Elle est souvent héritée de l'enfance où, impuissants à agir, nous prenions nos pensées, parfois ambivalentes, pour des actes (pensée magique). Et dans l'illusion de notre toute-puissance, nous nous sentions responsables des événements, donc coupables de ne pas en réparer les dégâts éventuels.
En temps normal, la culpabilité est due à une mauvaise conduite, comme voler, tricher ou encore mentir. C'est lorsque l'on commet une infraction ou que l'on brave un interdit qu'on est consciemment responsable et donc coupable. Mais d'un point de vue psychologique, la culpabilité ne fonctionne pas « logiquement ».
L'éducation, la religion, les pressions sociales, notre histoire personnelle et nos propres exigences sont des facteurs qui peuvent être en cause. La culpabilité peut apparaître suite à un agissement, une parole ou encore l'omission d'une action.
Il s'agit de l'angoisse de mal faire, d'être accusées d'indisposer les autres ou de leur causer du tort. Le souci de propreté excessive est aussi une agressivité retournée contre soi : ainsi, on s'en prend à la poussière ou à son "moi-peau" plutôt qu'à la personne qui nous a mises en colère.
La rumination mentale, c'est quoi ? Il s'agit de pensées et sentiments négatifs au caractère répétitifs, prenant la forme d'un flot ininterrompu de pensées pessimistes et obsessionnelles. La rumination mentale se déclenche souvent au moment du coucher.
La rumination mentale se déclenche souvent au moment du coucher. Comment se débarrasser de la rumination mentale ? En détournant son attention sur des tâches distrayantes mais prenantes, en se recentrant sur l'instant présent grâce à la méditation ou encore en écrivant ses ruminations, il est possible de les contrer.
Plusieurs raisons possibles. 1/ Des personnes qui nous manipulent en nous culpabilisant, ou en se victimisant pour qu'on se culpabilise par effet de balancier. 2/ Un besoin de se rassurer contre l'impuissance.
Je culpabilise facilement, à cause de certains traumatismes d'enfance. Une des premières raisons d'une culpabilité trop présente et oppressante remonte à l'enfance. La construction d'une pensée traumatisante a laissé des traces et nous pousse à nous excuser, sans cesse.
Analyser les mots durs que nous nous adressons avec détachement, comme si nous étions une autre personne. Appelée “auto-distanciation”, cette technique utilisée dans les thérapies cognitivo-comportementales consiste à remplacer le “je” par le “tu” ou le “il/elle” quand vous vous critiquez durement.
Les sources du sentiment d'impuissance.
Le sentiment d'impuissance peut être relié au sentiment d'injustice car il touche une situation qui devrait être mais qui n'est pas. Exemple : je ne réussis pas à trouver une place en accueil de jour pour mon proche pourtant il devrait pouvoir y accéder, il en a besoin !
Ce qui est une façon de rendre les autres responsables de nos ressentis (et donc de les culpabiliser). En clair, on a tendance à mettre la faute sur autrui plutôt qu'à regarder en soi. Or, la cause de l'émotion est souvent à rechercher en soi-même, alors que le déclencheur est souvent externe.
L'autopunition ou le désir d'être puni est une tendance évoquée par Freud. Cet acte pousse certains sujets à s'infliger des souffrances et à rechercher des situations douloureuses, dans le but de neutraliser un sentiment de culpabilité inconscient.
"La culpabilité des victimes est souvent liée à l'agresseur. Souvent l'agresseur met en scène la culpabilité de la victime : il lui dit que c'est de sa faute, qu'elle l'a mérité, qu'elle l'a provoqué, que la victime ne vaut rien... particulièrement quand il s'agit de proche.
Recentrez vous sur le moment présent, le vrai, aussi dur soit-il à atteindre. Enfin, entraînez-vous le plus souvent possible ! Avec ces exercices, votre conscience sera de plus en plus alerte et stoppera immédiatement le retour de ces pensées négatives.
Considérée comme particulièrement toxique sur le plan psychique, la culpabilité chronique participe en effet à une détérioration progressive de l'humeur, à une fragilisation narcissique et à l'épuisement des ressources nerveuses.
La charge émotionnelle de cette culpabilité est très lourde. La première chose à faire pour vous en libérer est d'accepter et de comprendre vos émotions, et surtout de ne pas les réprimer. Faites l'exercice suivant : écrivez une lettre avec tout ce qui vous préoccupe, sans omettre de détails.
Souvent, c'est une stratégie pour éviter d'être face à des angoisses mais le mal-être ne disparaît pas pour autant. En effet, ces pensées sont habituellement accompagnées de sentiments et d'émotions désagréables comme la tristesse, la dévalorisation, la culpabilité ou la colère.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
Les anxiolytiques, tels que les benzodiazépines, peuvent offrir un soulagement temporaire des signes en attendant que le traitement antidépresseur soit efficace.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
Peut-être êtes-vous un(e) "overthinker", autrement dit, une personne qui pense trop. Une pathologie décrite par la chercheuse Susan Nolen-Hoeksema, professeure de psychologie et auteure d'un best-seller sur le sujet.
Trop penser et trop réfléchir est quelque chose de normal.
Ainsi, il n'y a pas d'inquiétude à avoir. Cela signifie que les connexions entre nos neurones dans notre cerveau fonctionnent bien.