L'insuffisance cardiaque perturbe l'équilibre en eau de l'organisme : la pression du sang augmente dans le cœur et en amont dans les poumons, ce qui provoque un essoufflement ; le ralentissement de la circulation et la diminution du débit sanguin entraînent une stagnation et une accumulation du sang dans les vaisseaux.
Le patient risque alors une décompensation cardiaque, autrement dit une accumulation de liquide, essentiellement de l'eau et du sel, dans les poumons (œdème pulmonaire) rendant la respiration difficile, et doit alors être hospitalisé en urgence pour éviter l'arrêt cardiaque.
L'insuffisance cardiaque est une maladie chronique qui ne peut pas être guérie définitivement. Toutefois, elle peut être stabilisée grâce à une hygiène de vie adaptée et à la prise régulière des médicaments. L'hygiène de vie est primordiale : elle complète l'action des médicaments pour diminuer les symptômes.
L'insuffisance cardiaque est une maladie chronique qui ne peut pas être guérie complètement. Cependant, elle peut être gérée avec des traitements appropriés pour améliorer la qualité de vie et prolonger l'espérance de vie des personnes atteintes.
Cette pathologie chronique est irréversible : une fois installée, elle s'aggrave, et l'espérance de vie à 5 ans est de 50%.
On parle d'insuffisance cardiaque lorsque le cœur perd une partie de sa force musculaire et sa capacité de contraction normale ; il ne pompe plus suffisamment de sang pour permettre aux organes de recevoir assez d'oxygène et d'éléments nutritifs, essentiels à leur bon fonctionnement.
Les diurétiques les plus fréquemment utilisés en cas d'insuffisance cardiaque sont les diurétiques de l'anse, comme le furosémide, le torsémide ou le bumétanide. Ces diurétiques sont généralement pris par voie orale à long terme mais, en cas d'urgence, ils sont très efficaces par voie intraveineuse.
Les causes les plus courantes d'insuffisance cardiaque sont les suivantes : Antécédents de crise cardiaque (infarctus du myocarde) Coronaropathie. Hypertension artérielle.
L'insuffisance cardiaque est une maladie grave, potentiellement mortelle, surtout en l'absence d'un traitement adéquat. L'évolution se fait le plus souvent par poussées successives – on parle alors d'insuffisance cardiaque aiguë – pendant lesquelles les symptômes sont exacerbés.
Il n'a pas vocation à se substituer aux recommandations et préconisations de votre médecin ou de votre pharmacien. L'insuffisance cardiaque chronique (ICC) est une complication grave de certaines maladies cardiovasculaires et respiratoires. Le plus souvent, elle est simplement appelée « insuffisance cardiaque ».
Dans un premier temps, le rythme du cœur s'accélère pour pallier la perte de contractilité. Ensuite, sa paroi s'épaissit et ses cavités se dilatent : c'est l'hypertrophie cardiaque. Cette dernière induit une fatigue du cœur menant à l'insuffisance cardiaque.
L'échelle la plus couramment utilisée pour évaluer l'insuffisance cardiaque est la classification de la New York Heart Association (NYHA), qui divise la maladie en quatre classes. La classe IV, la plus sévère, où même les activités minimales provoquent un inconfort, peut entraîner un taux d'invalidité de 100%.
L'évolution d'une insuffisance cardiaque est imprévisible et différente pour chaque personne. Les symptômes restent souvent stables pendant un certain temps (des mois, voire des années) avant de s'aggraver. Dans certains cas, la gravité et les symptômes augmentent progressivement au fil du temps.
Dans le suivi d'une insuffisance cardiaque, la majorité des investigations peuvent être réalisées sur rendez-vous. Ils consistent en des prises de sang, des électrocardiogrammes (ECG), des tests d'effort simples (tests de marche de 6 minutes), et occasionnellement une échocardiographie et une ergospirométrie.
L'infarctus du myocarde est dû à l'obstruction d'une artère coronaire qui alimente le cœur en sang et donc en oxygène. Cette privation entraîne une insuffisance cardiaque puis un arrêt cardiaque.
(Insuffisance cardiaque congestive)
L'insuffisance ventriculaire gauche entraîne une dyspnée d'effort et une asthénie et l'insuffisance ventriculaire droite entraîne une rétention hydrosodée avec des œdèmes périphériques et une ascite; les ventricules peuvent être impliqués ensemble ou séparément.
Du liquide peut s'accumuler dans les poumons, l'abdomen ou les jambes. Les médecins suspectent généralement une insuffisance cardiaque en fonction des symptômes, mais certains examens, comme une échocardiographie (échographie du cœur), sont habituellement pratiqués pour évaluer la fonction cardiaque.
Les sports d'endurance, qui n'augmentent pas le rythme cardiaque, sont particulièrement bénéfiques. C'est le cas notamment de la marche ou de la course à pied, du vélo, de la natation, de la gymnastique ou de l'aquagym, du ski de fond…
L'insuffisance cardiaque chronique étant une complication, son traitement commence par la prise en charge de la maladie qui en est la cause. De plus, son traitement associe le plus souvent un médicament antihypertenseur, un médicament qui renforce et soutient l'action du cœur, et un médicament diurétique.
Lorsque l'insuffisance cardiaque touche la moitié gauche du cœur, les symptômes comprennent essentiellement une forte toux et une dyspnée qui surviennent à l'effort. Pourquoi ? L'insuffisance cardiaque gauche et l'insuffisance mitrale (qui touche également la moitié gauche du cœur) affectent les capacités pulmonaires.
La décompensation cardiaque en chiffres :
L'insuffisance cardiaque et sa décompensation aiguë sont parmi les causes d'hospitalisation les plus fréquentes chez les personnes âgées. Après 80 ans, environ 25 % des patients décèdent dans les 3 mois suivant la poussée d'insuffisance cardiaque, près de 40 % dans l'année.