Cette augmentation très importante n'a pas d'explication officielle, mais des facteurs environnementaux par la pollution chimique sont pointés du doigt. L'autisme est un trouble neuro-développemental dont la cause n'est toujours pas connue, même si des facteurs génétiques ont été identifiés pour une partie des cas.
Quels sont les causes et les facteurs de risque de l'autisme? Nous savons qu'il n'y a pas qu'une seule cause à l'autisme. Les dernières recherches suggèrent que le trouble du spectre de l'autisme - TSA se développe à partir d'une combinaison de facteurs génétiques et non génétiques ou environnementaux.
Le nombre de personnes diagnostiquées comme autistes a augmenté de façon très importante depuis les années 1980, en grande partie en raison de changements dans le dépistage et le diagnostic, et sans qu'il soit possible de dire si la prévalence a augmenté.
Des recherches récentes montrent que les cellules de la microglie (responsables de la défense immunitaire du cerveau) pourraient expliquer pourquoi les garçons sont trois fois plus touchés par les troubles de l'autisme. Cette fonctionnalité est actuellement en maintenance.
La probabilité d'être autiste est en effet multipliée par 3 chez les demi-frères et sœurs, par 10 chez les frères et sœurs, par 150 chez les jumeaux monozygotes, également appelés vrais jumeaux.
L'espérance de vie des personnes autistes est aujourd'hui de 54 ans en France. Pourquoi cet écart avec l'espérance de vie moyenne de 80 ans de la population générale ?
Les personnes à troubles du spectre de l'autisme (TSA) ont une espérance de vie réduite d'environ seize à dix-huit ans par rapport à la population générale, cette réduction montant à 30 ans pour les personnes autistes avec difficultés d'apprentissage.
On sait que l'autisme est dû à des anomalies neuro-développementales. Chez les personnes autistes, la croissance du cerveau et la manière dont s'organisent et se connectent les neurones (ou cellules nerveuses) n'est pas normale. Ce dysfonctionnement cérébral entraine des difficultés dans différents domaines.
La seule façon de prévenir l'autisme serait d'agir sur les facteurs dont on suppose qu'ils seraient en cause dans l'apparition de la maladie comme la consommation de médicaments et de drogues pendant la grossesse, l'exposition aux pesticides...
La prévalence rapportée est beaucoup plus élevée chez les garçons que chez les filles. Les diagnostics de Trouble du spectre de l'autisme TSA sont quatre fois plus élevés chez les garçons que chez les filles, soit 1 garçon sur 42 (23,9 pour 1 000) par rapport à 1 fille sur 165 (6 pour 1 000).
Les personnes avec TSA disent souvent avoir une perception très intense du monde. Elles présentent à la fois une hypersensibilité à certains éléments et une hyposensibilité à d'autres : ainsi une personne pourra être fortement gênée par le grésillement d'un néon et très attirée par une lumière vive.
Les personnes autistes vieillissent au même rythme que leurs parents et leurs accompagnants. En cela, elles sont bien nos semblables ! Cependant, leur manière d'être colore leur évolution au fil des âges de la vie.
Les promoteurs de ce concept bataillent pour que l'autisme ne soit plus défini par rapport au fonctionnement cognitif de la majorité - ces individus dits « normaux », qu'eux préfèrent appeler les « neurotypiques ».
Certains facteurs semblent augmenter les risques, comme être né de parents âgés de plus de 30 ans, une maladie de la mère pendant la grossesse, des mutations génétiques ou une naissance avant 37 semaines de gestation.
Trois éléments cumulatifs caractérisent ainsi l'autisme (TSA): un trouble de la communication, une perturbation des relations sociales et des troubles du comportement. 1/50 enfant nait autiste. Une maladie qui n'arrive pas qu'aux autres. Une maladie qui n'arrive pas qu'aux autres.
L'autisme se soigne. La cause de l'autisme n'étant pas connue, aucun traitement médical n'existe pour le moment. Grâce à une prise en charge pluridisciplinaire et adaptée aux besoins de chacun, il est possible d'améliorer la qualité de vie des personnes autistes tout au long de leur vie.
Il ne faut JAMAIS céder à une demande effectuée en criant ou avec une colère. Vous devez lui demander qu'il s'arrête de crier et une fois calmé ( comptez dans votre tête jusqu'à 5 par exemple), demandez lui de reformuler sa demande avant de lui donner ce qu'il veut.
Les moments de solitude chez les personnes autistes leur permettent aussi de restaurer leur énergie et de moins solliciter leurs sens qui peuvent être mis à rude épreuve dès qu'il y a un groupe de personnes. Traduction libre : Seul, l'enfant n'a pas de déficit qualitatif des interactions sociales.
Essaie-t-elle d'attirer votre attention? Chez certaines personnes autistes, les comportements agressifs, auto-agressifs et d'automutilation vont de pair avec un désir d'attention. Par exemple, en se grattant la main jusqu'au sang, l'enfant va attirer l'attention d'une tierce personne.
Plusieurs études, essentiellement européennes et nord-américaines, recensent 60 à 70 cas de troubles du spectre de l'autisme pour 10 000 personnes, soit 1 personne sur 150 environ. Ce chiffre de « 60 à 70 pour 10 000, soit 0,6 à 0,7 % de la population mondiale » représente un bon compromis.
Selon une hypothèse récente, il y aurait chez les autistes moins de connectivité entre les régions cérébrales frontales et les régions postérieures. «La communication entre ces régions est particulièrement importante pour l'accomplissement de tâches complexes, indique Isablle Soulières.
Les personnes autistes se spécialisent aussi dans l'ingénierie, dans les métiers d'analyse de données (data scientist) ou dans la planification (planificateur de tâches ou de ressources).
Parmi celles-ci, on retrouve Bill Gates (le créateur de Microsoft), Mark Zuckerberg (le créateur de Facebook), la chercheuses Marie Curie, les physiciens Isaac Newton et Albert Einstein, les inventeurs Alexander Graham Bell (téléphone) et Thomas Edison (pionnier de l'électricité), les peintres Vincent Van Gogh et Andy ...
1 personne autiste sur 3 (sans déficience intellectuelle) est titulaire d'un permis de conduire avant l'âge de 21 ans. 90 % des adolescents autistes qui pratiquent la conduite accompagnée obtiennent leur permis de conduire en 2 ans.
La situation des adultes autistes est en constante évolution ; elle peut s'améliorer ou s'aggraver au cours de la vie.