Cette impossibilité à ressentir des émotions, positives ou négatives, peut trouver sa source dans plusieurs événements. Elle peut être due à un traumatisme, un choc émotionnel trop fort ou être liée à un trauma survenu pendant notre enfance. Les troubles qui en découlent se traduisent par différents symptômes.
Souffrir d'analgésie congénitale c'est ne pas ressentir de douleur lorsque l'on se fait mal. A première vue, cette maladie génétique présente des avantages. Mais être insensible à la douleur c'est aussi se faire mal sans le savoir.
Notre bagage génétique nous rend plus ou moins sensibles à la douleur, et aux expériences douloureuses que nous subissons tout au long de notre vie. Mais nos réactions peuvent aussi être modulées par notre état mental et physique, nos expériences passées –douloureuses, traumatisantes– et notre environnement.
L'anhédonie est l'un des symptômes les plus fréquents de la dépression. Il s'agit de l'incapacité à ressentir du plaisir, l'impression « d'être là sans être là », de « se sentir vide ».
Elle se caractérise par la perte du sens de la douleur sous toutes ses formes et sur tout le corps, avec conservation des autres sensations tactiles.
Les antidépresseurs, les antiépileptiques et d'autres médicaments actifs sur le système nerveux central peuvent également être utilisés dans le traitement de la douleur chronique ou neuropathique et constituent le traitement de première intention pour certaines maladies.
Dans le traitement de la douleur, la relaxation peut être d'une grande aide. Ainsi, la sophrologie, une technique de relaxation qui associe respiration, décontraction musculaire et visualisation, peut soulager de nombreux troubles et peut donc avoir sa place dans le traitement des douleurs chroniques.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
Ce phénomène s'appelle l'anhédonie. Il s'agit d'une incapacité à ressentir de la joie ou des émotions positives dans les moments agréables. Cette pathologie complexe est temporaire et peut durer quelques semaines, quelques mois, ou plus.
L'anhédonie est un concept qui a été défini à la fin du 19e siècle. C'est un psychologue français, Théophile Ribot qui a créé ce néologisme du grec a "sans" et hêdonê "plaisir." De perte de la capacité à ressentir du plaisir et de l'intérêt, ce concept a évolué au cours des 20 dernières années.
En langage médical, l'hypoesthésie désigne donc une perte de sensibilité : celle-ci peut survenir au niveau de n'importe quelle partie du corps (visage, bras, jambes...) et même atteindre des zones assez inhabituelles (l'urètre, le sphincter anal, la langue...).
Le stress est souvent associé à des émotions (colère, agressivité, anxiété, démoralisation…), ou à des manifestations telles que tensions ou contractures musculaires qui peuvent accentuer la douleur. Le cercle vicieux douleur-stress est fréquent chez la personne qui souffre du dos.
L'allodynie est une douleur provoquée par un stimulus qui ne cause habituellement pas de douleur.
L'engourdissement désigne une perte de sensation complète ou partielle et s'accompagne souvent de sensations anormales, comme des picotements. L'engourdissement, qui peut avoir de nombreuses causes, survient lorsqu'une partie de la voie des récepteurs sensoriels de la peau vers le cerveau fonctionne mal.
Résultat : le bout des doigts et la paume des mains restent en haut du podium. Mais ils sont suivis par le front, la plante des pieds et l'épaule. Et ce sont le dessus des pieds, le mollet et la cuisse qui s'avèrent les moins sensibles. In Science et Vie (no 1213, octobre 2018, p 127.)
Pour les hypocondriaques, chaque symptôme en apparence bénin est annonciateur d'une maladie grave. Les hypocondriaques sont des personnes angoissées par leur santé.
L'absence de larmes serait également – dans certains cas - l'un des symptômes de troubles psychologiques, comme la dépression, les troubles bipolaires, ou le stress post-traumatique. about-tearing-up). Il est donc important que la personne n'arrivant pas à exprimer ses émotions puisse consulter un professionnel.
Cette incapacité est fréquemment associée à un sentiment de désintérêt diffus (perte de l'élan vital). L'anhédonie, perte de la capacité à ressentir des émotions positives, est fréquemment observée au cours de la dépression et de la schizophrénie.
Alexithymie : différents symptômes
Une difficile à reconnaître et nommer ses propres émotions et celles des autres. Une expression des sensations corporelles (la personne pleure sans comprendre qu'il s'agit de tristesse par exemple). Une vie imaginaire et fantasmatique pauvre. Une incapacité à décrire sa vie interne.
Le stress émotionnel, comme celui provoqué par les émotions bloquées, n'est pas seulement lié aux troubles mentaux, mais aussi à des problèmes physiques comme les maladies cardiaques, les troubles intestinaux, les maux de tête, l'insomnie et les troubles auto-immunes.
Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Proposez-lui de faire des activités seul (e) ensemble, sans insister. Écoutez-le, même si son discours est toujours le même. Offrez-lui de petites attentions. Valorisez ses efforts même si cela vous paraît minime et soulignez les améliorations de son état.
Amputation d'un doigt
Le doigt étant la partie du corps la plus richement innervée, son amputation sans anesthésie provoque une douleur très intense. D'autant que la victime souffre souvent ensuite des douleurs dites du « membre fantôme ».
Le cerveau peut moduler la façon dont la moelle épinière traite l'information douloureuse. Soit via un signal électrique, soit via des hormones comme l'ocytocine, dont la libération est coordonnée par trente neurones situés dans l'hypothalamus (notre image).
Sommaire Reine des prés et écorce de saule (mal de tête) Bicarbonate de soude (estomac) Gaulthérie (douleurs articulaires) Menthe (piqûres) Camomille (règles) Harpagophytum (arthrose) Lavandin super (crampes) Clou de girole...