Selon une étude scientifique publiée dans la revue Cognitive, Affective, & Behavioral Neuroscience, cette hausse de l'agressivité serait due à des changements au niveau du cortex préfrontal, zone du cerveau qui sert entre autres à tempérer les niveaux d'agression des individus.
- ne buvez pas que de l'alcool : offrez-vous aussi des verres de soft, des cocktails sans alcool ; - ne surchargez pas d'alcool vos verres ; - mangez quelque chose.
Les effets de l'alcool varient selon les personnes. L'alcool désinhibe la plupart des gens et les rend plus sociables, moins anxieux, plus enjoués et humoristiques. Toutefois il existe un certain nombre de personnes qui ont "l'alcool mauvais", c'est-à-dire qui deviennent agressifs lorsqu'ils boivent trop.
29,8% des personnes interrogées ont en effet déclaré se sentir plus agressives lorsqu'elles buvaient des spiritueux, alors qu'ils ne sont que 7,1% a l'observer en consommant du vin rouge. Quant au vin blanc, il aurait des effets qui diffèrent d'une personne à une autre…
Altérations au niveau du cerveau
L'alcool engendre chez certains un comportement impulsif et agressif qui peut se convertir en un comportement automatique s'ils boivent trop d'alcool sur le long terme. Et il faut ajouter à cela les altérations que l'alcool peut causer au cerveau.
Selon une étude publiée dans Clinical Psychology Science et relayée par nos confères du New York Post, l'état d'ébriété d'un individu révèle sa réalité et sa vraie personnalité. Un test a été effectué sur un groupe de 156 participants volontaires.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
Quel comportement l'alcool engendre-t-il ? La personne alcoolique, même dans les moments où elle est sobre, montre peu de dynamisme, pas d'envie de sortir, de se promener, de prévoir des vacances… voire un désintérêt total pour la vie quotidienne.
La pauvreté, l'isolation sociale, une éducation déficiente et la timidité peuvent aussi constituer des facteurs de risque. En outre, la façon dont le corps d'une personne traite l'alcool peut avoir des répercussions sur le risque de dépendance à l'alcool.
Besoin de l'autre Nous vivons les uns avec les autres. C'est important d'être en communication avec l'autre pour bien grandir. « Mais parfois, ce rapport à l'autre nous laisse sur notre faim [ne nous satisfait pas]. C'est dans ce contexte-là que l'on devient méchant », précise-t-elle.
Tenter de quitter l'alcool pour céder à la pression mise par sa conjointe, ses enfants ou ses collègues est voué à l'échec. La guérison démarre le jour où l'on se dit “cette fois, c'est terminé, ce verre c'était le dernier –à vie”. On appelle cela “le déclic”.
L'asaret est généralement utilisé comme émétique (qui provoque des vomissements). Grâce à son odeur nauséabonde d'éthanol, il donne une sensation de dégout de l'alcool. L'asaret provoque non seulement des nausées en contact avec l'alcool, mais comme les autres remèdes de grand-mère.
Deux verres d'alcool peuvent induire des changements dans le fonctionnement du cortex préfrontal du cerveau, la partie normalement utilisée pour tempérer les niveaux d'agressivité, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale.
On les associe souvent aux sentiments de peur, de frustration, et même de fatigue. Les problèmes personnels ou souvenirs de faits traumatiques ou situations qui nous ont énervés peuvent aussi déclencher ce type d'émotions. Nous nous sentons frustrés de quelque chose, et cette frustration déchaîne la colère ou la rage.
Si votre ami est trop ivre, restez avec lui. S'il commence à se sentir mal, parlez-lui pour le garder conscient, partez prendre l'air ensemble, restez près de lui s'il vomit, calmez-le s'il devient agressif.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
- Pour en parler : faire preuve d'écoute, tenter de comprendre les raisons qui poussent l'autre à boire. Les reproches et le chantage peuvent se montrer néfastes. Restez ouvert au dialogue. - Pour l'aider à résoudre ses problèmes : orienter vers des professionnels, des numéros d'aide ou des associations locales.
Reconnaître sa dépendance à l'alcool est une première étape qui peut prendre du temps. En effet, pour sortir de l'alcoolisme, il faut apprendre à changer de vie et souvent modifier son rapport aux autres et donc être prêt à le faire et avoir conscience qu'il y a un problème.
“Certains chercheurs pensent que c'est lié aux enzymes qui permettent la métabolisation de l'alcool, d'autres que la neurotransmission des informations par le cerveau varie,” précise le Dr Martin.
Si l'on voit (ou boit, c'est selon) le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide, on peut retenir que la consommation chronique d'alcool rend plus extraverti mais aussi plus stressé, plus impulsif, moins agréable …
Nos émotions refoulées
L'alcool intensifie nos émotions. Par exemple, si vous vivez des moments difficiles au sein de votre couple, il se peut que vous vous mettiez à pleurer toutes les larmes de votre corps juste en y pensant, même si d'ordinaire vous contrôlez très bien vos émotions.
Grâce à Al‑Anon, j'ai appris que l'alcoolisme est une maladie et que je peux aimer la personne, tout en détestant la maladie. J'ai également appris que j'avais moi aussi été affectée par la maladie et que j'avais le droit d'éprouver de la colère à cause de cela.