Quand au terme « pain au chocolat » il serait plus récent. D'après Nicolas Berger, auteur d'une encyclopédie du chocolat (Chocolat, mots et gestes) publié aux éditions Alain Ducasse, le mot pain au chocolat désignait à l'origine un morceau de pain dans lequel on fourrait un bout de chocolat pour le goûter des écoliers.
Le « pain au chocolat » ou « chocolatine » est une viennoiserie imaginée par les Autrichiens August Zang et Ernest Schwarzer. C'est en fait une version au chocolat du croissant issue des premiers croissants qu'ils vendaient entre 1837 et 1839 dans leur Boulangerie viennoise à Paris.
En effet, les croissants fourrés au chocolat s'y vendaient sous le nom de Schokoladencroissant, nom que les Français auraient petit à petit déformé en Schokoladen puis finalement en… chocolatine.
On poursuit la lecture de sa carte de France : « Sur la majeure partie du territoire français, on parle de « pain au chocolat ». « Chocolatine » appartient à un grand quart sud-ouest. » Ce qui n'empêche pas certaines chaînes de boulangerie d'y utiliser le terme « pain au chocolat », même s'il est minoritaire.
Quel que soit le nom qu'on lui donne, cette viennoiserie est constituée d'une pâte levée feuilletée – comme celle du croissant – enroulée sur une ou plusieurs barres de chocolat.
À Marseille, comme dans une grande partie du pays, le pain au chocolat est roi. Mais attention, dans le sud-ouest, si vous vous y rendez, notre meilleur ami du petit déjeuner se dit "chocolatine".
Pourquoi dit-on chocolatine alors ? Ces pâtisseries viennoises sont à l'époque faites à base de pâte à brioche et de chocolat.
Soucieuse de soutenir le sud-ouest de la France, le Québec a choisi le mot «chocolatine» plutôt que «pain au chocolat» pour nommer la fameuse viennoiserie matinale. Alors que certains cherchent juste le meilleur moyen de remplir leur estomac, d'autres s'intéressent aux noms.
Pourquoi en Belgique un pain au chocolat est appelé une couque ?
Puisque les viennoiseries s'exportent partout dans le monde, on peut aussi trancher en voyant comment les étrangers en parlent. On sait qu'au Canada, via le Québec, on dit plutôt chocolatine. Dans les pays germanophone, on emploie plus volontiers le terme « Schokoladencroissant ».
Dans le Nord aussi, on y apporte une petite spécificité : on dit « petit pain au chocolat », voire « couque au chocolat », aussi répandu en Belgique. A l'Est, une petite zone frontalière évoque ainsi le « croissant au chocolat ».
Une chocolatine est un terme employé au Canada et dans certaines régions françaises pour désigner une pâtisserie fourrée au chocolat. C'est en fait une pâte feuilletée contenant deux barres de chocolat. En France, on parle plutôt de pain au chocolat.
En Corse c'est Ni Chocolatine, Ni pain au chocolat.
Une tradition fait de Marie-Antoinette d'Autriche, originaire de Vienne, celle qui aurait officiellement introduit et popularisé en France le croissant à partir de 1770, d'où le nom de viennoiserie.
Egypte. On attribue l'invention du pain aux Egyptiens en 3000 avant JC. En effet en Egypte ancienne, on trouve déjà l'ancêtre de notre pain quotidien à base d'eau, de farine, de sel et de levain.
Contrairement aux idées reçues, le croissant n'est pas une pâtisserie qui a été créée en France, mais en Autriche. Plus particulièrement dans la ville de Vienne. Selon une des légendes racontées sur le sujet, ce produit du petit-déjeuner est né lors du siège de la ville par les Turcs, en 1683.
À cette époque, l'Aquitaine était anglaise et notre ennemi héréditaire, friand de cette gourmandise, française donc et non autrichienne, se serait régalé de « chocolate in bread «. L'expression serait devenue avec le temps « chocolate in «, puis « chocolatine ».
en effet, la production d'un bien nécessite d'utiliser des ressources naturelles car pour produire un pain au chocolat, il faut de la farine qui provient du blé, de l'eau, provenant de la rivière par exemple, du chocolat provenant du vrai cacao, et du fromage provenant du lait de la vache.
Selon un sondage IFOP mené auprès d'un échantillon de 1009 personnes, âgées de 18 ans et plus, 84% des Français préfèrent déguster des «pains au chocolat». Les «chocolatines», elles, ne retiennent que 16% des suffrages.
L'histoire du chocolat remonte à 4 000 ans, dans l'antique Méso-Amérique qui incluait entre autres le Mexique d'aujourd'hui, où les premiers cacaoyers ont été trouvés. La civilisation Olmèque, l'une des plus anciennes d'Amérique latine, a été la première à transformer le cacao en chocolat.
S'excluant du débat, les Alsaciens l'appellent petit pain, tout comme les habitants du Nord-Pas-de-Calais. Autre originalité de la région, le petit pain est parfois saupoudré de sucre glace ou glacé au sucre. Plusieurs théories affirment qu'il s'agit d'une influence germanique.
En France, en Amérique du Nord et en Europe du Nord, on appelle pain aux raisins un petit pain sucré qui contient des raisins secs, plus proche du pain traditionnel, qui n'est donc pas une viennoiserie.
Si vous êtes nouveau dans notre belle ville de Strasbourg, vous avez dû remarquer qu'on ne dit pas « pain au chocolat » ou « chocolatine », mais bien « petit pain », voire « petit pain au chocolat ». Ah ces Alsaciens !
Le petit pain porte différents noms selon les pays : Kaiserkemmel en Autriche, Brötchen en Allemagne, houska en République tchèque, chipa en Argentine et au Paraguay, pão de queijo au Brésil... Les petits pains chinois ont souvent une forme de cône et de rond, voire de rose.
Il est vaincu par l'« Orbe tourbillonnant » de Konohamaru avant d'affronter Naruto qui le détruit avec sa « Furie de l'orbe ».