La raison principale pour laquelle certaines personnes n'arrivent pas à dire non sans se sentir coupables est parce qu'elles ressentent de la culpabilité à refuser leur aide à des gens qui en ont besoin et de prendre ainsi plus de temps pour elles-mêmes.
La peur de dire non est liée à une image négative de soi. La peur de dire non repose dans un premier temps sur un « socle affectif » instable. Par ailleurs, il est fréquent que la personne qui ne sait pas dire non, ne sache même pas ce qu'elle veut ou qu'elles sont ses envies ou désirs.
Vous aimeriez prendre vos décisions sans être influencé par cette relation. Mais vous n'y arrivez pas. Au fond de vous, vous avez toujours peur de lui faire du mal, vous avez peur de le fâcher, vous avez peur d'être égoïste, vous avez peur de ce qu'il pourrait penser… Vous éprouvez aussi un sentiment d'obligation.
L'art de savoir dire « non » induit la connaissance et l'estime de soi. En refusant la demande de son interlocuteur, le manager ou le collaborateur montre qu'il a conscience de la valeur d'un engagement.
“Lorsque la justification devient un besoin compulsif, c'est souvent qu'elle vient compenser un manque d'estime de soi : on cherche coûte que coûte à remporter l'assentiment de l'autre, à lui montrer qu'on est quelqu'un de bien car finalement, on n'en est pas vraiment convaincu soi-même”, analyse le psychothérapeute ...
Alors que les excuses sont une occasion pour montrer son respect à l'autre, se justifier est une erreur à éviter, si on tient à se faire respecter.
Née d'une éducation faite d'humiliations, de honte, de chantage affectif, de reproches, la personne blessée par la culpabilisation peut même se sentir coupable non seulement de ses erreurs et de ses fautes, mais aussi de tout plaisir, sexuel ou autre et coupable de ses pensées.
S'accepter
Se punir pour une erreur signifie dans la plupart des cas que nous aurions pu mieux gérer une situation donnée. Il est inutile de faire semblant de rien et d'essayer de se convaincre que nous n'avons pas tort. Mais accepter notre vulnérabilité et apprendre à aimer nos faiblesses sont beaucoup plus efficaces.
Apprenez à mettre les formes, mais tenez bon si votre interlocuteur insiste. Gardez en tête quelques formules faciles pour affirmer votre refus, comme « je suis désolée mais je ne peux vraiment pas t'aider », ou « non, je ne suis pas disponible », ou encore « non, je ne veux pas ».
Voici les 3 raisons qui sont à l'origine de ce comportement : La peur de soi : de se laisser submerger par l'émotion, de perdre le contrôle qui serait alors considéré comme un manque de professionnalisme ou de compétence. La peur du conflit : la crainte de blesser son interlocuteur indispose beaucoup de personnes.
Ne vous défendez pas avant d'être accusé. Qui se justifie sans être coupable, s'accuse. L'accusation doit donner ses preuves, ou être non avenue. Qui s'excuse, s'accuse.
Cela nous rend euphoriques, nous dynamise, nous hisse sur un petit nuage, nourrit notre vie imaginaire… Mais être aimé est également la condition de notre survie. Car l'amour n'est pas qu'un sentiment, c'est aussi une nécessité biologique. Sans l'amour, l'art serait moins riche et, peut-être, n'existerait pas.
On peut avoir le sentiment d'être seul
On éprouve le besoin de se centrer un peu sur soi, sur ce qu'on aime et sur ce qu'on déteste, ce qui fait peur ou au contraire envie … pour mieux se comprendre et trouver sa place dans le monde. Même entouré(e) de sa famille et d'un groupe de copains, on peut se sentir très seul.
C'est avancer dans la connaissance de soi. Savoir dire non, c'est encore ne pas procrastiner. C'est ne pas dire » peut-être », ni « plus tard », ni « on verra », ni « pourquoi pas », ni « on en reparle » ; c'est ne pas mentir, et surtout ne pas se mentir à soi-même. C'est apprendre à ne pas avoir peur.
Pour beaucoup de personnes, rien n'est plus difficle que de dire non. Marie-Laurence de Bellefroid, psychothérapeute, nous dit pourquoi il est important d'oser le faire. Publié: 13 mai 2021 à 10h03 Temps de lecture: 5 min Partage : Ce sont trois lettres que beaucoup de personnes redoutent.
Essayez de ne pas dire non d'emblée.
Dites plutôt clairement ce qui vous tracasse et pourquoi vous n'acceptez pas. Si, par exemple, votre patron vous demande de travailler sur un autre projet alors que vous êtes déjà débordé, ne dites pas simplement que vous ne pouvez pas l'intégrer à votre emploi du temps déjà chargé.
Parler avec son psy, c'est réussir à parler de soi
La parole est à vous lors d'une consultation chez le psy. L'objectif est de vous libérer de vos problèmes, de vos questionnements et de vos doutes. La neutralité du cadre vous permet de verbaliser, et exprimer tout ce que vous souhaitez, sans aucune peur de jugement.
Le psychologue peut vous aider entre autres à (1) comprendre/définir vos problèmes, (2) identifier les meilleures façons d'aborder ces problèmes, (3) implanter de nouvelles stratégies pour gérer le problème, et (4) prévenir la répétition des mêmes schémas à l'avenir.