La peur de la solitude est liée à l'angoisse de l'abandon et le sentiment de danger sans personne pour intervenir. La peur trouve souvent sa source dans un traumatisme passé : des parents absents ou distants ; une agression subie par le passé.
Cette phobie d'être seul cache souvent un manque de confiance en soi et une mauvaise estime de soi. Il n'est pas rare de voir une personne autophobe souffrir de dépression. Le plus souvent, l'autophobie provient d'une blessure d'abandon importante que la personne a vécue.
Les thérapies brèves type thérapies cognitivo-comportementales sont donc indiquées et un changement de mode de vie peut parfois suffire. Ces thérapies pourront être associées à la prise ponctuelle d'anxiolytiques pour calmer la peur dans un premier temps.
La solitude n'est pas une maladie, mais plutôt le symptôme d'une difficulté à s'adapter à son environnement. Cela peut parfois résulter d'un problème de santé mentale préexistant. Dépression, anxiété, troubles du sommeil ou bipolarité, peuvent se manifester également par un sentiment profond de solitude.
Les causes fréquentes : un stress, qui non traité, se généralise. Parmi les événements de vie qui peuvent déclencher l'anxiété généralisée : – Le stress au travail suscite un épuisement physique et/ou psychique, de même que la perception d'une situation professionnelle instable.
Le traitement d'une crise d'angoisse aiguë consiste à éloigner la personne de la situation anxiogène. Si l'attaque de panique est forte, il peut lui prescrire un médicament contre l'anxiété. Le trouble panique nécessite une psychothérapie prolongée, voire un traitement médicamenteux.
Dépression, anxiété, psychose…
Et les effets de la solitude chronique sur la santé mentale vont bien au-delà. De nombreux travaux ont révélé que l'isolement pouvait augmenter le risque de dépression, d'anxiété, de psychose et d'usage de drogues, et aussi aggraver ces situations si elles étaient préexistantes.
De nombreuses personnes pensent encore que le célibat est "antinaturel" et socialement limitant ; cela rend plus vulnérable face aux expériences négatives de la vie. Ce sont des personnes qui ont intériorisé comme une vérité les recommandations sociales faites par la famille et les amis sur le couple.
La peur de l'abandon, ou syndrome de l'abandon, désigne la peur permanente d'être rejeté ou abandonné par l'autre. Elle se traduit notamment par l'obsession de vouloir plaire à tout le monde, une tendance à se dévaloriser en permanence et à refouler ses propres besoins.
C'est important de se souvenir de tous les moments où on était avec ses proches et où on riait : il y en aura d'autres ! Parler aussi, mettre des mots, être entendu cassent les murs de la solitude. Ceux qui vous entourent, mais aussi des professionnels (psychologues par exemple) peuvent être là pour vous écouter.
La personne qui en souffre devient moins active, ce qui crée un déconditionnement à la fois sur le plan physique, mental et social. La solitude augmente également le risque de trouble mental courant, comme la dépression, l'anxiété ou l'épuisement professionnel.
La joie de vivre se vit : vous pouvez retrouver le sourire grâce à votre alimentation, en pratiquant la pleine conscience ou la méditation, en vous lançant dans le miracle morning ou en reprenant une activité physique et en réactivant la sensation de joie dans votre corps.
Le premier signe de la dépression est bien sur une profonde tristesse, elle est particulièrement douloureuse, incompréhensible et envahissante. Elle peut s'accompagner de pleurs inexpliqués et d'un sentiment de désespoir, de l'impression que tout va mal, que tout est noir, et que rien de positif ne peut nous advenir.
Faites vous accompagner : si la solitude vous pèse, et génère une détresse significative n'hésitez pas à contacter un psychologue ou toute autre personne susceptible de vous aider dans votre situation, particulièrement si vous avez des pensées suicidaires.
L'isolement est une grande source de souffrance. Découvrez comment le reconnaître, et les solutions pour y faire face, notamment par la psychothérapie. L'essentiel: L'isolement n'est qu'un symptôme.
La solitude n'est pas une maladie, mais si quelqu'un en souffre pendant longtemps, cette situation peut favoriser l'apparition de réactions de stress ou de maladie comme une dépression, une dépendance, etc. Néanmoins, «être seul-e» ne doit pas obligatoirement être considéré comme quelque chose de négatif.
Le cerveau , la glande surrénale et l"hypophyse sont au centre de la réaction au stress . L'agression va produire sur l'organisme des réactions complexes impliquant à la fois : - Le cerveau et en particulier l'hypothalamus.
Comment se guérir de l'anxiété ? Il faudra être patient : il s'agit d'un processus de long terme. Activité sportive, exercices de respiration, consultation d'un médecin de confiance, médicaments adaptés etc. : toutes ces techniques peuvent vous aider à vous sentir mieux.