On dit que pour la digestion, le sang diminue dans le cerveau, donc on s'endort après avoir mangé.
Surnommé “coup de barre”, ce pic de somnolence post-prandial est dû à la digestion. Si le repas a été trop riche, les cellules du pancréas sécrètent une hormone, l'insuline. Celle-ci provoque une hausse de sérotonine, un neurotransmetteur qui favorise l'endormissement.
Pour certains scientifiques, l'envie de dormir après manger s'explique par un flux sanguin plus important dans l'intestin une fois la digestion entamée. Cela signifie que la quantité de sang est plus importante au niveau du système digestif à ce moment-là et le cerveau est alors moins irrigué.
L'insuline, hormone produite par le pancréas pour réguler notre taux de sucre dans le sang, est présente en grande quantité après la digestion et d'autant plus si le repas a été riche en sucres et en graisses. Or, l'hypersécrétion d'insuline favorise l'hypoglycémie et donc la somnolence.
Une insuffisance cardiaque, une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) ou une maladie rénale chronique sont responsables de fatigue lorsqu'elles s'aggravent.
Dormir après un repas
Faire une sieste pendant la digestion entraîne en effet, inconfort, ballonnements et problèmes de somnolence. Tout simplement parce qu'en position allongée, le processus de digestion est ralenti (les aliments ont plus de mal à descendre jusqu'aux intestins et stagnent au niveau de l'estomac).
L'hypersomnie idiopathique
Elle est caractérisée par une somnolence diurne excessive constante entrecoupée de siestes peu reposantes et accompagnée d'un sommeil nocturne de durée normale ou accrue mais non reposant.
La position allongée favorise les reflux gastriques et les sensations de brûlure. Se coucher directement après avoir mangé est nocif pour notre sommeil. Les experts conseillent de laisser entre 2 et 3 heures de délais entre le repas et le coucher.
Enfin, la somnolence après le déjeuner peut être due à une baisse de notre température corporelle qui se produit naturellement entre 13h00 et 15h00. Cette baisse déclenche la libération d'une hormone appelée mélatonine, qui provoque le sommeil.
Boire pendant les repas serait même bénéfique, car cela permet une liquéfaction des aliments secs, ce qui facilite l'action des sucs digestifs. Enfin, boire de l'eau au cours tout en mangeant nous aide à ingérer la nourriture moins vite et à mieux mastiquer.
3/ Se doucher
En effet, lorsque l'on prend une douche, la température de notre corps augmente légèrement. Ainsi, notre organisme envoie plus de sang que d'habitude dans la peau, au lieu d'en envoyer suffisamment à l'estomac. Ce processus pourrait alors ralentir notre digestion.
"Boire de l'eau avant de se coucher évite la déshydratation pendant votre sommeil et aide faire baisser la température corporelle, ce qui assure un endormissement serein", écrivent-ils.
Hypersomnie récurrente - Le syndrome de Kleine-Levin
Le KLS est une maladie extrêmement rare (prévalence de l'ordre d'1 cas par millions), caractérisée par un besoin excessif de sommeil (hypersomnie), pouvant atteindre 20 heures par jour, et évoluant par poussées.
Et la fatigue ? La fatigue est un autre symptôme bien connu de la dépression. Elle est non seulement physique : manque d'énergie, somnolence... Mais aussi psychologique : troubles de la concentration, absence d'entrain, perte d'intérêt au travail mais aussi dans les loisirs...
des ballonnements de l'estomac (épigastriques) ; des nausées après les repas, voire parfois des vomissements ; des éructations après les repas (rots) ou un hoquet ; des douleurs de la région épigastrique ou brûlures de l'estomac intermittentes et modérées qui ne remontent pas derrière le sternum .
Evitez une position allongée juste après manger
En effet, la position couchée nuit au transit : Votre système digestif est aidé par la gravité. Inévitablement, à l'horizontale, il fonctionnera moins bien. Toutefois, une sieste éloignée de l'heure des repas réduit le stress et peut faciliter la digestion.
Selon une étude de l'Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV) publiée en 2015, dormir moins de six heures par nuit augmenterait les risques d'obésité de 34% chez les femmes et de 50% chez les hommes. Pourquoi ? Et bien parce que la leptine, hormone de la satiété, est sécrétée pendant la nuit.
La fatigue est le symptôme le plus fréquent chez les personnes atteintes de cancer. C'est également l'effet secondaire le plus courant du traitement du cancer. La fatigue est un manque d'énergie, une lassitude ou un épuisement généralisés.
La fatigue liée au cancer est beaucoup plus importante. Cette sensation d'épuisement, non liée à un effort particulier, voire d'affaiblissement général de l'organisme (asthénie) n'est pas comparable aux ressentis d'une fatigue "normale". Elle perdure même après une nuit de sommeil.
On parle alors d'ivresse du sommeil, ou "sleep drunkenness" selon les scientifiques anglophones. "Ce comportement relève lui d'une pathologie rare - l'hypersomnie idiopathique - qui ne concerne que 1% de la population et dont on ne sait pas encore expliquer les causes" précise le chercheur.
Autre explication: les changements chimiques à l'œuvre quand une eau est exposée longtemps à l'air. Elle va absorber de petites quantités de dioxyde de carbone, qui va se transformer en acide carbonique. Ce qui abaisse le pH de l'eau et la rend un peu plus acide.
Durant le sommeil, notre cerveau secrète une hormone anti-diurétique qui ralentit le travail des reins afin que nous ne soyons pas réveillés pendant la nuit par une envie d'uriner. Mais boire trop d'eau avant le coucher (même 2 à 3 verres), perturbe ou annule cette fonction.