Indépendante durant trois siècles, la Cité de Calvin n'a été rattachée à la Confédération helvétique qu'en 1815, à la suite de la défection des troupes napoléoniennes, devenant ainsi le 22ème canton Suisse.
Genève est une ville suisse située à l'extrémité sud-ouest du Léman. Elle est la deuxième ville la plus peuplée de Suisse après Zurich, et le chef-lieu de la République et canton de Genève (GE).
Le 30 septembre 1802 , Napoléon Bonaparte impose l'Acte de Médiation qui définit une nouvelle Constitution pour le pays ainsi qu'un nouveau découpage des frontières cantonales. Cela donne naissance à la Confédération des XIX cantons qui est en réalité un État soumis au contrôle français.
Grâce au statut de pays associé à Schengen et à l'accord sur la libre circulation des personnes, la Suisse fait partie de l'espace européen de liberté, de sécurité et de justice.
Le 22 mars 1798, les révolutionnaires français transforment la Suisse en une « République Helvétique » unitaire sur le modèle de la Grande Nation (la France). C'en est fini de l'ancienne Confédération helvétique, établie depuis 500 ans.
Parmi les atouts suisses, on trouve l'ex- cellente qualité de son capital hu- main et une politique économique axée sur la stabilité. En d'autres termes, la chance et l'intelligence sont à l'origine de la réussite de l'économie suisse des 90 derniè- res années.
Lorsque les puissances victorieuses des guerres napoléoniennes ont accordé à la Suisse la neutralité perpétuelle au Congrès de Vienne en 1815, l'accord stipulait que la Suisse ne participerait pas aux conflits et ne fournirait pas de mercenaires ; en contrepartie, aucune guerre ne serait plus menée sur son territoire.
La tradition et la main d'oeuvre hautement qualifiée ont contribué à donner une réputation mondiale à Genève dans les domaines de la gestion de fortune et du négoce en matières premières.
« L'adhésion à l'UE n'est pas une option pour la Suisse. Elle serait diamétralement opposée aux piliers porteurs de la Confédération suisse, à savoir la souveraineté, la neutralité, la démocratie directe et la structure fédéraliste. »
2.1 Les langues parlées
On constate que 83,4 % de la population parle le français comme «langue principale». Les autres «langues nationales» parlées sont dans ce canton sont l'allemand (3,9 %), l'italien (3,7 %) et le romanche (0,1 %).
Les suisses parlent donc le français mais seulement dans une partie du pays du coté de Genève ou dans le Valais. Dans cette partie de leur pays, c'est la langue française qui prédomine parce que tout simplement, pendant l'antiquité, ils étaient d'origine française. Il s'agissait donc du même peuple.
Au XIXe siècle, les Etats-Unis attirent la plupart des émigrants suisses qui fondent Nouvelle Vevay (actuelle New Vevay) en 1803 dans l'Indiana, New Switzerland en 1831 dans l'Illinois, New Glarus en 1845 dans le Wisconsin et d'autres colonies qui se multiplieront malgré les échecs et les difficultés.
Ala période néolithique apparaissent des brachycéphales, dont l'origine est peut-être ouralo-altaï-que et qui seraient venus dans notre pays par les cols alpins. Ce sont les constructeurs des palafites. A partir de la fin de l'âge du bronze, cette population brachycéphale est devenue prépondérante en Suisse.
Annemasse (74100)
2 kilomètres séparent Annemasse de la frontière franco-suisse. Située au sud-ouest du lac Léman, Annemasse fait partie du Grand Genève.
Divonne-les-Bains, Grilly, Sauverny, Versonnex, Ornex, Ferney-Voltaire, Prévessin-Moëns, Saint-Genis-Pouilly, Thoiry, Saint-Jean-de-Gonville, Péron, Challex, Pougny.
L'étymologie de Genève (Genava sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d'un terme ligure (peuplade du Nord de l'Italie) qui fait allusion à la proximité d'une nappe d'eau : le Léman lui-même ou les marais à la sortie du Rhône du lac.
La Suisse fait partie du Partenariat pour la paix établi entre l'Otan et des Etats tiers. Si la Finlande et la Suède deviennent membres de l'Alliance, elles sortiraient de ce dispositif.
La Suisse est un pays neutre depuis 1815. Elle dispose malgré tout d'une armée pour se protéger et assurer sa sécurité intérieure. La neutralité fait partie intégrante de l'identité suisse.
1. Zurich, Suisse (30e)
L'Armée suisse est une armée de milice appuyée par des militaires professionnels. Elle a pour mission d'assurer la défense du territoire suisse, la sauvegarde des conditions d'existence de la Suisse et de contribuer à la promotion de la paix à l'étranger.
L'exemple le plus emblématique d'État neutre est la Suisse, qui a obtenu sa neutralité en 1815. Au début de l'année 2022, le statut de neutralité de la Suisse a fait l'objet de critiques de la part de personnalités de l'Union européenne et d'hommes politiques russes.
Il est interdit à un État neutre d'adhérer à un pacte militaire ou de mettre, de quelque manière que ce soit, son territoire à disposition d'une puissance belligérante.