Causes psychologiques. Une grande majorité des insomnies est liée à des troubles psychologiques plus ou moins sévères, comme le stress, l'anxiété et la dépression. Lorsque les épisodes d'insomnie se répètent jour après jour, les personnes touchées s'angoissent à l'idée de passer une mauvaise nuit.
L'insomnie est un symptôme dans de nombreux cas : maladie respiratoire, cardiaque ou digestive, trouble douloureux, trouble anxieux… Elle peut aussi être engendrée par d'autres troubles du sommeil : apnées, cauchemars, narcolepsie, syndrome des jambes sans repos.
La narcolepsie est un trouble du sommeil souvent peu reconnu et sous-diagnostiqué. Ce syndrome, qui tend à persister toute la vie, ne touche environ qu'une personne sur 2 000 en Amérique du Nord et en Europe.
Cet état est tout à fait normal. Il peut également être causé par une pratique sportive tardive dans la soirée ou dû à une journée particulièrement stressante. Votre cerveau a du mal à trouver le bouton off car le on a été activé de façon intensive. Tout devrait rentrer dans l'ordre au bout d'un jour.
La signification d'un réveil entre 3h et 5h
Tout d'abord, cela peut être simplement un souci de respiration, un problème d'oxygénation de l'organisme. Mais cela peut aussi symboliser un poids psychologique. Un problème qui vous tracasse peut alors devenir physiquement oppressant et vous réveiller au milieu de la nuit.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
Des chercheurs du Karolina Institute à Stockholm en Suède ont établi que dormir moins de 5 heures par nuit, chaque nuit, augmenterait le risque de mortalité de 62 % par rapport à ceux qui dorment 7 heures par nuit.
Par ailleurs, la prévalence de l'insomnie clinique différait selon le type de cancer , atteignant 46% chez les femmes souffrant d'un cancer du sein , contre 24% chez des patients dont le cancer concernait le tractus alimentaire.
De nombreuses études ont décrit l'impact négatif à long terme du manque de sommeil sur l'état de santé : au-delà d'une dégradation de la qualité de vie, l'insomnie aggraverait les symptômes de maladies somatiques ou psychiatriques associées (douleurs chroniques, hypertension, dépression…).
Le traitement de l'insomnie, c'est la thérapie comportementale et cognitive pratiquée par un spécialiste formé. Ce traitement guérit l'insomnie sans médicament. Il s'agit d'éduquer, de rééduquer votre cerveau pour qu'il vous permette de dormir.
les benzodiazépines (BZD) à visée hypnotique : appelés couramment somnifères, ce sont les médicaments les plus souvent prescrits. Ils agissent sur l'endormissement, le maintien et la durée du sommeil.
Certaines plantes, comme la valériane, la passiflore, le tilleul, la mélisse, le millepertuis, la verveine et le houblon sont également réputées pour leurs vertus sédatives. Parfois, les plantes sont jumelées (valériane et houblon, par exemple) pour augmenter leur effet.
La banane, les dattes et la mangue
Certains fruits ont une teneur élevée en tryptophane. C'est le cas de la banane, des dattes et de la mangue. Plutôt doués pour remettre les pendules du sommeil à l'heure, ces fruits gagnent à être consommés avant le coucher.
faire une pause ou une courte sieste en début d'après-midi, dès les premiers signes de fatigue ; écouter son corps, respecter son rythme et ses besoins de sommeil ; pratiquer une activité sportive de manière régulière (à éviter en fin de journée ou le soir).
La chambre doit être calme, bien aérée, à l'abri de lumières trop fortes, à une température fraîche (18°C), propre, reposante et douce... Pour bien dormir le lit doit être confortable : pensez à changer de matelas régulièrement.
Les conséquences d'une insomnie
Une augmentation du risque de développer des maladies métaboliques (obésité, diabète, etc…) et des pathologies cardiovasculaires ; Une baisse des défenses immunitaires ; Une accélération du processus de vieillissement.
Les adolescents (14-17 ans) ont quant à eux besoin de dormir 8 à 10 heures par nuit. Les adultes (26-64 ans), entre 7 et 9 heures et les personnes âgées de 65 ans et plus affichent pour leur part des besoins quelque peu plus élevés: de 7 à 8 heures de sommeil journalières sont préconisées par les chercheurs.
Les petits dormeurs sont ceux qui ont besoin de moins de 6 heures de sommeil par nuit pour être en forme pendant toute la journée et se sentir reposée.
Enfin, si le déficit de sommeil devient chronique, il y a un risque accru d'obésité et de diabète. D'après une étude américaine de 2010, des nuits de moins de 6 heures augmentent le risque de diabète de type II de 28% !
Le sommeil est un moment privilégié que l'organisme emploie pour reconstituer ses réserves en glycogène (forme de stockage du sucre). «Si l'on ne dort pas la nuit, on augmente la consommation de glucose, ce qui nécessite la sécrétion d'insuline et donc favorise l'apparition d'un prédiabète», explique le Pr Arnulf.
On en trouve par exemple à la mélisse, au tilleul, à la lavande, à la camomille ou au fenouil. Elles sont à boire chaudes avant le coucher. gélules : il existe également des compléments alimentaires sommeil sous forme de gélule pour le sommeil, par exemple à base de passiflore ou pavot de Californie.