Non seulement l'eau va diluer l'alcool et ralentir son passage dans le sang, elle va aussi vous remplir l'estomac, ce qui peut contribuer à réduire sa consommation de boissons alcoolisées. Et bien sûr, boire de l'eau permet de compenser l'action déshydratante de l'alcool, à l'origine de la gueule de bois.
Boire de l'eau ? C'est bien, vous devriez le faire plus souvent, c'est bon pour vos reins et donc votre santé, mais cela ne changera rien à votre taux d'alcoolémie.
En effet au Moyen Age, il était fréquent d'allonger le vin avec de l'eau. C'était une manière de rendre la boisson moins enivrante et plus désaltérante. Les médecins recommandaient de boire la plupart des vins coupés d'un peu d'eau.
Whiskies et rhums contiennent déjà de l'eau
Mais juste avant l'embouteillage, c'est avec de l'eau pure que l'on vient couper le whisky, faisant descendre le taux d'alcool à 40 %. Même chose pour le rhum : après obtention de la mélasse, ce mélange est dilué…
En effet, si on se méfie rapidement des alcools forts, la teneur en alcool plus “raisonnable” se révèle traître "Quelque part au milieu (du spectre de l'alcool) se trouve le xérès et le porto. C'est le meilleur moyen de se saouler très vite, parce que c'est environ 20% et cela n'empêche pas sa propre utilisation."
Les molécules d'alcool perturbent en effet la production de vasopressine par le cerveau, une hormone qui régule l'activité des reins. Lorsqu'une personne est ivre, ses reins sont perturbés et produisent trop d'urine et évacuent donc de grandes quantités d'eau.
Le foie élimine plus de 80% de l'alcool ingéré, par transformation en acétaldéhyde par trois enzymes, alcool déshydrogénase (ADH), cytochrome P450 (le CYP2E1) et catalase. L'acétaldéhyde est ensuite oxydé en acétate par l'aldéhyde déshydrogénase (ALDH).
Or, selon l'addictologue Amine Benyamina, contacté par Libé, «l'alcool ne reste en aucun cas quarante jours dans le sang. En moyenne, selon la corpulence, le sexe et le régime alimentaire, on évacue de 0,1 gramme à 0,15 gramme d'alcool dans le sang par heure».
Prenez un grand bain chaud : l'eau chaude va activer le foie et les reins afin d'éliminer rapidement l'alcool et les toxines. La peau, en transpirant, va également évacuer un maximum de déchets (la peau est notre émonctoire le plus étendu et donc est capable d'évacuer beaucoup de toxines à la fois !).
Il n'existe pas de « truc » pour diminuer plus rapidement le taux d'alcoolémie. Sa diminution se compte nécessairement en heures selon la quantité bue. Après avoir bu un verre, il faut 30 minutes pour que le taux soit au plus haut (1h si c'est pendant un repas).
Après 4 verres d'alcool (par exemple de vin) et un taux maximum estimé à 0,7g/L dans le sang, il faut en moyenne 2 heures après avoir atteint le taux maximum (pour un homme en bonne santé de 70 kg) pour revenir sous les 0,5g/L.
vant la fête, mangez des aliments riches en matière grasse, qui ralentissent l'absorption de l'alcool, et pensez à manger régulièrement tout au long de la fête pour ralentir le passage de l'alcool dans le sang, en évitant les aliments trop salés qui donnent soif.
Faux. Boire beaucoup d'eau ou diluer l'alcool dans les jus de fruits ne fait pas consommer moins d'alcool. De même, manger en buvant permet bien de ralentir l'assimilation de l'alcool, mais là aussi, les unités d'alcool ingérées restent bien entendu identiques.
Le whisky détruit les cellules hépatiques
Pendant très longtemps, la première cause du cancer du foie a été la cirrhose alcoolique.
Entre 0,5 g/L et 0,8 g/L
Dans l'Hexagone, il est interdit de conduire un véhicule dès lors que l'on présente une alcoolémie supérieure ou égale à 0,5 g/L (0,2 g/L pour les permis probatoires).
En France, la cirrhose du foie provoque environ 15 000 décès par an et l'âge moyen du diagnostic est 55 ans.
Effet bénéfique : la consommation d'alcool (légère à modérée) peut offrir une protection contre les maladies coronariennes aux personnes âgées de 40 ans et plus. L'alcool aide à augmenter le taux de bon cholestérol dans le sang. Par conséquent, il peut contribuer à la réduction de plaques dans les artères.
Le vin s'est avéré moins délétère pour le foie que la bière et les alcools forts. Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
Celle qui cumule le plus de mauvais points est sans aucun doute la bière qui possède un fort index glycémique. Or, le sucre est stocké sous forme de graisses dans l'organisme, d'où l'expression « ventre à bière ». En outre, la bière contient du dioxyde de carbone qui provoque des gaz et des ballonnements.
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
La raison est très simple : on retrouve du gaz carbonique dans la bière, car il s'agit d'une boisson gazeuse. Lorsque l'on boit une bière, on peut d'ailleurs constater que notre ventre a tendance à se gonfler, car ce gaz carbonique va distendre l'estomac et donc créer ce ventre à bière, mais d'abord temporairement.
Les alcools qui détendent : vin rouge et bière
Pour le moment pourtant, aucune étude n'a cherché à vérifier si l'hormone se retrouve aussi dans le vin après fermentation.
Si vous voulez vous enivrer rapidement, buvez des boissons très alcoolisées. En général, la teneur en alcool d'une boisson est visible sur le côté de la bouteille. Un pourcentage élevé signifie que la boisson va enivrer plus vite X Source de recherche . Les bières très alcoolisées contiennent entre 15 et 18 % d'alcool.