Une journée sans nuage est donc synonyme d'absence d'humidité ou encore d'une quantité insuffisante d'air ascendant. On remercie l'anticyclone, le phénomène inverse de la dépression, qui permet à l'air de descendre et donc de s'assécher. On se retrouve ainsi avec un ciel complètement dégagé !
La nuit, en absence de soleil, la terre se refroidit par rayonnement. Cette perte d'energie est associée à un refroidissement et donc une baisse des températures. Par ciel clair, il n'y a pas réémission du rayonnement énérgétique des nuages vers la terre.
Comment ces objets massifs flottent-ils ? Cela s'explique par le fait que les gouttelettes sont en mouvement à l'intérieur du nuage et que notre atmosphère n'est pas statique. Les gouttelettes sont notamment maintenues en suspension dans l'air en raison des mêmes courants ascendants qui ont conduit à leur formation.
Les nuages sont maintenus en suspension dans l'air car les éléments qui les composent sont animés d'un mouvement de chute très lent du à leur faible masse volumique et à la résistance de l'air. Le moindre courant ascendant suffit à les maintenir en équilibre ou à les soulever.
La nuit aussi, il y a des nuages. Si on est près d'une grande ville moderne et très éclairée, la lumière des lampadaires colore les nuages en jaune-rose ou en bleu-blanc. Les nuages peuvent couvrir tout le ciel ou seulement une partie.
Le mouvement des nuages est dû principalement à l'état des masses d'air et ces masses d'air évoluent selon des règles régies en grande partie par la mécanique des fluides. Cette force dévie légèrement les mouvements des masses d'air ce qui donne le sens de rotation ce celles-ci.
Or, s'il y a des nuages en cours de nuit, la température descend beaucoup moins. Les infrarouges en repartant vers l'espace rencontrent les nuages, qui les renvoient vers le sol, et ainsi préservent un peu de chaleur. Les nuages, c'est un peu comme un couette !
Le ciel n'est bleu que parce qu'il y a une atmosphère autour de la Terre: la couche de gaz qui entoure notre planète. Cette atmosphère diffuse la lumière. Les rayons lumineux vont généralement en ligne droite.
Les nuages sont constitués de minuscules gouttelettes d'eau qui, selon les lois de la gravité, devraient tomber au sol. Au lieu de cela, elles restent en l'air. La taille des gouttelettes d'eau qui composent un nuage est la clé de sa flottabilité.
Cette vapeur renfermée dans l'atmosphère se condense et forme les nuages, qui sont constitués de milliards de gouttelettes d'eau et de glace : avec une densité d'eau d'environ 0,5 g par mètre cube, un nuage de 100 kilomètres cubes peut ainsi peser jusqu'à 500 000 000 kilos !
Cumulonimbus. Ce sont des cumulus de pluie, d'averses, de grêle... Ils forment d'énormes volutes au sommet en panache ou en forme d'enclume, ils peuvent déchaîner des intempéries trés violentes. Le cumulonimbus est le seul nuage qui peut provoquer des orages.
Les gouttes de pluie qui tombent peuvent être alors plus chaudes que l'air proche du sol, le réchauffant donc, mais la pluie vient généralement avec une perturbation, du vent, donc du brassage d'air dans les basses couches qui aura pour but de faire tendre doucement le gradient thermique vers l'adiabatique.
Ainsi, un cumulonimbus est un grand nuage noir floconneux porteur de pluie et d'orage. Un nimbostratus consiste en une couche de nuages bas porteurs de pluie. Le nom que porte un type de nuages indique à quelle altitude il se rencontre.
La rare pluie sans nuage, appelée serein, se forme surtout au-dessus de la mer dans les régions tropicales mais aussi parfois en été, en altitude. La condensation très rapide de la vapeur d'eau en suspension dans l'air forme quelques gouttes sans nuages.
En cause : l'épaisseur d'atmosphère traversée par les rayons du Soleil. Au coucher de soleil, les rayons de notre astre traversent une plus grande épaisseur d'atmosphère que lorsque le Soleil est au zénith.
Ce nuage est composé de courants ascendants chauds et rapides et de courants froids qui descendent sous forme de précipitations. Le frottement de ces deux courants charge l'air en électricité qui se matérialise en foudre.
Le cumulus :
Ce sont ceux qu'on appelle "nuages de beau temps" et que l'on voit très fréquemment en été. Ils ont un aspect moutonneux et ont une durée de vie de 5 à 40 minutes.
Dans l'atmosphère, les nuages se forment donc par refroidissement d'une masse d'air humide. Ce refroidissement est provoqué soit par contact avec une surface plus froide, soit – le plus souvent – par soulèvement dans l'atmosphère.
La condensation
Lorsque les nuages rencontrent des couches d'air plus froid, les gouttelettes se condensent sous l'effet du refroidissement et forment alors des gouttes plus grosses, donc plus lourdes. Leur poids ne leur permettant plus de flotter, elles chutent vers la terre : c'est la pluie !
En d'autres mots, dans la première catégorie le ciel nocturne est noir parce qu'il n'y a pas assez d'étoiles, alors que dans la seconde catégorie le ciel est noir parce qu'il manque de lumière stellaire.
Lorsque nous observons un ciel bleu, ce que nous voyons en réalité, ce sont les ondes bleues qui sont dispersées dans notre atmosphère. La nuit, puisque la lumière blanche du Soleil n'est plus présente, le ciel n'a aucune couleur et apparaît noir.
La Lune. La Lune n'a pas d'atmosphère, de sorte que son ciel est toujours noir. Toutefois, le Soleil est tellement brillant qu'il est impossible de voir les étoiles pendant la journée, à moins que l'observateur ne soit bien à l'abri de la lumière du Soleil (directe ou réfléchie par le sol).
Les eaux froides en surface
Or, celles-ci sont bien plus froides que les eaux de surface chauffées par le soleil. Et voilà pourquoi l'océan est donc aujourd'hui si frais. C'est d'autant plus pénible que les températures caniculaires de l'air forment un contraste saisissant avec celles de la mer.
Lorsque l'air rencontre un obstacle, une montagne par exemple, il doit s'élever et voit sa pression se réduire, ce qui provoque un refroidissement de la vapeur d'eau. L'humidité augmente alors et un nuage, appelé nuage orographique, se forme.
L'air chauffe bien plus vite que l'eau
Ce phénomène s'explique par les courants marins et l'anticyclone que l'on observe depuis 15 jours. "En fait la mer absorbe autant de chaleur que la terre, mais l'eau permet un certain brassage entre les eaux profondes et celles de surface", explique La Chaîne Météo.