Pourquoi Harpagon est-il un personnage comique ? Malgré sa violence, ses gesticulations, ses emportements et ses éclats de voix, Harpagon est avant tout un personnage de comédie.
Le comique de personnage
On est mis face à un personnage complètement névrosé après avoir subi un choc émotionnel trop intense. Avant le vol, Harpagon était déjà paranoïaque, très angoissé à l'idée qu'on puisse lui voler sa cassette de dix mille écus d'or.
Colérique, violent, obstiné, Harpagon est, au dire de son valet, « de tous les humains l'humain le moins humain, le mortel de tous les mortels le plus dur et le plus serré ». Il ne trahit jamais ce jugement dans ses attitudes, que ce soit avec ses enfants ou avec sa jeune maîtresse.
La Flèche disparaît alors de la scène pour surveiller Harpagon et finalement trouver le trésor, ce qui provoque le dénouement : l'Avare est prêt à (presque) tout accepter afin de revoir sa « chère cassette », y compris céder Mariane à son fils.
Harpagon représente l'avarice. C'est un homme riche et veuf, père de deux adultes en âge de se marier : Cléante et Elise. Il n'est pas économe ou frugal, mais plutôt chiche, égoïste et s'obstine à faire quelque dépense que ce soit : « Quand il y'a à manger pour huit, il y'en a bien pour dix. »Acte III, scène I.
En effet, le comique dans l'Avare est omniprésent. Il est principalement lié à la caricature, moquerie du caractère avare d'Harpagon. Les quiproquos ainsi que les situations impromptues s'y ajoutent afin de créer une pièce comique.
Harpagon est un personnage de la pièce de théâtre L'Avare de Molière. Riche veuf, il est le père de Cléante et d'Élise, deux jeunes gens en âge de se marier. Lui-même compte épouser Marianne. Le personnage a donné lieu à l'antonomase harpagon pour désigner une personne avare.
Locution nominale
(Littérature) Type de comique provoqué par une situation qui entraîne l'amusement, et qui peut se coupler à d'autres comiques (de gestes, de mots, d'exagération, etc.).
Réponse. Harpagon est le personnage principal, un avare qui préfère son argent à ses enfants. Il en a deux, Cléante et Élise, pour qui il veut arranger des mariages pour gagner de l'argent. Lui veut épouser Mariane, une jeune fille sans fortune vivant avec sa mère.
Pas avare de talent
Sa raison de vivre est son or, à tel point que quand il le perd, il en vient à se soupçonner lui-même. Cette pièce est une bonne illustration philosophique de la fin et du moyen. Est ce que l'argent est une fin ou un moyen? Pour arriver à la fin bonheur, il faut le moyen bonheur.
HARPAGON, père de Cléante et d'Elise, et amoureux de Mariane. CLEANTE, fils d'Harpagon, amant de Mariane.
Le personnage principal est un personnage central qui agit en tant que substitut du public, vous vivez l'histoire à travers ses yeux. Le personnage principal est impliqué dans l'histoire, interagit avec les personnages secondaires et est personnellement impacté par le conflit principal de l'intrigue.
harpagon n.m. Homme d'une grande avarice.
Harpagon se révèle être stratège et jaloux. Il manipule Cléante pou rlui faire avouer ses sentiments envers Mariane, la femme qu'il convoite. De plus, bien que se sachant âgé pour Mariane, il persiste dans son projet de mariage et se met comme rival contre son fils.
Les enfants d'Harpagon tentent pendant toute la pièce de trouver des solutions pour épouser les personnes qu'ils aiment. Ainsi, Cléante emprunte une grosse somme d'argent par l'intermédiaire de son valet La Flèche. Il a en fait emprunté à son propre père. Les deux hommes se disputent violemment.
mon pauvre argent ! mon cher ami ! on m'a privé de toi ; et puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde. Sans toi, il m'est impossible de vivre.
Il crie au voleur, à l'assassin, au meurtrier. « Je suis perdu, je suis assassiné, on m'a coupé la gorge, on m'a dérobé mon argent ! ». Pour lui, se retrouver dépourvu de ses dix mille écus d'or, renvoie à une mort certaine.
Étymologie. Du personnage créé par Molière, Harpagon dont le principal caractère était son avarice. Du latin harpago (« harpon, rapace »), lui-même issu du grec ancien ἁρπαγή harpagế « avidité, rapacité ».
VALÈRE. Valère est un gentilhomme napolitain, valet et intendant d'Harpagon. Il est amoureux d'Elise, la fille d'Harpagon, mais sait qu'elle est promise à quelqu'un d'autre.
Désigne ce qui provoque le rire, ce qui caractérise la comédie et le théâtre en général. Les effets comiques peuvent reposer sur la rupture de la cohésion du texte (langue et discours) ou sur la rupture de la cohérence du texte (organisation, construction globale du texte).
Il utilise les ressources de la langue : répétitions, jeux de mots, calembours, jargon, etc. Il présente des gestes qui font rire: coups, grimaces, chutes, etc. Il présente des rencontres imprévues, des quiproquos, des surprises, des malentendus, etc. Il exagère les défauts, les vices, des personnages.
L'Avare est une comédie de Molière en cinq actes et en prose, adaptée de La Marmite (Aulularia) de Plaute et représentée pour la première fois sur la scène du Palais-Royal le 9 septembre 1668. Il s'agit d'une comédie de caractère dont le personnage principal, Harpagon, est caractérisé par son avarice caricaturale.
Une prétendue conciliation tentée par maître Jacques, cuisinier-cocher d'Harpagon, n'aboutit qu'à aggraver la rupture entre le père et le fils. Sur ces entrefaites, La Flèche — valet de Cléante — s'empare de la cassette où Harpagon cache son trésor.