La Fine de Claire est le produit préféré des consommateurs qui apprécient les huîtres peu charnues. Pendant plusieurs semaines, elle va s'affiner dans les claires, ces bassins argileux peu profonds, qui vont lui permettre d'acquérir une qualité de coquille supérieure à une huître fine de pleine mer.
Qu'elle soit Fine ou Spéciale, l'huître est tout d'abord élevée en pleine mer. La “Fine de Claire” doit son appellation à son mode d'élevage qui veut que, passée la première période en mer, elle est placée dans les champs de claire le temps de son affinage.
3 – L'affinage : huîtres fines de claires et spéciales de claires. Facultatif, l'affinage permet néanmoins d'améliorer la qualité gustative de l'huître.
Les huîtres n°5 sont les plus petites, les n° 0 les plus grosses. Les tailles les plus courantes sont les n°3 et 4.
Les huîtres de Bouzigues: ces huîtres, élevées sur tables dans l'étang de Thau, ont la particularité d'être fondantes et charnues.
Les huîtres peuvent se manger à n'importe quel moment de la journée : le matin, à l'apéritif ou pour le repas. Les vrais amateurs d'huitres apprécient de les déguster sur le port durant la matinée avec un verre de vin blanc. Elles peuvent également être servies pour l'apéritif ou au sein d'un plateau de fruits de mer.
Les huîtres laiteuses
La raison est simple : de mai à août, c'est la période de reproduction des huîtres et elles dégagent une sorte de lait qui n'est rien d'autre que leur semence. C'est cela qu'on appelle une huître laiteuse et cela est valable pour les huitres Diploides.
Oui, cela remonte. C'est un système de comptage qu'avaient développé nos lointains ancêtres pour tout ce qui touchait la vie quotidienne. Ils comptaient tout par douze, et ce, pour une raison très pratique. Le comptage se faisait avec le pouce en comptant les phalanges des autres doigts.
Il s'agit des numéros trois et quatre, c'est-à-dire des huîtres de taille moyenne. «La douzaine de numéro trois coûte actuellement 5 euros et 6 euros la numéro deux», indique Ronan Henry, producteur à Saint-Philibert dans la baie de Quiberon.
Les experts définissent l'huître d'Irlande comme étant l'une des meilleures d'Europe et du monde entier en général. Il faut en manger pour confirmer cette affirmation ! Le pays organise souvent chaque année, durant tout le mois de septembre, une fête pour honorer le savoir-faire des ostréiculteurs irlandais.
Conserver le premier jus
Quand on ouvre une huître, il y a un geste fondamental à ne pas oublier : jeter l'eau qui s'y trouve car elle est très salée.
C'est très simple, pendant les mois contenant un “r”, vous pouvez en manger. Pendant les quatre mois restant (de mai à août), les huîtres se reproduisent. On parlera à ce moment d'huîtres “laiteuses”. Pendant ces 4 mois, elles libèrent naturellement ce lait dans la mer.
Il faut plutôt les croquer pour mieux les savourer et les tuer, estime M. Gonthier. Sinon, l'huître reste vivante deux heures et demie dans l'estomac."
La Fine de Claire est le produit préféré des consommateurs qui apprécient les huîtres peu charnues. Pendant plusieurs semaines, elle va s'affiner dans les claires, ces bassins argileux peu profonds, qui vont lui permettre d'acquérir une qualité de coquille supérieure à une huître fine de pleine mer.
L'Isigny : Une huître pulpeuse, douce et croquante. Cette huître normande, de par son origine, est plus iodée que les huîtres de Marennes. Elle se situe autour des 20 à 30 euros la douzaine. La Creuse fine de Paimpol : Grasse et délicieuse, cette huître bretonne est élevée en pleine mer.
C'est une huître que l'ostréiculteur a sélectionné avant l'affinage pour sa forme régulière, sa rondeur et son épaisseur. Sa concavité, plus prononcée, annonce un volume de chair plus important.
Durant leur élevage, les huîtres Gillardeau reçoivent tous les soins nécessaires favorisant leur développement jusqu'à s'élever au degré de maturité idéale. Les différentes manipulations effectuées permettent par la suite, l'obtention d'une huître de qualité constante, à la chair généreuse et au goût unique.
Si la Chine, avec environ 3,7 millions de tonnes par an (80 % de la production mondiale) et plus généralement l'Asie (Corée du Sud, Japon) sont les premiers producteurs d'huîtres, la France représente 90 % de la production européenne avec 130 000 tonnes par an – ce qui constitue également 50 % de notre filière ...
Et pour être sûr de sa fraîcheur, il suffit de la piquer avec la pointe d'un couteau ou déposer une goutte de citron, l'huître doit alors se rétracter. Si ce n'est pas le cas, cela signifie qu'elle est morte et ne doit donc pas être consommée.
Faisant aujourd'hui référence à une quantité très, voire trop généreuse, l'expression «treize à la douzaine» vient d'Angleterre. Au XIIIe siècle, le roi Henri III avait en effet décidé que tous les boulangers rajouteraient un treizième article pour toute douzaine vendue.
L'huître plate (Ostrea edulis, l'huître traditionnelle locale, qui n'est presque plus exploitée) a une méthode à peine plus folichonne : le mâle, toujours aussi peu passionné, lance ses spermatozoïdes dans l'eau pour qui en veut, et la femelle les attrape au vol pour les féconder.
De même, assaisonnez vos huîtres avec un filet de jus de citron, plutôt qu'avec du vinaigre, car la vitamine C du citron favorise l'assimilation du fer.
En conclusion, ne mangez pas des huîtres si celles-ci sont mortes, c'est-à-dire qui ne bougent pas ou si elles présentent une odeur suspecte (elles doivent dégager une bonne odeur de mer et d'iode).