L'usage juvénile de cannabis peut donc servir de colonne vertébrale au désir sexuel : il le singularise et lui procure un auxiliaire stable et certain d'advenir. Mais cette consommation survient également pour abaisser, atténuer ce que le désir et la jouissance sexuelles ont parfois de culpabilisant.
La consommation régulière de cannabis, soit une fois par semaine et plus, peut contribuer à l'accumulation de cannabinoïdes tels que le THC dans le corps et se traduire par des effets néfastes sur la santé.
Fumer un joint est beaucoup plus néfaste pour la santé que de fumer une cigarette, montrent des travaux de chercheurs néo-zélandais.
Les Français, toujours les plus gros consommateurs de cannabis en Europe.
Fumer du cannabis fréquemment sur une longue période peut endommager vos poumons, particulièrement si vous retenez la fumée après l'avoir inhalée. L'usage quotidien ou presque quotidien du cannabis augmente le risque de développer l'anxiété ou la dépression, la psychose et la schizophrénie.
La toute première cigarette du matin
Muscat (University of Pennsylvania, USA) avait montré que les fumeurs qui allument leur première cigarette dans les premières minutes après leur réveil couraient un risque plus élevé de cancer du poumon et de la zone tête et cou, en comparaison avec les autres fumeurs.
Le tabagisme peut réduire l'espérance de vie d'environ 10 ans. Par conséquent, les hommes qui fument peuvent s'attendre à vivre jusqu'à 70 ans et les femmes jusqu'à 74 ans, en moyenne.
fatigue et diminution du niveau d'énergie; diminution du goût et de l'odorat; toux; souffle court.
Lorsqu'une personne fume du tabac, la nicotine est absorbée par ses poumons, circule dans son sang et se rend jusqu'à son cerveau en moins de 10 secondes. La nicotine stimule le cerveau en provoquant la libération d'endorphines, des substances qui créent un sentiment de bien-être.
"Arrêter de fumer à 35 ans permet d'avoir un taux de mortalité toutes causes confondues quasi similaire à celui des individus n'ayant jamais touché de cigarettes" estiment les chercheurs, en particulier pour les personnes ayant commencé à fumer jeunes.
Le cancer du poumon atteint le plus souvent les personnes de 50 ans et plus; en 2007, 95,5 % des nouveaux cas ont été diagnostiqués chez les personnes de ce groupe d'âge (graphique 3). La principale tranche d'âge pour le diagnostic est celle de 75 ans et plus.
Les chercheurs ont en effet observé que chez les ex-fumeurs, de 20 à 50 % des cellules pulmonaires semblaient entièrement saines, un peu comme si elles n'avaient jamais été exposées aux cancérigènes du tabac.
Les chercheurs ont trouvé que le risque de tous les cancers, y compris les cancers liés au tabagisme, était le plus élevé dans l'année suivant l'arrêt du tabagisme. Le risque subséquent de certains cancers a diminué, mais le risque de cancer du poumon était encore élevé cinq ans après la cessation du tabagisme.
La première cigarette du matin, celle fumée juste après la sonnerie du réveil, serait la plus dangereuse pour la santé : elle augmenterait de 79% le risque de développer un cancer du poumon. Fumer provoque le cancer, tout le monde le sait.
Ils ont alors distingué 3 groupes : les gros fumeurs (plus de 30 cigarettes par jour), les petits fumeurs (entre 1 et 5 cigarettes quotidiennes), et les non-fumeurs.
Les exhausteurs de goût sont autorisés dans les cigarettes électroniques, mais la teneur en nicotine est limitée. Sous leurs faux airs de douceur, les cigarettes « menthols » sont en fait plus dangereuses que les cigarettes classiques.
Boire, boire, boire… de l'eau !
Comme dit plus haut, la repousse des micro-cils ayant pour objectif de nettoyer les poumons peut entraîner des toux ou des difficultés respiratoires. S'hydrater est donc primordiale, car boire de l'eau fluidifie le mucus, ce qui facilite son expulsion.
Boire beaucoup d'eau : pour faciliter l'essorage du corps et surtout des reins qui conservent des traces de substances de nicotine, jusqu'à une dizaine de jours.
Boire beaucoup d'eau est important pour maintenir la fluidité des sécrétions pulmonaires. Des aliments riches en antioxydants tels que les fruits et légumes contribuent à renforcer le système immunitaire et à réduire l'inflammation.
d'infections pulmonaires répétées : bronchites, pneumonies ; d'une modification de la voix (du timbre ou de l'intensité) qui devient souvent enrouée ou voilée ; de sifflements pendant la respiration.
Dans le cas d'un cancer du poumon, le scanner permet de repérer si les ganglions lymphatiques à proximité sont anormalement gros. Mais il ne permet pas de préciser s'ils sont atteints ou non par les cellules cancéreuses ; une fibroscopie bronchique.
Le risque cumulé de cancer du poumon jusqu'à l'âge de 75 ans (en éliminant les autres causes de décès) est égal à 16 % chez les fumeurs ayant continué à fumer et à 10 %, 6 %, 3 % et 2 % chez les sujets ayant arrêté à 60, 50, 40 et 30 ans.
Il n'est jamais trop tard pour arrêter de fumer ! L'arrêt du tabac est toujours bénéfique, quelle que soit la quantité de tabac consommée et la durée du tabagisme. La durée du tabagisme est un des facteurs déterminant pour le risque de cancer du poumon.
Après 5 ans, le risque de cancer du poumon est réduit de moitié. 10 à 20 ans après, l'espérance de vie redevient identique à celle d'une personne n'ayant jamais fumé. Il n'est jamais trop tard pour arrêter !