Cela peut s'expliquer par différents facteurs, comme par exemple la peur de décevoir l'autre en lui avouant la vérité, ou simplement pour s'éviter des problèmes lorsque l'on est peu fier de notre comportement. Une chose est sûre, tout le monde a déjà menti.
Qu'il s'agisse de banalités du quotidien ou de lourdes confidences, le constat reste le même : la vérité est très difficile à dire. Pourquoi au juste ? Instinct de protection, peur d'assumer le réel, manque de confiance en l'autre ? Deux psychologues nous aident à analyser les raisons d'un silence pas toujours d'or.
En psychologie comportementale, le dénialisme (denialism) est le choix de nier un fait ou un consensus, sans justification rationnelle. Le terme adéquat est « dénégation » ; mais le terme de « déni » est plus souvent employé, par abus de langage et par anglicisme.
La première cause de la difficulté à reconnaître la vérité semble bien être la difficulté intrinsèque d'y accéder. La vérité réclame un effort ; elle ne se présente pas toujours à nous sous la forme d'une évidence, et même quand c'est le cas, les évidences peuvent être trompeuses.
Dites à cette personne « Je vois que tu es convaincue de ton opinion, mais je « sais » ce qu'il s'est passé et je n'ai pas fait ce dont tu m'accuses. Je suis désolé que tu voies les choses ainsi ». Retenez-vous d'en dire plus, car fournir trop d'explications peut être interprété comme un signe que vous mentez.
Dire la vérité c'est vraiment très important !
D'une manière générale, la vérité est essentielle pour garder ses amis et garder la confiance des gens qui t'entourent. Il faut que tu comprennes l'intérêt de dire la vérité et les conséquences d'un mensonge.
Les critères de la vérité
La première réponse est simple (« le critère de la vérité est l'évidence ») mais insatisfaisante, car une évidence (sentiment de posséder le vrai) peut être trompeuse. La seconde réponse est beaucoup plus probante : la vérité doit être soit démontrée soit démontrable.
Pour lui, donc, le « problème de la vérité » renvoie essentiellement au problème qui consiste à trouver et à fonder un critère de vérité, le sens du terme « vérité », quant à lui, étant tout à fait clair et naturellement donné à l'esprit.
La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s'oppose donc à la fausseté – au sens d'erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité, c'est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité.
Néanmoins, le mensonge relève d'un acte moral (la bonne ou la mauvaise foi), alors que la vérité relève du fait (le vrai et le faux). Le contraire du mensonge serait donc la sincérité et celui de la vérité l'erreur. Il est d'ailleurs possible de mentir et de dire involontairement la vérité.
Mentir, c'est cacher sciemment la vérité que l'on connaît et que l'on pourrait dire : le mensonge met donc en cause l'idée même de vérité, et le comble du mensonge est de dire qu'il n'y a pas de vérité, qu'on ne peut pas la chercher ensemble, qu'il n'y a rien à chercher ou rien à contester, et cela, par un calcul même ...
« Adaptation émotionnelle »
En creusant davantage, les chercheurs ont noté qu'au début de l'expérience, le menteur ressent un inconfort lorsqu'il déforme la vérité. Mais plus la liste des mensonges s'allonge, plus cette gêne s'estompe, car l'amygdale du cerveau qui gère certaines de nos émotions s'habitue.
Quelle différence entre mensonge et mythomanie ? Contrairement à l'escroc, au menteur dit « normal » qui trompe son interlocuteur consciemment, la personne atteinte de mythomanie croit à ses propres mensonges. Elle se convainc de la réalité qu'elle se crée, car autrement son monde s'effondre.
C'est alors, selon Agamben, que « Pilate prononce ce que Nietzsche a défini comme la "boutade la plus subtile de tous les temps": Qu'est-ce que la vérité ? ». À la réponse de Jésus - « la vérité vient du ciel » -, Pilate oppose une nouvelle question : « N'y a-t-il sur terre aucune vérité ? ».
Conclusion : que par "vérité absolue" on entende une vérité parfaite ou totale, ou bien une vérité ne dépendant d'aucune relation et nous permettant d'accéder à la réalité en soi, il apparaît bien difficile de défendre son existence, et encore moins la possibilité de la connaître.
Si l'objet de la pensée est réel, la vérité est une adéquation entre la pensée et la réalité. Une pensée (ou une parole) est vraie si elle correspond aux faits, si elle ne confond pas le réel et l'imaginaire. S'il s'agit d'un objet abstrait, la vérité peut se définir comme un accord de la pensée avec elle-même.
Or nous ne pouvons pas affirmer avec certitude que nos sens nous fournissent des vérités : ce que nous percevons autour de nous n'est peut-être pas le réel, mais une erreur de nos sens ou une illusion créée par notre inconscient. D'autre part, le raisonnement intellectuel ne produit pas non plus toujours des vérités.
Le miroir : symbole de la vérité
Il renvoi uniquement une image fidèle de vous-même, ce que verront les autres qui vous regardent. Il est le symbole de la sagesse et de la connaissance. Il ne triche pas et ne ment pas sur notre image. Le miroir a également une grande importance dans la réflexion personnelle.
La vérité vous fait vous sentir bien.
La plupart d'entre nous n'ont pas envie qu'on leur mente, aussi lorsque nous mentons aux autres la partie d'entre nous en prise avec nos valeurs se sent mal à cause de notre comportement. Nous avons la meilleure qualité de vie lorsque nous agissons en accord avec nos valeurs.
On peut être tenté de ne pas dire la vérité par crainte de blesser l'autre. Cependant, ne pas la dire, ou bien mentir, c'est trahir la confiance que l'autre peut avoir en nous, et parfois reculer pour mieux sauter quand la vérité émerge après coup.
1. Adéquation entre la réalité et l'homme qui la pense. 2. Idée, proposition qui emporte l'assentiment général ou s'accorde avec le sentiment que quelqu'un a de la réalité : Les vérités éternelles.
Au quotidien, la majorité de nos mensonges sont « des actes réflexes, instinctifs, auxquels on a recours pour se protéger d'une atteinte physique, morale, matérielle ou psychique (honte, perte d'estime de soi…). Il s'agit de protéger la relation établie avec autrui.