Pourquoi est-ce important d'apprendre à dire non
Savoir dire non, c'est arrêter de faire passer les besoins des autres avant ses propres besoins. Savoir dire non, c'est reprendre de l'estime pour soi-même, de la valeur en temps que personne. Savoir dire non, c'est accepter de ne pas être un.
Apprenez à mettre les formes, mais tenez bon si votre interlocuteur insiste. Gardez en tête quelques formules faciles pour affirmer votre refus, comme « je suis désolée mais je ne peux vraiment pas t'aider », ou « non, je ne suis pas disponible », ou encore « non, je ne veux pas ».
Pourquoi est-ce difficile de dire non et de s'affirmer ? Tout d'abord, la plupart du temps, la peur d'être rejeté, de ne pas être apprécié, ou bien celle de se tromper, de faire un mauvais choix. Cette tendance vient d'un besoin commun à beaucoup d'êtres humains : le besoin d'appartenance et d'intégration sociale.
Refuser d'aller où on ne veut pas, affirmer ses choix, se faire respecter, ne pas céder aux pressions... Pour tout cela, il faut oser "dire non", que ce soit à des copains, des parents, des collègues, des profs ou d'autres encore.
Les personnes introverties disent oui par peur d'être rejetées. La peur de dire non concerne également les personnes extraverties. Par ailleurs, la peur d'être rejetée n'est qu'une des multiples peurs qui maintiennent en place la problématique.
La capacité d'une personne à dire non est d'abord conditionnée par les limites établies par son éducation et son expérience. Si enfant, elle n'a pas été écoutée, si son refus a rarement été accepté, elle aura d'autant plus de mal à oser dire non car elle ne se pense pas légitime.
Il est également possible de formuler une réponse négative en positivant. 'Un tout grand merci pour votre proposition et votre geste, mais je ne peux vraiment y donner suite. ' Vous avez donc plus ou moins neutralisé l'autre, qui plus est en le remerciant. Généralement, il n'insistera plus par la suite.
Contentez-vous de dire « Non, je ne peux pas » ou « Non, je ne veux pas ». En justifiant de suite votre refus, vous pouvez compliquer la situation, vous emmêler les pinceaux et vous mettre tout seul dans l'embarras. De plus des justifications à outrance entraînent la méfiance. Mieux vaut rester concis donc.
Essayez de ne pas dire non d'emblée.
Dites plutôt clairement ce qui vous tracasse et pourquoi vous n'acceptez pas. Si, par exemple, votre patron vous demande de travailler sur un autre projet alors que vous êtes déjà débordé, ne dites pas simplement que vous ne pouvez pas l'intégrer à votre emploi du temps déjà chargé.
Pourquoi j'accepte toujours tout : parce que je veux être indispensable. Si certains d'entre nous ont peur de dire Non et de passer pour un égoïste, d'autres ont une approche plus positive : dans ce cas, nous acceptons tout dans le but de nous rendre importants, et même indispensables.
C'est le droit de s'affirmer !
En fait, dire les choses ne consiste en rien d'autre qu'à s'affirmer, c'est-à-dire à se comporter en nous respectant tel que nous sommes, si possible en toute situation. C'est vrai, exprimer son avis, son désaccord ou encore son accord n'est pas toujours chose facile, et pour cause !
En conclusion : quelqu'un qui ose dire 'oui' systématiquement est vite considéré comme plus positif, plus sympa et plus communicatif. Alors, commencez par dire 'oui'. Cela vous offre des perspectives évidentes pour la suite.
Pour beaucoup de personnes, rien n'est plus difficle que de dire non. Marie-Laurence de Bellefroid, psychothérapeute, nous dit pourquoi il est important d'oser le faire. Publié: 13 mai 2021 à 10h03 Temps de lecture: 5 min Partage : Ce sont trois lettres que beaucoup de personnes redoutent.
Dites non dès que possible. Le plus rapidement vous indiquez votre refus, le plus il sera facile pour le destinataire de le recevoir avec l'espoir de recevoir des «oui» de ses autres invités. Remerciez la personne de vous avoir invité. Si vous avez un autre engagement, mentionnez-le au début de votre conversation.
Ne pas se justifier
Dites simplement que vous ne pouvez pas, sans vous justifier et sans mentir, au risque de donner l'impression que votre refus n'est pas légitime. Vous avez le droit d'être fatigué, vous avez le droit de vouloir rester chez vous, vous avez le droit de dire non à ce que vous voulez.