On courrait en effet plus vite sur la pointe des pieds, utilisant plus de muscles et le ressort naturel du talon d'Achille (je vous la fais courte). De plus, le choc avec le talon étant beaucoup moins violent, on abîme moins ses articulations.
Une meilleure fréquence de foulée
Comme mentionné plus haut, la course sur la pointe des pieds est idéale lors des courses à vitesse élevée. Cela est dû au fait que le pied du coureur ne passe qu'un très court moment au sol. Cette foulée bondissante oblige le sprinter à être plus rapide dans ses mouvements.
En fonction de votre vitesse, l'attaque du pied sera différente. La position de votre pied sera déterminée et « choisie » par la vitesse de votre course. En règle générale, l'attaque se fera naturellement au niveau du médio-pied. A petite allure, le contact au sol pourra se faire par le talon.
Attaquez le sol de la bonne façon
Le plus important est de déposer le pied au sol sous votre genou et non devant celui-ci. Ne courez ni trop sur les talons ni sur la pointe des pieds. Un atterrissage à mi-pied permet d'amortir l'impact et de faire ensuite une poussée efficace.
En pratique: il faut courir au moins deux fois par semaine, au minimum 30 minutes entre 60 et 70% de votre FCM si vous êtes sédentaire ou débutant. Entre 50 et 55% de votre FCM si vous avez plus de 4 kilos à perdre. Mais jusqu'à 75% de votre FCM si vous êtes déjà bien entraîné.
Cela veut dire qu'une course à pied pour être efficace sur la perte de poids doit aller au-delà des 15 à 20 minutes. Cependant, courir 15 à 20 minutes peut tout aussi être efficace pour le corps même si la perte de poids n'est pas aussi notable que si la course durait plus de 20 minutes.
Si tu es en surpoids, courir tous les jours risquent de te provoquer des douleurs articulaires, tendineuses, voire pire. Mieux vaut oublier cette idée. Surtout que les dernières études montrent que le mieux pour maigrir est de courir doucement de temps en temps, avec des séances intenses de temps à autre.
« Il faut morceler sa respiration. Plus on court vite, plus on doit augmenter son rythme de respiration et donc apporter de l'O2 à son corps. Le corps peut utiliser jusqu'à 5L d'air pour fonctionner dans une course endurance, que l'on va découper en morceaux.
Testez vos limites en courant sur de longues distances. Si vous faites des pauses en marchant, ce n'est pas un problème. L'objectif est d'essayer de les retarder autant que possible et d'allonger un peu plus chaque fois les périodes de course, jusqu'à ce que vous puissiez courir toute la distance sans vous arrêter.
Comment évaluer son niveau ? Une solution simple et rapide pour évaluer son niveau en course à pied consiste à déterminer sa VMA. Elle correspond à la Vitesse Maximale Aérobie et elle s'exprime en kilomètre par heure (Km/h). Pour faire simple, il est possible de tenir en moyenne pendant 6 minutes cette vitesse.
Le corps se déplace naturellement selon un schéma droite/gauche (cela fait partie de la symétrie de la course). Lorsque le pied droit avance, le bras et l'épaule gauches se déplacent également vers l'avant. Cela nous empêche de tomber !
L'objectif est d'obtenir une plus grande amplitude de mouvement en déroulant votre pied sur toute sa longueur : depuis le talon jusqu'aux orteils. Dans la pratique, vous devez sentir vos orteils du pied gauche repousser le sol tandis que votre talon du pied droit attaque le sol.
L'attaque avant-pied : Cette technique permet d'atteindre en ligne droite la vitesse maximum. La foulée du coureur est très dynamique, mais le contact avec le sol se faisant uniquement au niveau de l'avant-pied, le risque de blessure est plus élevé qu'avec les deux autres techniques.
Pour courir 5 km, on part doucement
Mieux vaut alors s'entraîner à courir sur de plus petites distances ou pourquoi pas courir 5km en faisant des pauses et en marchant. “On peut alterner trois minutes de marche et trois minutes de course, précise la coach, puis réduire le temps de marche peu à peu.”
Les muscles de la jambe sont bien entendu les plus sollicités lors de la course à pied. Plus particulièrement les quadriceps, les ischio-jambiers, les fessiers et les mollets. Trois exercices efficaces vont permettre de tous les muscler : les squats, les fentes et le leg curl.
Dans l'absolu, la dose optimale de course à pied se situe autour de 50 km par semaine couverts en 4 (si vous comptabilisez moins de 2 ans de pratique) voire 5 séances hebdomadaires (plus de 2 ans de pratique).
Pourquoi cette sensation d'essoufflement ? Lors de la pratique d'une activité physique plus ou moins intense, on remarque systématiquement une augmentation de notre fréquence cardiaque. Il s'agit là de la réponse de notre système respiratoire à une augmentation de la demande énergétique du corps.
Pire, de longs footings peuvent même rapidement vous causer des douleurs chroniques, notamment au niveau des articulations, et des déséquilibres musculaires. Ce n'est pas un hasard si chaque année, 79% des coureurs sont mis à l'écart d'une compétition du fait d'une mauvaise blessure.
Il faut en moyenne 5 minutes et 40 secondes pour un homme pour parcourir 1 km en courant, et 6 minutes et 36 secondes pour une femme.
Selon les chercheurs, la fréquence optimale, pour profiter des bienfaits du jogging sans nuire à la santé, est de trois joggings par semaine, d'une durée de 20 à 48 minutes chacun.
Courir 30 minutes par jour favorise le retour du sang vers le cœur en faisant des efforts avec plusieurs groupes musculaires. De plus la course à pied est étroitement reliée au phénomène de l'ostéoporose et permet d'en réduire le risque.
Une étude de l'université de l'Iowa, publiée lundi dans le Journal of the American College of Cardiology, a constaté qu'entre courir un peu ou longtemps, il n'y a pas de différences en bénéfices pour la santé. Courir 20 minutes ou 1 heure ? Les auteurs de l'étude sont formels.
Est-ce que courir fait travailler les muscles abdominaux? La bonne nouvelle c'est qu'il importe peu qu'on voit vos abdominaux puisque la course à pied vous permet de travailler cette région musculaire. À peu près tous les exercices du monde vont, d'une façon ou d'une autre, solliciter vos muscles abdominaux.
« Courir à jeun permet de resynthétiser le glycogène dans le muscle et augmente la capacité du muscle à en stocker. Or, plus nos muscles en contiennent, plus on est capable de courir longtemps à une vitesse élevée », révèle Martine Duclos. De quoi gagner quelques minutes.