La blessure d'abandon trouve ses origines dans nos expériences relationnelles passées, souvent infantiles, et renvoie à une instabilité affective difficile à vivre au quotidien, qui est liée à la peur du rejet et à la crainte de ne pas être aimé et accepté.
Pour surmonter la peur de l'abandon, il existe plusieurs techniques qui peuvent passer par une psychothérapie : améliorer la confiance en soi et croire en ses qualités, apprendre à aimer la solitude, améliorer l'image de soi, apprendre à mieux gérer ses émotions et avoir confiance en l'autre et en ses sentiments.
Les signes et symptômes de la peur de l'abandon chez les adultes sont les suivants : Vouloir faire plaisir aux autres à tout prix. Tendance à entretenir des relations dysfonctionnelles ou déséquilibrées. Difficulté à faire confiance aux autres.
Un manque de confiance en soi
L'angoisse de l'abandon va de pair avec la faible estime de soi. “Les personnes qui manquent de confiance en elles vont appréhender constamment d'être rejetées, quittées, abandonnées. Elles ne connaissent pas de quiétude émotionnelle ni relationnelle”.
Pour apprendre à finir ce que l'on a commencé, il convient d'abord d'identifier les ressorts qui nous poussent à nous lancer dans de nouvelles activités en permanence, de trier ce qui est de l'ordre du fantasme, d'une représentation idéalisée de soi et ce qui nous motive réellement.
Selon Freud, l'inconscient ignore le temps. Et l'incapacité à se fixer des échéances est le signe qu'un événement du passé continue à travailler l'individu, au point de contaminer sa vie actuelle. Parce qu'il ne parvient pas à passer à autre chose, il se condamne à ignorer les exigences de la temporalité.
C'est pourquoi une blessure = un masque. Ce masque est finalement le produit de notre égo et de ses mécanismes de défense. Ainsi, la personne qui souffre de la blessure de l'abandon porte le masque du dépendant. Elle a du mal à fonctionner seule et a besoin qu'on s'occupe d'elle…
La blessure de rejet est une blessure émotionnelle. La personne qui souffre d'une blessure du rejet a le sentiment d'être repoussée et non reconnue par les autres et cela l'empêche de s'épanouir. Le rejet est ici considéré comme une forme de mépris, de refus ou de dénigrement.
Le premier type de peur concerne la crainte de l'abandon et fait son apparition vers 8-12 mois. En effet, à cet âge, alors que bébé se laissait aller de bras en bras en souriant, il panique soudainement à l'idée de quitter ceux de sa mère.
La dépendance affective n'est pas une fatalité. Pour s'en libérer, on peut faire appel à un. e psy spécialiste de la Thérapie Cognitive et Comportementale (TCC). Cette prise en charge permet d'aider la personne dépendante affective à retrouver son individualité et son estime de soi.
L'anxiété de séparation est caractérisée par une peur persistante, intense et inappropriée de la séparation d'une des principales figures d'attachement (habituellement la mère).
L'angoisse de la séparation se manifeste également par ce type de comportement : Votre enfant se montre plus accaparant lorsque vous devez partir. Il pleure ou s'accroche à vous lorsqu'il se trouve dans une situation nouvelle (principalement entre l'âge de 6 mois et 3 ans).
La blessure d'abandon trouve ses origines dans nos expériences relationnelles passées, souvent infantiles, et renvoie à une instabilité affective difficile à vivre au quotidien, qui est liée à la peur du rejet et à la crainte de ne pas être aimé et accepté.
Le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison et l'injustice : cinq blessures fondamentales à l'origine de nos maux, qu'ils soient physiques, émotionnels ou mentaux. Lise Bourbeau, grâce à une description très détaillée de ces blessures, nous mène vers la voie de la guérison.
Rejet, abandon, trahison, humiliation, injustice… Selon Lise Bourbeau*, telles sont les 5 blessures qui affectent et dirigent nos états émotionnels et nous empêchent d'être pleinement « nous-mêmes ».
Ces masques, au nombre de cinq, « correspondent aux cinq grandes blessures de base vécues par l'humain« , qui, par ordre chronologique, sont: le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison, l'injustice.
Souvent, c'est parce qu'on n'a pas de direction claire en tête, ou bien que l'on n'arrive plus à connecter nos objectifs à notre quotidien. Parfois, c'est aussi la peur qui vient nous titiller. Quelle que soit la situation, l'éparpillement n'est pas une fatalité.
adjectif. Qui persévère ; qui a de la persévérance. ➙ obstiné, opiniâtre, patient.
En psychologie clinique, ce que l'on nomme un abandonnique est une personne qui présente un syndrome d'abandon. Cela se manifeste, à l'égard des autres, par un besoin affectif important qui se conjugue à un comportement de rejet de lien.
Une personne souffre de troubles anxieux lorsqu'elle ressent une anxiété forte et durable sans lien avec un danger ou une menace réelle, qui perturbe son fonctionnement normal et ses activités quotidiennes.
Certains bébés traversent vers l'âge de 8 mois une phase qui se manifeste par des pleurs plus intenses et une certaine angoisse lorsque leurs parents s'éloignent, ou qu'ils découvrent de nouvelles personnes.