à la moelle épinière puis au cerveau via des fibres nerveuses. "Or, plus les tissus souffrent longtemps, plus les fibres nerveuses vont devenir sensibles et réactives, plus la moelle épinière sera 'perméable' à la douleur et moins le cerveau sera capable de contrôler la sensation douloureuse", décrit le Dr Lévêque.
Elles peuvent être brutales, fulgurantes, épisodiques ou bien continues. Elles peuvent survenir en l'absence de toute stimulation ou, plus souvent, lors de stimulations habituellement non douloureuses : effleurement, courant d'air, contact avec un tissu, etc. Elles sont aggravées par le froid ou les émotions.
La relaxation (ou biofeedback) De nombreuses techniques de relaxation peuvent être utilisées dans le traitement de la douleur chronique. On peut s'habituer à sentir sa douleur calmement, sans la combattre, en en prenant conscience comme pour une sensation habituelle. On élimine ainsi la réaction anxieuse.
Un bain à l'eau tiède, les compresses chaudes et les bouillottes contribuent à apaiser les douleurs et spasmes musculaires et la raideur articulaire. Demandez au médecin de vous fournir des directives sur l'utilisation de la chaleur. N'appliquez pas de chaleur sur les nouvelles blessures ou plaies chirurgicales.
Parmi les antidouleurs naturels les plus populaires en France, on retrouve l'arnica, le curcuma, le gingembre et la lavande. Ces plantes sont connues pour leurs propriétés anti-inflammatoires et analgésiques.
En cas de douleur, le premier antalgique à utiliser est le paracétamol, car il a le rapport bénéfices-risques le moins élevé. Il ne faut pas en consommer plus de 3 grammes par jour, ce qui revient à une dose maximum de 1 gramme de paracétamol toutes les huit heures.
Mais imaginez une douleur qui ne s'arrête jamais, même après guérison, et où le moindre contact devient insupportable. La souffrance chronique est due à un dérèglement des circuits de la douleur, qui déclenchent en permanence une fausse alerte, dite neuropathique, due à un dysfonctionnement des nerfs.
On parle alors de dépendance physique et c'est une réaction physique normale. Quand c'est le moment de cesser de prendre des antidouleurs comme les opioïdes, l'équipe de soins en réduit peu à peu la dose afin de donner le temps au corps de s'y adapter.
La douleur chronique survient parfois lorsque les nerfs deviennent plus sensibles à la douleur. Par exemple, la cause initiale de la douleur peut stimuler de façon répétée les fibres et cellules nerveuses qui détectent, envoient et reçoivent les signaux de douleur.
L'acceptation de la douleur est accessible à tous, c'est une habileté qui s'acquiert, il suffit de pratiquer des exercices très simples, comme, par exemple, la "respiration au cœur de la douleur" qui permet de développer une plus grande intimité avec la douleur, et ainsi de la soulager.
Colique néphrétique
Aucune position ne soulage, ce qui fait dire en faculté de médecine : « colique néphrétique, patient frénétique ».
Le doigt est la partie la plus sensible du corps. En cas d'amputation sans anesthésie, celle-ci provoque une douleur très intense. À terme, celle-ci ne supprime même pas forcément la douleur. Il s'agit du phénomène du « membre fantôme ».
La piqûre de la fourmi «balle de fusil»
L'animal qui provoque la plus forte douleur ne fait pas plus de trois centimètres. La Paraponera, plus connue sous l'appellation de fourmi «balle de fusil» est célèbre pour la souffrance extrême provoquée par sa piqûre.
Les antalgiques : du paracétamol à la morphine ; Certains antidépresseurs et antiépileptiques, pour traiter les douleurs d'origine neuropathiques ; Les co-antalgiques, pour renforcer ou compléter l'efficacité du traitement.
La douleur psychosomatique est bien réelle, c'est une véritable douleur qui est ressentie même s'il n'existe pas de causes physiques. Elle nécessite comme toute autre douleur une prise en charge spécifique. Les personnes qui sont submergées psychologiquement expriment leurs émotions à travers le corps.
Une douleur mentale (psychologique) intense «insupportable» est définie comme un sentiment émotionnellement extrêmement aversif qui peut être ressenti comme un tourment. Il peut être associé à un trouble psychiatrique ou à un traumatisme émotionnel grave tel que la mort d'un enfant.
La neurostimulation transcutanée
Cette technique est utilisée en cas de douleurs chroniques résistantes aux traitements antalgiques usuels. Elle est efficace et présente peu d'effets indésirables. Dans certains cas, il est possible d'implanter chirurgicalement l'ensemble du dispositif sous la peau du patient.
« L'alimentation, le sport, l'hydratation et le sommeil sont la base d'un cerveau bien reposé. » Paradoxalement, le sommeil peut être à la fois la cause et la conséquence de la fatigue. « Un mauvais sommeil peut être un signe avant coureur qu'il est temps de reposer votre cerveau », précise Anaïs Roux.
C'est l'amygdale centrale qui serait responsable de l'évolution de la douleur. Selon le comportement adopté - stress ou distraction -, les cellules de l'amygdale centrale n'expriment pas les mêmes neurotransmetteurs.
Bon à savoir : l'association du paracétamol et de l'ibuprofène potentialise l'action antalgique et antipyrétique de chacun des deux médicaments.
En première ligne sur la liste noire : l'OxyContin, médicament antidouleur à base d'opium – deux fois plus puissant que la morphine – fabriqué par l'influent laboratoire Purdue. Lancé en 1996 à grand renfort de publicité, l'OxyContin a rapidement envahi les pharmacies des particuliers.
Le gel Voltaren - C'est l'un des gels anti-inflammatoires les plus populaires sur le marché. Il est connu pour son efficacité à soulager rapidement la douleur et à réduire l'inflammation. La pommade Ibuleve - Elle contient de l'ibuprofène, qui est reconnu pour ses propriétés anti-inflammatoires et analgésiques.
Lait d'or ou curcuma latte : une boisson anti-inflammatoire
Enrichir éventuellement la boisson avec 1 cuillère à café d'huile de coco et/ou de miel. Chauffer et couper le feu quand la préparation frémit. A boire chaude ou tiède.