Des substances de synthèse très problématiques pour la santé humaine et environnementale sont ainsi interdites en agriculture biologique. C'est par exemple le cas du SDHI, un fongicide très présent dans les céréales et les fruits, qui vise à éliminer les champignons en bloquant la respiration de leurs cellules.
Les produits vendus sous le label “bio” regorgent souvent de graisses, de sucres, de sel et d'additifs. Ils en contiennent parfois même plus que les produits industriels traditionnels.
Les inconvénients de l'Agriculture Biologique
Une limitation des rendements qui le rend encore un peu cher si on l'achète en grande surface même en importation de pays où le label est quelque peu détourné. Une charge de travail plus importante pour le producteur.
Moins de cancers, moins de risques de surpoids ou d'obésité, moins de pesticides dans les urines : les mangeurs de bio seraient en meilleure santé. Ces résultats paraissent logiques, presque naturels, encore fallait-il les documenter scientifiquement.
L'idée que l'agriculture biologique n'utilise pas de pesticides du tout est assez répandue, mais c'est en fait une idée reçue. En réalité, l'agriculture biologique utilise bien des pesticides.
Le bio garantit une meilleure protection de l'environnement
Rotation des cultures, engrais verts, recyclage des matières organiques, interdiction des pesticides de synthèse et des OGM… l'agriculture bio contribue à préserver des sols vivants et fertiles, à améliorer la qualité de l'eau et à préserver la biodiversité.
- Le refus d'utiliser des intrants chimiques préserve les sols et les nappes phréatiques. - L'agriculture biologique consomme moins d'eau et d'énergie que l'agriculture dite "conventionnelle". Inconvénients : - Les rendements de l'agriculture biologique sont moins importants que ceux de l'agriculture conventionnelle.
La première limite est qu'il est tout simplement utopique de vouloir supprimer à 100% les résidus chimiques des aliments bio. L'environnement peut facilement être un contaminant (une route même éloignée, la pollution de l'air et de la pluie, les intoxications de sols voisins sont quelques exemples).
Pour cause, un produit bio a une valeur perçue nettement plus élevée qu'un produit issu de l'agriculture conventionnelle. On les estime meilleurs pour la santé, plus sains d'un point de vue nutritionnel et meilleurs pour l'environnement.
L'absence d'utilisation de produits chimiques de synthèse (engrais azoté, pesticides) réduit le coût de dépollution de l'eau; La qualité sanitaire des produits bio contribue à la santé des consommateurs et n'engendre pas de coût supplémentaire pour la santé publique (cancers liés à l'usage de pesticides).
La différence entre les aliments biologiques et non biologiques (traditionnels) réside dans la façon dont ils sont produits. Par exemple, les aliments biologiques comme les légumes, les fruits, les œufs, le lait et la viande sont produits sans : Pesticides, herbicides et engrais synthétiques (artificiels).
Un produit bio comporte au moins 95% d'ingrédients issus de l'agriculture biologique et n'a pas été arrosé par des engrais ou des pesticides synthétiques. Les pesticides naturels sont en revanche autorisés. Or, naturel ne veut pas dire inoffensif.
Le terme "bio" désigne un produit ou une denrée issus de l'agriculture biologique. Le mode de production agricole est naturel et n'utilise aucun produit chimique de synthèse, comme les pesticides, les herbicides chimiques, les fertilisants artificiels ou les hormones de croissance, ni d'OGM.
Bien qu'en anglais le terme « organic » signifie biologique en français « organique » ne veut pas dire biologique. En effet, les composés organiques sont des substances chimiques dont au moins un des éléments est du carbone et ils peuvent être d'origine naturelle ou synthétique.
aucune utilisation de produits chimiques de synthèse (pesticides, engrais, désherbants...) aucune utilisation d'OGM. respect du bien-être animal (transport, conditions d'élevage, abattage…) pour les produits transformés, une quantité de 95 % au moins des ingrédients issus de l'agriculture biologique.
Ses effets négatifs sont graves et se incluent notamment la pollution et la dégradation des sols, de l'eau et de l'air, mais elle a aussi des effets positifs : les cultures et les sols absorbent les gaz à effet de serre, par exemple, et certaines pratiques agricoles atténuent les risques d'inondation.
Le respect de l'environnement est l'un des objectifs de l'agriculture biologique et l'une des motivations pour bon nombre de consommateurs. En prohibant l'utilisation des pesticides et d'engrais chimiques, ce sont aussi les écosystèmes environnants qui sont préservés.
L'agriculture biologique offre plusieurs options pour documenter les transitions technologiques vers de nouveaux modèles de production, même si elle présente des aspects controversés : faiblesse des rendements, accessibilité aux normes, valeurs des écobilans ou accroissement du travail.
Les agriculteurs peuvent utiliser des produits créés par les humains pour traiter leurs cultures et éviter qu'elles soient malades. Les éleveurs en agriculture conventionnelle peuvent quant à eux utiliser certains médicaments pour soigner leurs animaux que les éleveurs en bio eux ne peuvent pas utiliser.
«Le bio a pour particularité de se vendre dans une grande diversité de circuits», souligne l'Agence bio. Les grandes surfaces fournissent 70 % de leur nourriture aux Français, mais seulement 50 % dans le bio. La vente directe à la ferme et les boutiques d'artisans et de commerçants représentent 18 % des ventes.
Début 2022, en France, un travail d'analyse de Générations Futures sur les données de la DGCCRF montre que sur les échantillons prélevés en 2019 et 2020, 8,8 % des fruits, légumes et céréales bio contiennent des résidus de pesticides contre 63,1 % pour leurs homologues "conventionnels", c'est 8 fois moins !