Le philosophe René Descartes aurait-il commis une erreur de logique en écrivant, en 1637, la fameuse formule « Je pense, donc je suis ? » N'aurait-il pas inversé le problème ? Ce n'est pas à rejeter, étant donné que personne n'a besoin de penser pour être.
Cogito et substance
Descartes découvre que le sujet pensant est le seul être dont on ne peut mettre l'existence en doute, car douter est déjà penser, donc exister. La totalité de la connaissance sera reconstruite sur cette base fondatrice indubitable : le cogito (« je pense, donc je suis »).
Pourquoi puis-je douter de tout, sauf de mon existence ? Qu'est-ce qui justifie que « je suis » ? Mais il y a un je ne sais quel trompeur très puissant et très rusé, qui emploie toute son industrie à me tromper toujours[4].
« Je pense, donc je suis » est une citation extraite du Discours de la Méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences de René Descartes (1596 – 1650) paru à La Haye (Provinces-Unies, actuels Pays-Bas) le 8 juin 1637.
AT VII, 28, 20-23). Dans la Méditation III : « Je suis une chose qui pense, c'est-à-dire qui doute, qui affirme, qui nie, qui connaît peu de choses, qui en ignore beaucoup, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi, et qui sent. » (Cf.
Se dit de quelqu'un à l'esprit rationnel, rigoureux et quelque peu formaliste : Il est très cartésien dans toutes ses idées.
C'est bien « moi » qui parle quand je dis je. Il serait étrange qu'il s'agisse de quelqu'un d'autre quand je dis « je ». Le « je » est en effet l'expression du « moi » , nous nous en servons pour nous référer à notre personnalité , à notre identité.
Citation de René Descartes sur Doute
Je peux douter de tout, sauf d'une chose, et c'est le fait même que je doute. Autrement dit - je pense, donc je suis.
Le doute cartésien est une composante de la philosophie de René Descartes qui se décline en plusieurs modalités au long de son œuvre.
Descartes va donc établir qu'à partir du moment où on a une raison de douter, on doit considérer que cette chose est fausse même si elle est infiniment vraisemblable, voilà pourquoi le doute cartésien est exagéré, hyperbolique, radical, car il va assimiler ce qui est probable au faux.
En effet, le doute naît à l'intérieur de nous, en nous et par nous. C'est nous même qui générons ce sentiment de doute et qui l'amplifions. Le doute est certes un état qu'il est normal d'expérimenter mais il ne provient pas de nulle part. Il peut s'expliquer par un manque d'estime de soi.
Douter si deux et deux font quatre, si l'homme est un animal raisonnable, c'est avoir des idées de deux, de quatre, d'homme, d'animal, et de raisonnable. Le doute laisse donc subsister les idées telles qu'elles sont ; ainsi, nos erreurs venant de ce que nos idées ont été mal faites, il ne les saurait prévenir.
Descartes lui reprend ainsi trois arguments justifiant le doute : la faillibilité des sens, qui peuvent tromper le sujet (par exemple, l'image du bâton brisé dans l'eau) ; le risque de la folie ; et la confusion avec le rêve, qui dissipe la frontière avec l'éveil et remet ainsi en cause la réalité du corps.
Lorsque Freud écrit "le moi n'est pas maître dans sa propre maison", il dénonce l'impact qu'ont tout ces éléments contenus dans l'inconscient, et la non-maîtrise de la conscience. Nous expliquerons cette citation en deux parties. Premièrement nous étudierons la nature de la conscience, la formation du "Moi".
Mais qu'est-ce donc que je suis ? Une chose qui pense. Qu'est-ce qu'une chose qui pense ? C'est-à-dire une chose qui doute, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi, et qui sent.
Pour Averroès, celui qui pense n'est pas l'homme ou la femme que je suis, ce n'est pas non plus le sujet ni l'individu que je suis, non, ce qui pense, quand je pense, c'est l'intellect, cette puissance transcendante et divine qui s'exprime à travers moi.
La recherche de la vérité ne peut donc pas se passer du doute. Il est moteur pour cette recherche au double sens du terme : il la déclenche, puis il entretient son mouvement. Même si, parfois, la recherche de la vérité doit se passer du doute, faire comme s'il n'y avait pas lieu de douter, si elle veut progresser.
Le doute méthodique fut élaboré par Descartes. Dans cette théorie, il était préférable de douter de tout, tout en parvenant à trouver des vérités dites indubitables telle: "je pense, donc je suis". Le doute, est donc essentiel dans la vie courante et dans la philosophie, afin de raisonner et de juger correctement.
Cela peut d'ailleurs être une force. Laisser place à l'incertitude permet en effet de s'interroger, d'affiner ses jugements ou de se découvrir des capacités d'empathie.
Il existe deux formes de doute: le doute ordinaire et le doute philosophique. Commençons par ce que nous connaissons tous très bien pour l'avoir pratiqué: le doute ordinaire est l'expression d'un sentiment d'incertitude quant aux événements ou aux personnes.
Qui doute de quelque chose, qui refuse de se prononcer et réserve son jugement sur une question particulière : Être sceptique sur un programme économique.
Le doute de Descartes a pour caractéristiques d'être : volontaire : il n'est pas subi, Descartes choisit de douter ; méthodique : il est rigoureux et maîtrisé.
Seul l'homme parle et utilise des signes pour communiquer ses pensées. Il doit apprendre ces signes. Ces signes sont d'une autre nature que le cri inné et codifié des animaux. Parler est donc le propre de l'homme.
Être sujet, pour Kant, c'est avoir la capacité de dire « je » pour unifier toutes ses représentations. L'homme est le seul être à posséder une conscience : lui seul, à partir d'un certain âge, a le pouvoir de dire « je ».
On qualifie de cartésiennes les idées ou les personnes qui se fient à des principes réels, à des faits, et non à des croyances ou à des suppositions. Le terme provient de l'inventeur de ce courant de pensée philosophique, René Descartes, qui l'a développé dans son Discours de la méthode.