Les poumons peuvent être touchés. Il peut s'agir alors d'une maladie bénigne et ponctuelle comme une bronchite (inflammation des bronches) ou d'une réaction allergique à une substance inhalée. Une maladie respiratoire chronique comme l'asthme est aussi envisageable.
Les symptômes de l'insuffisance respiratoire
L'insuffisance respiratoire entraîne une mauvaise oxygénation du sang, qui se manifeste principalement par des difficultés respiratoires (ou dyspnée), un essoufflement et une fatigue survenant pour des efforts, même très minimes.
Exercez-vous: assis, allongé ou même debout, mains sur le ventre pour sentir le va-et-vient respiratoire, inspirez pendant 3 s par le nez en gonflant le ventre comme un ballon, bloquez l'air 3 s puis expirez lentement par la bouche pendant 6 s en laissant le ventre dégonfler jusqu'à se creuser.
La détresse respiratoire provoque l'impression de manquer d'air. Il s'agit d'une sensation très angoissante qui s'accompagne souvent de panique. Cette affection est généralement liée à une affection pulmonaire ou cardiaque.
Les causes de l'insuffisance respiratoire
Plusieurs causes peuvent être associées au développement d'une insuffisance respiratoire. Ce sont principalement les maladies pulmonaires obstructives chroniques, telles que l'asthme, l'apnée du sommeil ou encore le cancer du poumon.
L'oxygène, est un comburant indispensable à l'organisme. Les organes et les muscles l'utilisent pour fonctionner avant de rejeter du gaz carbonique. Une insuffisance respiratoire chronique se manifeste par un manque d'oxygène dans le sang qui explique la fatigue, l'essoufflement au moindre effort.
La dyspnée est la perception consciente d'une gêne respiratoire, une sensation de manque d'air accompagnée d'un essoufflement. Le patient se plaint « d'avoir du mal à respirer » ou encore de « manquer d'air ».
La sensation de souffle coupé est souvent provoquée par une angoisse et la personne a l'impression de manquer d'air ou d'oublier de respirer. Le souffle coupé peut aussi venir d'un reflux gastro-œsophagien, d'une hernie hiatale mais aussi d'un problème cardiovasculaire qui se nomme extrasystoles.
D'abord se redresser et, au lieu de gonfler surtout le thorax, ce qui amenuise l'oxygénation des poumons, inspirer avec le ventre pour se gorger d'air frais. Ensuite, bien inspirer par le nez, et non par la bouche, ce qui permet à la muqueuse nasale de filtrer les poussières contenues dans l'air.
Autres causes
L'anémie et l'insuffisance cardiaque peuvent contribuer à la dyspnée chez les personnes souffrant d'une insuffisance rénale. En cas de syndrome d'hyperventilation, les personnes ont la sensation de manquer d'air, et la respiration devient rapide et pénible.
Le blocage d'une artère coronaire compromet l'apport en oxygène au myocarde, ce qui mène au relâchement (dans le sang) de substances à l'origine de la douleur ressentie, souvent sous forme de serrement, parfois sous forme de pression, d'oppression, voire simplement de difficulté à respirer.
Parmi les fruits, optez pour les pêches, les prunes, et surtout les baies. Côté légumes, ceux à feuilles vertes, comme les épinards, les choux, la salade, mais aussi les radis, les patates douces ou l'ail. Parmi les épices, privilégiez le curcuma et le gingembre.
Inspirez puis expirez et comptez le nombre de cycles sur une minute. Si vous dépasser 20 cycles par minute, vous êtes en "polypnée" et vous devez alors contacter rapidement un médecin pour évaluer votre situation.
La principale cause de cancer du poumon est le tabagisme -Plus vous fumez et plus longtemps vous fumez, plus vous risquez de développer un cancer du poumon. De plus, le fait de vivre avec un ou des fumeurs (et d'être exposé à de la fumée secondaire) accroît vos chances de développer un cancer du poumon.
Florence Beauvais rappelle que quatre signes doivent alerter. Pour s'en souvenir, un acronyme : EPOF, pour essoufflement, prise de poids, œdème et fatigue. "Essoufflé, c'est le premier symptôme, le plus fréquent", rappelle la spécialiste.
Un infarctus est dit « silencieux » lorsqu'aucun des symptômes classiques, à savoir une sensation de douleur dans la poitrine et dans le bras gauche, un essoufflement, des sueurs ou encore des nausées, ne se manifeste.
Si l'essoufflement survient brutalement et qu'il est important, mieux vaut appeler les secours car il peut s'agir d'une crise cardiaque ou d'une embolie pulmonaire. Il est aussi important de consulter rapidement si l'essoufflement s'accompagne : d'un gonflement des pieds ou des chevilles.
Les symptômes de l'embolie pulmonaire
L'embolie pulmonaire entraîne l'apparition soudaine : d'une douleur thoracique d'un côté, qui augmente à l'inspiration ; de difficultés à respirer (dyspnée) : respiration rapide et courte ; parfois une toux et des crachats avec du sang.
Ce peut être aussi un essoufflement à l'effort. Il est souvent déclenché par des facteurs précis : allergie, tabac, pollution, stress, rire, parfums, sport, cycle menstruel... ». L'essoufflement peut être en rapport avec des maladies plus graves mais aussi plus rares : cancer, fibrose pulmonaire, etc.
Sortez légèrement la poitrine pour diminuer la pression exercée sur le diaphragme et lui permettre de se relâcher davantage. Placez les deux pieds sur le sol. Penchez légèrement la poitrine vers l'avant. Posez les coudes sur les genoux.