En cause, la vague de chaleur de ces derniers jours associée à une perturbation venue du nord que l'on appelle la goutte froide. "On a de l'air chaud qui s'est accumulé en basse couche, et en plus, avec les nuages qui se rapprochent, on a de l'air très froid en altitude.
La vapeur d'eau se condense jusqu'à former des gouttelettes d'eau ; lorsque ces dernières continuent leur ascension, elles finissent par congeler. Les particules de glace ainsi formées grossissent peu à peu en faisant des allers et retours dans le nuage, sous l'effet des courants ascendants et descendants.
La grêle se forme dans un nuage d'orage en présence d'une importante quantité d'eau en surfusion (eau liquide alors que la température est inférieure à 0°C). Lorsque ces gouttes d'eau rencontrent une impureté (poussières, pollens,..) la cristallisation s'effectue et le grêlon se forme.
Dès que les gouttes d'eau ont une température de -13 °C, elles se transforment en noyau glacé, c'est le début du grêlon. Ce noyau se trouve entouré de vapeur d'eau et de gouttes d'eau qui sont restées liquides malgré leur très basse température (phénomène physique de la surfusion).
Elle se forme spécifiquement dans les cumulonimbus ; un nuage de forte extension verticale dû à l'instabilité de l'air où les puissants courants ascendants soulèvent rapidement en altitude de l'air très humide qui se condense puis gèle en montant à la suite du refroidissement rapide.
Comme nous l'avons expliqué, l'effet des températures. Les plus chauds se produisent généralement pendant la journée, pas la nuit. La nuit, il n'y a pas tellement d'évaporation, à part le sol considérablement plus froid. Tout cela fait que la grêle passe inaperçue.
Les averses de grêle nocturnes sont moins nombreuses mais des chutes dévastatrices peuvent encore se produire notamment en début de nuit.
La grêle se produit dans les nuages orageux élevés, lorsque l'air chaud et riche en eau monte rapidement. Plus l'air est élevé dans notre atmosphère, plus il fait froid. En règle générale, vous pouvez vous rappeler que la température chute de 1°C tous les 100 mètres d'altitude.
Ce mois de juin 2021 est marqué par les orages, la pluie et la grêle. Cette dernière est un véritable fléau pour les cultures agricoles. Très présente entre avril et octobre, la grêle se forme au sein des cumulonimbus à partir de grêlons.
Pourquoi une telle taille de grêlons ? Les grêlons de grande taille (dépassant 5 cm de diamètre) observés lors de l'épisode de grêle de la nuit du 22 au 23 mai sont dus à des phénomènes orageux particulièrement intenses. En effet, les cumulonimbus les plus violents génèrent les plus gros grêlons.
L'apparition de grêle est liée à un nuage d'orage, le cumulonimbus (nuage à croissance rapide pouvant atteindre 15 km de haut). Dans ce nuage d'orage, les gouttelettes d'eau se déplacent aléatoirement de haut en bas pendant un certain temps.
De 0,43 au Cap-Béar, dans les Pyrénées-Orientales, il atteint 10 à Brest, située à l'extrême ouest de l'Hexagone. Ce sont les régions situées au nord-ouest d'une ligne Pau-Nancy qui enregistrent la plus forte fréquence de chutes de grêle.
Le grêlon atteint parfois plus de 10 centimètres, c'est-à-dire la taille d'un pamplemousse. La grêle peut frapper le sol à 130 km/heure. Elle peut donc provoquer des dégâts graves aux cultures, aux maisons et aux véhicules, ainsi que des blessures aux personnes et aux animaux.
Les épisodes de grêle se produisent en général lors d'orages violents, au sein de cumulonimbus. À l'intérieur des cumulonimbus, il existe de forts courants ascendants et descendants entre la base, chaude et humide, et le sommet très froid du nuage.
Orage de grêle : pourquoi l'état de catastrophe naturelle n'est-il pas reconnu partout ? La grêle n'a rien à voir avec l'état de catastrophe naturelle.
LES ALEAS CLIMATIQUES ASSURES : LA GRELE
Les nuages d'orages (cumulo-nimbus) donnent parfois de la grêle et non de la pluie. Les grêlons sont des grains de glace plus ou moins ronds. Ils se forment à partir de cristaux de glace brassés verticalement par de violents courants d'air au sein du nuage.
L'actuel détenteur du record du plus gros grêlon en Amérique du Nord est un grêlon tombé près de Vivian, dans le Dakota du Sud, le 23 juillet 2010. Celui-ci pesait 879 grammes et avait un diamètre de 203 millimètres!
La vitesse de chute des grêlons est de l'ordre de grandeur des vitesses des courants ascendants dans les orages, soit couramment 50 à 100 km/h (tableau des caractéristiques moyennes des grêlons).
"Les grêlons ont souvent une forme arrondie mais il peut arriver que non, explique-t-on à Météo France à Tarbes. C'est surtout lié à la puissance de l'orage, qui va capter l'énergie du sol. Ensuite c'est un mécanisme assez complexe au cœur du cumulonimbus, avec des mouvements ascendants et descendants.
1. Précipitation sous forme de grains de glace ou grêlons d'un diamètre moyen de 0,5 à 2 cm, accompagnant parfois les orages. 2. Grande quantité de choses qui tombent dru : Une grêle de balles.
Les grêlons se forment dans les cumulonimbus, nuages d'orage qui apparaissent surtout l'été. Ces derniers sont chargés de particules de glace et de gouttelettes d'eau tourbillonnantes. Lorsqu'elles se percutent, l'eau gèle instantanément autour des noyaux de glace, les faisant grossir peu à peu.
Dégâts causés pas la grêle
Une toiture PREFA en surface stucco résiste sans problème aux grêlons de petite taille. Cependant, lors d'événements climatiques extrêmes, le diamètre des grêlons peut atteindre jusqu'à 60 millimètres, soit la taille d'une boule de billard.