Certains psychologues et scientifiques ont catalogué ce trouble comme
Une insécurité profondément enracinée ou un manque d'estime de soi peut amener certaines personnes à se sentir indignes du bonheur. Les personnes qui ont grandi avec un style parental caractérisé par une discipline excessive et des attentes irréalistes ont peut-être appris à assimiler le malheur à l'amour et au succès.
Parce qu'on n'a pas appris à être heureux, à avoir confiance en soi, à gérer ses émotions et à gérer son stress et son anxiété. Parce qu'on n'a pas appris à se fixer et à atteindre des objectifs de coeur, à être et rester motivés.
Ce qui nous rend vraiment heureux, c'est d'abord la relation à autrui, c'est valoriser et être valorisé, écouter et être écouté, bref, aimer et être aimé. Et surtout ne pas nous comparer aux autres.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
Si tu en a marre de la vie, c'est qu'il y a inadéquation entre tes ambitions et ton niveau de vie actuel. Prend le temps de faire un bilan dans ta vie, de prendre un nouveau départ, de voir de nouvelles tetes et de te débarasser de tes relations toxiques.
Certaines personnes sont persuadées de ne pas avoir droit au bonheur. Ce type de croyance peut découler de situations diverses: un manque d'amour et d'affection durant l'enfance, l'impression de ne pas être issu du bon milieu social, une lourde culpabilité liée à un événement spécifique…
La chérophobie désigne la crainte de toute forme ou expression du bonheur. Les chérophobes sont des personnes mélancoliques, voir dépressifs qui tiennent leur phobie d'un événement traumatisant durant lequel un moment de joie a été moquée, contrariée.
Ils accordent de l'importance à leurs amis et passent du temps à entretenir leurs relations sociales. Ils sont généreux mais sont aussi égoïstes: ils savent qu'il faut être bien pour rendre les autres heureux. Ils aident les autres, sont de nature solidaire, disent du bien d'autrui. Ils ne se comparent pas aux autres.
Essayez de vous souvenir physiquement de cet état de joie, de l'énergie qui se déplace à l'intérieur et qui vous pousse dans le mouvement. Fixez-vous un objectif et couper-le en petits objectifs pour l'atteindre favorise la satisfaction et notre sentiment d'utilité et de capacité.
Le mal de vivre est souvent lié à des états dépressifs ou à des troubles émotifs. Ce profond et intime mal de vivre demeure traitable.
La perte de la joie de vivre réside dans la tête, mais aussi dans le corps. On se sent épuisé, sans énergie et on n'a envie de ne rien faire. La solution la plus efficace à cet état est de pratiquer une activité physique régulière.
L'envie de ne rien faire
Si le découragement et la lassitude se ressentent à la perspective d'une nouvelle journée, il faut penser à la dépression saisonnière. On observe également un repli sur soi, une tendance à l'isolement et l'envie de ne rien faire avec un gros sentiment de culpabilité et de dévalorisation de soi.
« Le sentiment de solitude se définit par deux symptômes. Un sentiment d'insécurité et une incapacité à faire appel aux autres. Quand ils sont en difficulté, ils ont le sentiment de ne pas pouvoir faire face et que, s'ils demandent de l'aide aux autres, ils vont déranger », explique le psychiatre.
Vous sentez-vous presque tout le temps fatigué, sans énergie ? Manquez-vous de confiance en vous-même, ou vous sentez-vous sans valeur, voire inférieur aux autres ? Vous êtes-vous fait des reproches ou vous êtes-vous senti coupable ? Avez-vous du mal à vous concentrer, ou à prendre des décisions ?
Une déprime se caractérise par un sentiment de tristesse passagère qui peut être lié ou non à des raisons précises. Cependant, si l'état psychologique ne s'améliore pas après environ deux semaines, il est important de consulter, car il s'agit peut-être d'une dépression qui s'installe.
Mais rester enfermé entre quatre murs 24h/24 risque d'augmenter les niveaux d'anxiété et les troubles du sommeil, rappellent les spécialistes. En cause, le manque de lumière naturelle, essentielle pour réguler notre horloge biologique responsable, entre autres, de l'appétit, de l'humeur et du sommeil.
Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
L'anhédonie est l'un des symptômes les plus fréquents de la dépression. Il s'agit de l'incapacité à ressentir du plaisir, l'impression « d'être là sans être là », de « se sentir vide ». L'anhédonie est encore aujourd'hui très difficile à traiter, la prescription d'antidépresseurs ne suffit pas toujours à la corriger.
Première étape : repérer ces signes et se rendre compte qu'on ne va pas bien. Sans ça, on ne peut pas résoudre le problème. Deuxième étape : si l'on y arrive : identifier la ou les causes du mal-être. Ça permet d'expliquer aux autres ce qui ne va pas et voir sur quoi il faut agir pour améliorer la situation.
Une autre lecture est possible: derrière l'émotion se cache l'expression d'un besoin. La peur exprime par exemple un besoin de sécurité, la colère un besoin de respect et de considération, la tristesse un besoin de réconfort et la joie un besoin de partage.