Se retenir fréquemment d'uriner accentue aussi le risque de calculs rénaux (lithiase urinaire), au niveau des reins, de la vessie ou de l'urètre. Ces derniers peuvent obstruer les canaux urinaires et provoquer de vives douleurs.
L'incontinence par regorgement
Lorsque la capacité de la vessie est dépassée, les fuites urinaires vont apparaître sans que le patient ne puisse contrôler le phénomène. Cette incontinence est le plus souvent due à un obstacle par une hyperplasie bénigne de la prostate (adénome) de prostate.
Il y a au moins deux bonnes raisons d'évoquer d'éventuels problèmes d'urgenturie avec son médecin. D'abord, l'urgenturie peut être le signe d'alerte d'une autre maladie: hypertrophie bénigne de la prostate, cystite, calcul vésical, polypes dans la vessie, voire cancer.
La polyurie n'est pas un symptôme à prendre à la légère : elle peut être le signe de pathologies potentiellement graves et entrainer, si elle n'est pas correctement prise en charge, une déshydratation rapide.
le surpoids et l'obésité ; la constipation chronique ; la toux chronique ; la prise de certains médicaments, surtout si la personne en prend plusieurs (par exemple des diurétiques , des sédatifs ...)
Le symptôme le plus évocateur du cancer de la vessie est la présence de sang dans les urines ou hématurie, qui peut toutefois être présente dans d'autres maladies. Le cancer est détecté par des analyses d'urine et des examens d'imagerie médicale.
Prostate et envie fréquente d'uriner
Chez l'homme, la pollakiurie peut être due à différents troubles de la prostate : un adénome de la prostate ; un cancer de la prostate ; une prostatite (infection de la prostate).
Les causes de pollakiurie sont très nombreuses, dépendent du sexe et de l'âge. Le contexte dans laquelle elle survient oriente souvent le diagnostic du médecin. Les causes les plus fréquentes sont les infections urinaires, l'incontinence urinaire, l'hypertrophie bénigne de prostate et les lithiases urinaires.
Le stress et l'anxiété en cause
Elles présentent en premier lieu un besoin trop fréquent d'uriner. Ces personnes ressentent la moindre tension de la vessie et dès qu'elle se remplit, la tension devient insupportable. Elles perçoivent cela comme un besoin pressant d'uriner alors que la vessie n'est pas pleine.
– Détendez-vous et prenez de grandes respirations. – Encouragez-vous en répétant des phrases telle que : «Je contrôle ma vessie.» – Contractez aussi fort que possible votre plancher pelvien pendant 8 secondes ou faites huit contractions courtes et rapides.
Certains médicaments permettent de réduire les contractions de la vessie. Ils sont donc utiles en cas d'incontinence urinaire d'urgence : l'oxybutynine (Oxybutynin® et Ditropan®, par exemple), le flavoxate (Urispas®) et la toltérodine (Detrol®).
L'incontinence urinaire est souvent liée à un problème médical ou une conséquence des traitements chirurgicaux de la prostate, pouvant être en lien avec une hypertrophie bénigne de la prostate ou l'ablation de la prostate suite à un cancer.
Envie fréquente d'uriner chez l'homme
Chez l'homme, la pollakiurie peut être due à différents troubles de la prostate : un adénome, un cancer ou une prostatite (infection de la prostate). Une consultation médicale et des examens complémentaires sont nécessaires pour faire le diagnostic.
Les causes « physiques »
Une obstruction physique chronique, à un ou plusieurs endroits, de l'urètre, du col de la vessie ou du méat urinaire conduit à des problèmes de fuites urinaires chez l'homme. Cela peut être dû à une augmentation du volume de la prostate du patient, qui fait pression sur l'urètre.
Les infections des voies urinaires sont la cause la plus courante de la fréquence urinaire chez les femmes et les enfants. Un diabète sucré non contrôlé est la cause la plus fréquente de la polyurie. L'hyperplasie bénigne de la prostate est une cause fréquente chez les hommes de plus de 50 ans.
L'eau minérale de la marque Hépar
Il est primordial de boire au minimum 1,5 litre d'eau par jour, surtout si vous êtes particulièrement sensible aux cystites. L'Hépar est généralement recommandée car il s'agit d'une eau composée de minéraux qui réduit les risques de constipation.
Après 18 heures, il est préférable de réduire autant que possible sa consommation d'eau et autres liquides. L'absorption de boissons irritantes pour la vessie, comme l'alcool, le café et les sodas, est déconseillée plusieurs heures avant le coucher. Les tisanes, fortement diurétiques, sont également à éviter le soir.
En cas d'hyperactivité vésicale, ce système est déréglé : la vessie se contracte trop souvent, avant qu'elle ne soit pleine. Les patients décrivent des envies soudaines d'uriner, irrépressibles, difficiles voire impossibles à maîtriser, et une pollakiurie (plus de 8 mictions par jour).
Selon le site WebMD, on considère qu'il est normal d'aller vider sa vessie entre quatre et huit fois par période de 24 heures. Certains facteurs peuvent toutefois influer sur ces chiffres: une trop grande absorption de liquide, par exemple, va de toute évidence vous pousser à aller plus fréquemment aux toilettes.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
Souvent, le cancer du rein se développe sans provoquer de symptôme particulier. Néanmoins, il arrive qu'un cancer du rein entraîne une hématurie, c'est-à-dire la présence de sang dans les urines, une douleur dans le flanc ou qu'il se matérialise par une masse palpable au niveau des lombaires.
Il s'agit d'une descente de la vessie dans le vagin, la paroi du vagin s'étire pour laisser la place à la vessie. Les principaux symptômes sont : impression de masse ou de pression dans le vagin, sensation d'irritation dans le vagin, impression de ne pas bien vider sa vessie.
Qu'est-ce qu'une vessie hyperactive ? Une vessie hyperactive décrit une série de problèmes liés à l'urgence d'uriner. Notez que cette affection n'implique pas de fuites urinaires ou des accidents nocturnes. Cela signifie simplement que la personne ressent un besoin plus fréquent de vider sa vessie.