Puis arrive Inès, le second personnage introduit en enfer. Celle-ci est la torture de Garin, sa pénitence ; leur relation est d'emblée fondée sur la méfiance et la distance, chacun pensant que l'autre est la cause de sa présence en enfer.
Estelle est morte d'une pneumonie ; Inès par intoxication au monoxyde de carbone ; et Garcin de douze balles dans la peau.
📌 Estelle Rigault
Elle prétend au début être en enfer par erreur parce qu'elle n'a rien fait de mal.
Lui-même précise que si mes relations avec autrui sont viciées, alors l'autre ne peut être que l'enfer. Ceci pour une raison très profonde qui est qu'au fond, ce qui est le plus important pour nous-même et la connaissance que l'on a de nous-même, ce sont les autres.
Estelle a succombé à une pneumonie, Inès a été intoxiquée au monoxyde de carbone, Garcin a été tué par arme à feu. Ils s'interrogent sur la raison de leur présence. Estelle prétend qu'elle ne mérite pas son sort, tandis qu'Inès est certaine qu'il s'agit d'une machination et que Garcin croit à un hasard.
Le 15 avril 1980, Jean-Paul Sartre mourait à Paris d'un oedème pulmonaire. Il avait 75 ans.
"La cause occasionnelle c'est que, au moment où j'ai écrit Huis clos, en 1943 et début 1944, j'avais trois amis et je voulais qu'ils jouent une pièce, une pièce de moi, sans avantager aucun d'eux. C'est-à-dire que je voulais qu'ils restent ensemble tout le temps sur la scène."
Selon Sartre, l'homme se projette comme un être parfait qui est comme il doit être, à qui aucune qualité ne fait défaut et qui ne doit ce qu'il est qu'à lui-même. Si l'homme pouvait réaliser une telle valeur, c'est-à-dire atteindre à une existence divine, il serait ainsi justifié et délivré de son angoisse.
Sartre donne ainsi cette définition de l'existentialisme au début de son texte : « une doctrine qui rend la vie humaine possible et qui, par ailleurs, déclare que toute vérité et toute action impliquent un milieu et une subjectivité humaine » (p. 23). En effet, il s'agit de « partir de la subjectivité » (p.
Il existe quantité de gens qui sont en enfer parce qu'ils dépendent du jugement d'autrui ». Si on résume et simplifie, l'enfer c'est les autres parce qu'ils sont des miroirs déformants de nous-mêmes. Déformants car nous avons de mauvais rapports entre nous. Dans la pièce, Estelle vit comme un drame l'absence de miroir.
C'est à partir de ce qu'en dit Jésus que nous pouvons approcher ce mystère effrayant, promesse de condamnation : l'enfer, c'est « comme » se trouver « dans les ténèbres du dehors, là où seront les pleurs et les grincements de dents » (Mt 25, 30) ou encore « la géhenne où le ver ne meurt pas et où le feu ne s'éteint pas ...
Certaines traductions de la Bible rendent le grec haïdês par « enfer » mais des versions plus modernes mettent « monde des morts », « séjour des morts » ou « hadès ».
"L'enseignement de l'Église affirme l'existence de l'enfer et son éternité. Les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent en enfer immédiatement après la mort et y subissent les douleurs de l'enfer, 'le feu éternel'". C'est ainsi que le Catéchisme de l'Église catholique définit l'enfer.
La locution « à huis clos » signifie « à portes fermées » (1549), et renvoie au sens figuré de « petit comité ». En matière de droit, l'expression « à huis clos » implique que les débats se déroulent sans que le public soit admis.
À huis clos,
toutes portes fermées, sans que le public soit admis ; en petit comité, en secret.
Le garçon est ridicule, il aurait dû nous présenter l'un à l'autre. Le bourreau ! Je suis Joseph Garcin, publiciste et homme de lettres.
C'est l'une des citations les plus célèbres de l'histoire de la philosophie occidentale, et sans doute la phrase la plus connue de Jean-Paul Sartre : « L'enfer, c'est les autres. » Sa notoriété, cependant, n'empêche pas les incompréhensions.
L'existentialisme sartrien est résumé par la célèbre formule : « l'existence précède l'essence », c'est-à-dire que chaque individu surgit dans le monde initialement sans but ni valeurs prédéfinies, puis, lors de son existence, il se définit par ses actes dont il est pleinement responsable et qui modifient son essence ; ...
Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre à Pékin en 1955.
Né en 1905 à Paris, le philosophe Jean-Paul Sartre est mort en1980. Représentant du courant existentialiste, il a marqué la vie intellectuelle et politique française. Auteur entre autres de "La Nausée", "L'Être et le néant" et "Les mains sales", il déclina en 1954 le Prix Nobel de littérature.
Selon lui, le Prix Nobel l'aurait changé en « institution », ce qui n'était pas en accord avec sa vision personnelle de l'écrivain.
Sartre et Beauvoir, on le sait, n'ont jamais eu d'enfant ensemble. Mais on ignore souvent qu'ils eurent chacun une fille adoptive - Arlette Elkaïm-Sartre et Sylvie Le Bon de Beauvoir. Ce sont elles qui, aujourd'hui, gèrent le (lourd) héritage littéraire et perçoivent les (confortables) droits d'aute.
Jacobus Arminius a défini le péché impardonnable comme le rejet et le refus de Jésus-Christ par une méchanceté et une haine déterminées contre le Christ.
Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.