Née d'une éducation faite d'humiliations, de honte, de chantage affectif, de reproches, la personne blessée par la culpabilisation peut même se sentir coupable non seulement de ses erreurs et de ses fautes, mais aussi de tout plaisir, sexuel ou autre et coupable de ses pensées.
La culpabilité est à la fois un symptôme et une cause de dépression. Elle peut être intense au point d'affecter la personne dans son énergie physique et psychologique, dans sa capacité de ressentir de la joie de vivre, de poursuivre ses activités.
L'éducation, la religion, les pressions sociales, notre histoire personnelle et nos propres exigences sont des facteurs qui peuvent être en cause. La culpabilité peut apparaître suite à un agissement, une parole ou encore l'omission d'une action.
Faute d'en connaître la règle, les adultes commettent aussi une faute à faute. Rassurez-vous, ce n'est pas votre faute si vous avez l'habitude de dire et d'écrire : C'est de ta faute si j'ai râté mon train. Ce n'est pas de ma faute si tu ne comprends rien.
La culpabilité est un sentiment de faute que l'on ressent, peu importe que cette faute soit réelle ou imaginaire. Cette émotion naît de l'écart existant entre ce que l'on veut être idéalement et les actions que l'on fait réellement.
Les sources du sentiment d'impuissance.
Le sentiment d'impuissance peut être relié au sentiment d'injustice car il touche une situation qui devrait être mais qui n'est pas. Exemple : je ne réussis pas à trouver une place en accueil de jour pour mon proche pourtant il devrait pouvoir y accéder, il en a besoin !
On a pu voir que les narcissiques sont des personnes obsédées par la publication quasiment constant de leurs réussites, objectifs atteints, vertus apparentes et compétences élevées. Cependant, ce type de personnalité caractérisé par une vision élevé de soi-même n'admet jamais ses propres erreurs.
Cela s'explique par le fait que notre esprit cherche en permanence à déformer la réalité à sa faveur et à se détacher des problèmes. Généralement, ce phénomène émane d'un sentiment inconscient d'insécurité. Accuser l'autre est beaucoup plus facile que de se remettre en question.
L'indécision est l'incapacité de faire un choix. La peur de devoir choisir, d'assumer ses responsabilités, de déplaire ou d'entrée en conflit, peut mener l'indécis à se reporter sur les autres pour choisir à sa place.
La charge émotionnelle de cette culpabilité est très lourde. La première chose à faire pour vous en libérer est d'accepter et de comprendre vos émotions, et surtout de ne pas les réprimer. Faites l'exercice suivant : écrivez une lettre avec tout ce qui vous préoccupe, sans omettre de détails.
Ce qui est une façon de rendre les autres responsables de nos ressentis (et donc de les culpabiliser). En clair, on a tendance à mettre la faute sur autrui plutôt qu'à regarder en soi. Or, la cause de l'émotion est souvent à rechercher en soi-même, alors que le déclencheur est souvent externe.
Il s'agit de l'angoisse de mal faire, d'être accusées d'indisposer les autres ou de leur causer du tort. Le souci de propreté excessive est aussi une agressivité retournée contre soi : ainsi, on s'en prend à la poussière ou à son "moi-peau" plutôt qu'à la personne qui nous a mises en colère.
Une des causes principales de cette impression d'être exclu provient d'un manque affectif pendant l'enfance. La croyance va ensuite se renforcer à travers des pensées et des paroles telles que « je suis de trop », « je ne me sens pas à ma place », « on ne veut pas de moi car je suis différent »,…
Celui qui ne se remet pas en question peut avoir peur de reconnaitre sa propre responsabilité dans un évènement, et le sentiment de culpabilité qui en suit peut du coup l'amener àfuir certaines réalités. Il peut alors à l'extrême adopter un comportement de « victime » et rejeter systématiquement la faute sur l'Autre.
Une personnalité orgueilleuse aura du mal à reconnaître ses erreurs en se pensant supérieure aux autres, et remettra toujours la faute sur les autres.
La séduction : le manipulateur commence toujours par séduire sa victime pour mieux la manipuler ensuite. Au départ, il fait tout pour plaire à sa proie pour que celle-ci baisse la garde et se sente en parfaite confiance. Plus on se sent à l'aise avec une personne, moins on s'en méfie.
La personne narcissique peut nous sembler charmante, sûre d'elle et même attentive quand elle a un but en tête. Cependant, il y a une chose qu'elle ne fait presque jamais, et encore plus dans son couple. Celle de demander pardon. De reconnaître ses torts.
Le trouble de la personnalité narcissique est caractérisé par un sentiment constant de supériorité (mégalomanie), un besoin d'être admiré et un manque d'empathie.
Il ne se remet jamais en question, mais peut très bien jouer la comédie. Il est vide intérieurement, évoluant uniquement dans l'intellect et le calcul. Il instrumentalise l'autre qui n'est pour lui qu'un objet à exploiter, puis à jeter. Quand il a épuisé sa proie, il en choisit une autre.
"Les “j'ai-toujours-raison” se caractérisent souvent par une difficulté d'écoute et d'empathie. Ils sont trop passionnés et concentrés sur leur discours pour pouvoir écouter quelqu'un d'autre, ou alors ils se braquent par peur d'avoir le dessous", explique Christophe André, psychiatre à Paris.
La puissance désigne la capacité à agir, à peser sur le réel, à modifier ce qui nous entoure, ou parfois ce qui est en nous. Et l'impuissance nous fait vivre et éprouver l'inverse : sentir, à tort ou à raison, que nous ne pouvons rien faire, rien changer, autour de nous ou en nous.