Tout d'abord, cela permet à vos yeux de s'adapter à la luminosité extérieure. Si vous volez de jour, vous ne vous retrouverez pas à sortir en plein soleil d'un appareil plongé dans le noir en clignant des yeux ; si c'est un vol de nuit, vous verrez mieux !
De nombreux pays exigent, eux, que les fenêtres des rangées d'évacuation soient dégagées au décollage et à l'atterrissage, pour éviter qu'en cas d'incident un store reste coincé en position fermée et empêche les passagers de voir s'ils ouvrent une porte de secours donnant sur un incendie.
Garder les hublots ouverts permet en réalité aux agents de bord d'avoir la vue dégagée et ainsi juger par quel côté de l'avion une potentielle évacuation serait la plus sûre.
La raison principale qui motive le fait d'abaisser les éclairages des avions lors des décollages, des atterrissages ainsi que la nuit est la suivante : habituer les yeux des passagers et des membres du personnel à l'obscurité.
La réponse est simple (et peu rassurante): ce n'est pas pour vous inviter à admirer le paysage quelques pieds plus bas mais bien pour que les stewards et les hôtesses puissent vérifier quelle sortie de secours est la plus sécurisée pour faire évacuer l'avion en cas de situation d'urgence.
Demandez une couverture auprès de l'hôtesse pour éviter d'avoir froid. Essayez de surélever vos jambes avec votre bagage à main par exemple. En effet, une bonne circulation sanguine favorise le sommeil en vol. Vous pouvez aussi caler votre dos avec une couverture ou un coussin pour vous sentir plus à l'aise.
Pour les avions
En général, les aéroports se ferment aux vols commerciaux entre 23h et 06h du matin, afin de respecter des accords en matière de nuisances sonores. En pratique, ce n'est pas une règle universelle puisqu'il n'est pas rare, surtout l'été, de voir des vols commerciaux atterrir après 2 ou 3h du matin.
Fort heureusement, l'avion est passé en pilotage automatique et n'a pas connu d'incident majeur. Une mésaventure qui renforce les craintes sur l'épuisement des pilotes. Y a-t-il des pilotes dans l'avion ? Oui, mais ils dorment.
Les feux. Comme tout véhicule (sauf les cyclistes suicidaires la nuit), les avions possèdent des feux. Il y a les principaux : les phares d'atterrissage qui éclairent la piste lors du décollage ou de l'atterrissage, mais aussi les phares de roulage utilisés au sol.
Ils signalent de jour comme de nuit l'intention de décoller ou d'atterrir. Ils sont généralement éteints en vol de croisière. Ils peuvent être utilisés sporadiquement pour vérifier les conditions atmosphériques : si l'avion est dans la couche, celle-ci est éclairée, alors qu'en ciel clair, les phares n'éclairent rien.
Un "trou d'air" au sens littéral n'existe pas. Cette appellation vient de la sensation de chuter lorsque l'on est à bord d'un avion en vol. Cette chute n'est pas causée par un trou ou une absence d'air. C'est en réalité à cause d'un changement brutal du sens, ou de la force du vent.
Normalement, les avions commerciaux volent à une altitude qui oscille entre 17.000 et 40.000 pieds, ce qui correspond à 5.100 et 12.200 mètres au-dessus du niveau de la mer. Les jets privés peuvent, eux, aller encore plus haut, sans toutefois dépasser le plafond symbolique des 51.000 pieds, soit 15.500 mètres.
Cette pratique est un "water salute" et correspond à une tradition de l'aéronautique. Ce salut est destiné à célébrer un événement particulier, comme par exemple le départ en retraite d'un pilote de ligne de la compagnie.
La respiration en surpression
Le fait d'utiliser un masque à oxygène, et donc que le pilote respire en surpression, permet à celui-ci de pouvoir subir plus de G sans que cela influe sur l'efficacité de sa respiration et donc éviter qu' il perde conscience.
La turbulence, c'est un mouvement, un remous de l'air. Lorsqu'elle se produit à de très hautes altitudes, elle est souvent due à un phénomène météorologique qui créé des différentiels de pression. Le flux de l'air est modifié et l'avion, qui suit ce dernier, peut, dès lors, connaître quelques perturbations.
L'air insufflé dans la cabine est donc recyclé en moyenne toutes les 2 à 4 minutes. Le système HEPA extrait donc de l'air extérieur et le mélange à de l'air recyclé, « propre » puisque débarrassé de ses particules indésirables... Voilà qui explique pourquoi l'air circulant dans l'avion est froid.
Les feux à éclats : les feux blancs qui clignotent au bout des ailes sont des feux à éclats. Ils permettent à l'avion, de montrer aux autres avions où il se trouve la nuit. Ils servent à attirer l'attention car comme ils clignotent, on les remarque mieux.
Les hôtesses de l'air qui sont affectées sur les longs courriers disposent de véritables petites cachettes à bord des appareils. Ces endroits sont parfaits pour faire une sieste ou un repos de quelques heures durant le vol.
Où dorment les pilotes ? Dans la zone de repos de l'équipage, bien sûr. Celui-ci est situé dans le lobe supérieur à l'avant de l'avion.
On peut croire que c'est par raisons de sécurité. Le [L'océan] Pacifique est le plus grand et le plus profond des océans. Si un avion rencontre un problème alors qu'il le survole, les pilotes auront du mal à s'en sortir sans aucun endroit pour atterrir.
Malgré ces catastrophes, l'avion reste le mode de transport le plus sûr au monde, devant le train et la voiture. Par an, il tue en moyenne 600 personnes sur la planète, alors que la voiture fait près de 5000 morts rien qu'en France. Le nombre d'accidents aériens ne cesse de diminuer depuis 1995.
Les aéroports sont-ils ouverts la nuit ? Bon, c'est la première question qui se pose quand on s'aperçoit qu'on a un vol à une heure pas possible, ou qu'une correspondance mal fichue nous oblige à rester la nuit dans l'aéroport de transit. Rassurez-vous : la plupart des aéroports sont ouverts la nuit.
Concernant les anxiolytiques, vous pouvez rendre visite à votre médecin traitant avant le vol afin de lui exposer votre problème. S'il juge cela opportun, il pourra vous prescrire des médicaments (de type alprazolam, Lexomil...).