besoin de sécurité. On oublie souvent ce besoin fondamental d'un bébé. Il ne faut pas oublier qu'il a passé 9 mois dans le ventre de sa maman, au chaud et bien en sécurité, et que son arrivée dans notre monde à nous peut aussi le stresser. Il n'a pas conscience qu'il est réellement en sécurité chez lui, dans son lit.
Certains ont besoin de crier pour s'endormir : il faut les laisser faire un peu. Les pleurs consécutifs aux repas manifestent sans doute un problème digestif, à signaler au pédiatre. Ces raisons éliminées, les parents s'interrogeront sur leur propre vécu.
Toutefois, si les besoins de votre bébé sont assouvis et qu'il continue de pleurer, d'autres astuces peuvent le soulager : le peau à peau, le portage en écharpe, le bercer dans vos bras, le masser, l'installer dans un environnement calme avec une lumière douce, de la musique calme ou des bruits blancs, lui proposer une ...
Calmer les pleurs
C'est d'abord le contact et le bercement qui calme un enfant, la chaleur du corps de sa maman, sa voix . S'il n'a pas faim, il est possible qu'il ait simplement besoin de ce câlin.
Modifiez le dialogue dans votre tête. Par exemple, au lieu de penser : « Je ne suis plus capable! », dites-vous plutôt : « Je vais me calmer avant de réagir. » Comptez jusqu'à 10, respirez profondément ou buvez un verre d'eau. Rappelez-vous un moment de bonheur ou de tendresse vécu avec votre enfant.
Un bébé pleure car il peut avoir :
besoin d'être changé, besoin de sécurité. On oublie souvent ce besoin fondamental d'un bébé. Il ne faut pas oublier qu'il a passé 9 mois dans le ventre de sa maman, au chaud et bien en sécurité, et que son arrivée dans notre monde à nous peut aussi le stresser.
Quand on est stressé, épuisé, les émotions au bord des lèvres, bref, à bout, on a forcément du mal à être disponible… Donc, si l'on ne se sent pas bien soi-même, il est difficile d'être bien avec ses enfants. Prendre soin de soi peut paraître être un luxe, mais j'ose dire que c'est une nécessité !
Comment savoir si mon bébé développe un lien d'attachement sécurisant? Pour le parent, les premiers signes d'attachement sont extrêmement gratifiants : À 4 semaines, votre bébé réagira à votre sourire, par exemple par une expression du visage ou un mouvement. À 3 mois, il vous sourira en retour.
Les pleurs de décharge sont des pleurs intenses, difficiles à calmer, qui surviennent plutôt le soir, généralement autour de 18 heures. Ces pleurs apparaissent entre la naissance jusqu'à l'âge de 3 ou 4 mois environ, avec un pic généralement compris autour de 6 à 8 semaines.
Laisser pleurer un nouveau-né, des conséquences graves
D'après une étude du département de psychologie de l'université de Notre-Dame aux États-Unis, laisser un bébé pleurer sans chercher à le consoler aurait des conséquences négatives pour sa santé et pourrait entraîner des problèmes d'anxiété à l'âge adulte.
Quand faut-il intervenir ? Dans les premiers mois de la vie, les pleurs d'un enfant doivent être soulagés le plus rapidement possible, car ils témoignent généralement d'un état d'insécurité émotionnelle. À cet âge-là, les enfants n'utilisent pas les pleurs comme un moyen de pression sur leurs parents.
Cependant les pleurs du soir semblent physiologiques et ne sont en rien liés à la peur de la nuit. Ils s'atténuent ou disparaissent vers 3 à 4 mois.
Des problèmes de sommeil – par exemple un bébé qui se réveille dès qu'on le pose et en pleurant – peuvent cacher un problème de digestion : cela peut être le signe qu'il souffre de reflux. Aussi, pensez à bien lui faire faire le rot, surtout si vous lui donnez un biberon.
Il reconnaît l'odeur, le lait, la voix, la langue de sa mère et développe des moyens d'action efficaces pour agir sur son monde afin de le transformer selon ses besoins.
Votre bébé est fatigué
Cela commence par des pleurnichements sans cause apparente. Votre bébé vient de passer un moment éveillé, d'humeur charmante, puis, sans transition, le voilà qui se met à chouiner. Voulant le distraire, vous lui proposez un jouet ou vous vous mettez à faire « la petite bête qui monte ».
En effet, les bébés, même avant de naître, peuvent ressentir les émotions, positives ou négatives, de leurs parents. Le docteur Arnault Pfersdorff, pédiatre, est formel : « Bébé perçoit-il les émotions de sa mère ? Bien sûr ! »
Le fœtus apprend les émotions
Le fœtus fait aussi son apprentissage émotionnel dans le ventre de sa maman. Ses émotions se calquent sur celles de sa mère. Si elle rit, il sera heureux, si elle pleure, il ressentira sa détresse. Il ne faut pas oublier qu'un fœtus est beaucoup plus sensible qu'il n'y parait.
D'après cette étude, publiée par Frontiers of Psychology, les bébés pleurent dans les bras de certaines personnes car elles leur font peur. Et s'ils ont peur d'elles, c'est qu'ils les trouvent particulièrement laides.
Les câlins sont indispensables au bon développement sensoriel et cognitif de bébé. Le sens du toucher (avec les bisous, les câlins) stimule notamment les hormones du bien-être et de la croissance. Quant à son petit cerveau, il a besoin de vos bras pour développer les bonnes connexions.
Bébé a besoin de ressentir un amour inconditionnel pour qu'il se développe de manière harmonieuse. Nous avons tous besoin d'amour inconditionnel, c'est à dire d'être aimés pour qui nous sommes. Et bébé bien plus que quiconque. Le sentiment de son existence se développe à partir de l'amour qu'il reçoit.
« Être sensible aux besoins de son bébé, répondre rapidement à ses pleurs, le nourrir avec chaleur, s'assurer que sa couche est sèche, ce sont des marques d'affection qui aident à créer un bon lien d'attachement entre l'enfant et ses parents », explique Isabelle Bourgault, neuropsychologue.
Expliquez votre décision.
Dites, par exemple : « Non, on ne peut pas aller au parc parce que c'est l'heure du souper et qu'ensuite il va être trop tard. » Votre enfant acceptera mieux votre refus s'il le comprend. Trouvez avec votre enfant une autre solution ou offrez-lui un choix pour l'aider à accepter un refus.