Et oui, si l'on trinque c'est pour s'assurer que le contenu du verre ne contient pas de poison. Pourquoi donc ? Parce qu'en trinquant, en trinquant fort, le contenu des verres est censé se mélanger, même un tout petit peu. Et donc, celui qui vous a servi à boire est empoisonné aussi.
En effet, la croyance voulait que disperser leurs cendres dans un champ était l'assurance d'obtenir des récoltes abondantes. En Allemagne, trinquer avec de l'eau ou un verre a moitié vide possède une signification assez morbide. Cela veut dire que vous souhaitez la mort à la personne avec qui vous trinquez.
"En revanche, ajoute-t-elle, croiser les verres en trinquant porte malheur. Et pour cause, de manière générale, faire un signe de croix sans le vouloir attire les mauvais présages".
Trinquer est synonyme de fête, de joie... Par extension, les grecs ne trinquent pas avec leur café (frappé, fredo ou autre). Comme ils boivent du café jusqu'à 22h sans problème, il est fréquent que pour le 1er toast de la soirée certains soient encore au café.
Se regarder dans les yeux en trinquant, marque aujourd'hui de politesse, provient de la paranoïa active du Moyen-Age. Par peur de se faire empoisonner lors d'un banquet ou d'une célébration, les convives trinquaient en cognant leurs coupes suffisament fort pour s'échanger un peu de liquide.
Pourquoi donc ? Parce qu'en trinquant, en trinquant fort, le contenu des verres est censé se mélanger, même un tout petit peu. Et donc, celui qui vous a servi à boire est empoisonné aussi. C'est une précaution.
"Tchin-tchin !" Voilà une expression incontournable de l'apéro en famille ou entre amis. Deux mots que l'on emploie automatiquement en faisant tinter nos verres sans savoir vraiment ce qu'elle veut dire, ni d'où elle vient. "Tchin-tchin" a pour origine la Chine. Elle signifie littéralement "je vous en prie".
À l'Antiquité, nous aurions plutôt dit « santé » en référence à un rite religieux qui invitait à boire la boisson de la vie, en l'honneur des dieux et des morts. Au Moyen Âge, trinquer aurait aussi permis de se mettre confiance avec ses compagnons, en décourageant les potentiels empoisonneurs.
Expression chinoise à l'origine, «qing qing» (prononcer «tchin-tchin»), pouvant se traduire par «je vous en prie», était une formule utilisée pour inviter quelqu'un à boire. L'expression, d'après le CNRTL, proviendrait de «tsing tsing» qui signifie «salut» en pidgin de la région de Canton, en Chine.
Cette habitude remonte au temps où, dans l'Italie du XVIème et XVIIème siècles, il pouvait être très dangereux de boire avec son hôte ; en effet, certains avaient la fâcheuse habitude de chercher à vous empoisonner s'ils vous considéraient comme un ennemi, réel ou potentiel.
C'est un rite particulier, sans tenir compte de la qualité de celui reçoit ce service : un aîné, un chef ou un invité distingué, voire un ami intime. Concrètement, il tape légèrement sur la table avec le médium et l'index pour exprimer son remerciement.
La droite est associée à la vérité, à ce qui est juste, au bon droit, alors que la gauche est associée au mensonge (ce qui n'est pas droit), à l'injustice, au fait d'être dans son tort.
Sous l'Ancien Régime, pour tuer quelqu'un sans tâcher le lino, on pouvait l'empoisonner. Une petite dose de poison placée dans le verre de votre ennemi vous permettait de vous en débarrasser rapidement. On a alors instauré un rituel avant de boire : entrechoquer les verres.
Bien que le mot « toast » renvoie à l'anglais, l'expression trouve son origine en France . En effet, la coutume remonte aux XVII-XVIIIe siècles : en Ancien Français, le mot « toste » se rapportait à une tranche de pain grillée plongée dans du vin que l'on buvait au moment de célébrer quelqu'un.
En Chine, on lève son verre avec le mot gānbēi (干杯, littéralement "verre sec"), ce qui est équivalent à notre "santé". Traditionnellement, on est censé boire le verre cul-sec.
En 1900 lors de la campagne de Chine, un contingent de soldats français se trouvent dans la région de Canton. Pour inviter des gens à boire, on dit à l'époque 'je vous en prie', ou en version originale 'tchin tchin'. Une fois de retour au pays, ces soldats gardent cette façon de trinquer et lancent une mode.
Pour trinquer en russe : За ваше здоровье! (Za vaché zdarovié) Si vous souhaitez trinquer avant de boire un verre avec des Russes, c'est l'expression qu'il faudra utiliser. Elle équivaut à l'expression française À ta santé !
¡salud ! Pour trinquer en Espagne, oubliez la formule tricolore du Tchin Tchin, personne ne vous comprendra. Dans le pays voisin, on trinque avec le mot ¡Salud! Vous souhaitez donc une bonne santé à votre interlocuteur lorsque vous brandissez votre verre.
Attention à ne pas dire "tchin-tchin" lorsque vous trinquez avec un japonais car dans sa langue, l'expression désigne le pénis ! Il faut plutôt dire "Kampaï".
Cette expression, apparue au cours du XXe siècle, se base sur la métaphore du chien perçu comme une sale bête, comme un animal teigneux. L'expression s'emploie dans le langage courant et familier.
L'expression « Malade comme un chien » signifie être très malade au point de s'isoler. Cette expression date du XVIIème siècle, période à laquelle le chien était considéré comme un simple animal et non un être vivant doté de sensibilité qui fait désormais partie intégrante du foyer.
Quand on boit de l'alcool et qu'on trinque on dit "Santé". Parfois quelqu'un peut ajouter "Santé mais pas des pieds" car ça ressemble à "Sentez, mais pas des pieds". Sentir des pieds = puer des pieds.
Est-ce que quelqu'un vous a dit « à votre santé » ? Si oui, vous pouvez lui répondre « à la vôtre ». Si vous souhaitez vous inclure vous pourrez dire : « à la nôtre ».
Regarder DANS LES YEUX quand on trinque, règle relou n°1
Tout le monde a son verre, tout le monde trinque, et au moment d'entrechoquer les verres tu entends « DANS LES YEUX, C'EST DANS LES YEUX ».
Senior Member. « À la tienne », ou « à la nôtre », a priori.