglobulines sont stables grâce à une régulation de leur production.
La présence d'un myélome multiple est suspectée lorsque la vitesse de sédimentation du sang est anormalement élevée (le sang est trop visqueux) sans signe d'inflammation (l'inflammation tend à épaissir le sang), ou lorsque la radiographie révèle des lésions des os évocatrices d'un myélome multiple.
- Définition des protéines sériques
Les protéines sont en quelque sorte les briques essentielles de nos cellules : elles jouent un rôle dans toutes les réactions de l'organisme. On trouve plus d'une centaine de protéines différentes en circulation dans le sang, l'albumine représentant toutefois 60% d'entre elles.
Une étude bien documentée a montré que les sujets déprimés qui subissent un stress psychologique par harcèlement moral présentent également une élévation du taux de base de la PCR. Il existe depuis peu des tests PCR ultra sensibles destinés à détecter le risque de maladie cardio-vasculaire.
Ainsi une simple prise de sang pourrait déterminer qui doit se voir conseiller un dépistage précoce avec une plus grande précision. Cette identification des patients à risque de cancer du poumon permet dès lors de les orienter plus rapidement vers des examens spécifiques (CT scanner à faible dose).
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
Une éventuelle contamination par la COVID-19 semble augmenter considérablement les niveaux de protéine C-réactive (CRP) (moyenne de 30 à 50 mg/l) (1-3). De plus, les concentrations de CRP chez un patient répondent à l'évolution de la maladie : le patient va-t-il mieux ou son état s'aggrave-t-il (3-5) ?
Ce type de biothérapie a révolutionné la prise en charge des maladies inflammatoires chroniques telles que la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante, le psoriasis sévère et sa forme rhumatismale, l'arthrite juvénile idiopathique ainsi que la rectocolite hémorragique et la maladie de Crohn.
Avec le DAS28-VS ou CRP, on estime que la maladie est en rémission lorsque le score est inférieur à 2,6, en faible activité lorsqu'il se situe entre 2,6 et 3,2, modérément active entre 3,2 et 5,1, et très active au-delà.
Les progrès dans la prise en charge de la maladie ont permis d'accroître significativement l'espérance de vie moyenne des personnes atteintes de drépanocytose : elle est aujourd'hui de plus de 40 ans alors qu'elle était inférieure à 20 ans avant les années 1980.
Le traitement de fond de la drépanocytose
Ce traitement de fond repose sur les transfusions et/ou les échanges transfusionnels, mais également sur la prescription d'un médicament, l'hydroxycarbamide (SIKLOS, parfois appelée hydroxyurée).
Cette étude a montré que le Niprisan® pourrait aider à réduire les épisodes de crise de drépanocytose associés à une douleur intense.