Remontons le temps. Au XVIe siècle, il y a eu une période de relatinisation du français avec l'ajout de nombreuses lettres étymologiques comme le «h» pour les mots «hôtel», qui s'écrivait alors «ostel» en vieux français, ou «hôpital» où la lettre «h» était également absente, «opital».
La seule explication vient de l'étymologie. Le « h muet » vient du latin et se retrouve souvent dans les langues d'origine latine. Le « h aspiré » provient de mots empruntés à d'autres langues, comme l'anglais (le hall), l'ancien francique (le haricot), l'arabe (le hasard), le néerlandais (le hareng)...
On considère que les mots qui commencent par un h aspiré commencent par une voyelle du point de vue phonétique, mais qu'ils se comportent par rapport aux mots qui les précèdent comme s'ils commençaient par une consonne.
Un mot commençant par un «h» aspiré ne fait jamais de liaison avec le précédent. Petite astuce: pour savoir s'il s'agit d'un «h» muet ou aspiré, il faut regarder les articles définis qui le précèdent: «le / la» et «l'». En effet, les mots demandant l'article défini «l'» sont ceux commençant par un «h» muet.
Élision avec un nom propre
On fait normalement l'élision devant un nom propre s'il commence par une voyelle ou un h muet. Par exemple, le h dans harmonie, hiver et homme. Fermer l'infobulle . C'est donc la même règle que celle qui s'applique pour les noms communs.
* La lettre H, muette, n'était pas écrite en vieux français mais elle a été réintroduite ensuite pour rappeler l'origine latine du français. Ainsi, ”herbe” et ”hôtel” s'écrivaient ”erbe” et ”ostel”.
Réponse du Guichet. "Le" et "la" deviennent " l' " devant les mots commençant par une voyelle ou par un h muet . Il y a élision devant l'h muet et absence d'élision devant l'h aspiré .
En théorie, il est donc possible de dire « des Zaricots ». En théorie oui, mais cela reste stigmatisant, car perçu comme un manque de maîtrise de la langue. Ainsi, l'immense majorité des Français continue à distinguer la liaison du « h » muet, du hiatus du « h » aspiré.
Le h de «haricot» est «aspiré». En cela, il interdit la liaison et «impose que ce mot soit prononcé disjoint de celui qui le précède». Et ce, au singulier comme au pluriel. Ainsi, on prononce «le haricot» et non pas «l'haricot» ; «les/ haricots» et non «les-z-haricots»; «un beau haricot» et non «un bel haricot».
La liaison est interdite lorsqu'il y a une pause entre deux mots. On ne fait donc jamais la liaison entre deux mots lorsqu'un signe de ponctuation les sépare.
La lettre h dite muette est un signe purement orthographique qui, en général, constitue un simple rappel de l'étymologie. Cette lettre permet la liaison avec le mot qui la précède et s'utilise au singulier avec l'. Exemple : L'harmonica bleu. Les (z) harmonica bleus.
Quand il est placé au début du mot, le H peut être muet ou aspiré. On dit que le H est muet s'il n'y a aucune conséquence sur la prononciation. On fera donc la liaison et l'élision avec le mot qui le précède. On dit que le H est aspiré quand il empêche la liaison ou l'élision avec le mot précédent.
On ne pratique pas l'élision ou la liaison devant les mots commençant par un h aspiré, comme on l'appelle. Des noms comme hibou, hiérarchie ou huard, par exemple, ne posent pas de problème et on les verra rarement précédés d'une élision fautive. Le hibou, la hiérarchie, le huard.
Pour le mot "haricot", c'est simple parce que c'est un mot courant, mais on ne sait pas toujours si le "h" est aspiré ou muet. Alors il faut ouvrir son dictionnaire ! Le dictionnaire Larousse fait précéder d'une petite étoile, les mots dont le "h" est aspiré : " * h ".
Le H est à la fois une voyelle et une consonne. Pas de panique, en général, le H est une voyelle dans 99% des situations. Le H voyelle en position initiale s'appelle H muet. Il fonctionne absolument comme une autre voyelle.
Le plus souvent, la lettre muette placée au milieu du mot est la lettre h. Exemples : rhume – théâtre - bonheur → Lorsqu'on lit ces mots, la lettre h ne se prononce pas. La lettre p peut aussi être une lettre muette.
Le savoyard prend ses racines dans la langue des Savoyards de l'époque : le francoprovençal. Et la lettre “z” à la fin des mots, était à l'origine un signe phonétique utilisé à l'écrit pour différencier la prononciation entre le latin et le patois. Le “z” indique que la voyelle finale du mot ne se prononce pas.
On appelle h muet un h écrit qui n'a aucune influence sur la prononciation, et dont on n'entend donc pas du tout la trace en parlant. À l'inverse, un h dit « aspiré », en début de mot, marque l'impossibilité pour ce mot de se lier dans la prononciation au mot qui précède. Il n'y a alors ni liaison ni élision.
H aspiré - Le H empêche la liaison, on utilise l'article le ou la. --Ex. : le haricot, le hareng, le hérisson. Au pluriel, on NE prononcera PAS le [z] : des haricots, des harengs, des hérissons.
Je dis « les haricots », suivant la recommandation de l'Académie française.
Avec un H aspiré, on dit “les héros”, on ne dit pas “les “z_héros”. Pas de liaison. Avec un H muet, on fait la liaison, on dit : “les z_hommes”, on ne dit pas : “les hommes”. Donc, avec le H muet, il y a liaison (les z_hommes), avec le H aspiré, il n'y a pas de liaison, on dit “les héros”.
La femelle est appelée la femelle hibou, le mâle tout simplement le hibou et le bébé est le petit hibou. Le hibou hulule, ulule ou bouboule. Sur tous les continents, le hibou est encore aujourd'hui au cœur de nombreuses superstitions.
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