La plupart du temps, la perte de poids survient parce que les personnes absorbent moins de calories que nécessaire. Elles peuvent absorber moins de calories parce que leur appétit a diminué ou parce qu'elles sont atteintes d'un trouble qui empêche leur tube digestif d'absorber des nutriments (appelé malabsorption ).
Un trouble gastro-intestinal
Des affections telles qu'une maladie cœliaque, une maladie de Crohn, une colite ulcéreuse, une rectocolite hémorragique ou encore la pancréatite chronique peuvent provoquer une perte de poids due à une malabsorption des nutriments, à un trouble de l'appétit ou à l'inflammation chronique.
La perte de poids involontaire se développe généralement en quelques semaines ou quelques mois. Elle peut être le signe d'un trouble physique ou mental important et est associée à un risque accru de mort. Le trouble causal peut être évident (p. ex., une diarrhée chronique due à un syndrome de malabsorption.
Une perte de poids involontaire, brutale ou continue peut être le signe d'une pathologie sérieuse. Maigrir à la suite d'un Covid ou d'une grippe n'est pas un problème. En revanche, une perte de poids non voulue, brutale ou continue est moins normale. Il faut en parler : elle peut être le signe d'une pathologie sérieuse ...
L'iode : chef d'orchestre de la thyroïde
Une carence en iode à tendance à ralentir notre thyroïde entraînant un métabolisme plus lent qui empêche de brûler efficacement les graisses.
Il existe de nombreux acteurs impliqués dans une résistance à la perte de poids. Ils peuvent dans de rares cas être indépendants mais bien souvent, ils sont présents en association les uns avec les autres. La carence en fer est très fréquemment le principal frein à la perte de poids.
Le fer: l'accélérateur d'énergie
Son atout-ligne: indispensable aux globules rouges donc au transport d'oxygène dans l'organisme, s'il manque il devient un frein à l'amincissement: plus essoufflé, on bouge moins; plus fatigué, on est plus volontiers attiré vers des aliments-doudous et caloriques...
Une perte de poids involontaire excédant environ quatre à cinq kilogrammes ou 5 % du poids corporel sur une période de quelques mois est préoccupante. Les examens sont réalisés en fonction des symptômes des personnes et des résultats de l'examen clinique.
La maladie de Crohn, pathologie inflammatoire chronique de l'intestin, entraîne généralement des diarrhées chroniques et une baisse d'appétit. C'est pourquoi la perte de poids est fréquente quand on souffre de cette affection.
Au commencement du régime, le corps perd en moyenne 70 % d'eau, contre (seulement) 25 % de graisse. Il faut attendre deux semaines pour voir ces proportions s'inverser : l'organisme brûle alors environ 70 % de gras, 12 % de protéines (de la masse maigre et du muscle, donc) et 20 % d'eau.
Tous les médecins et les diététiciens vous le diront : perdre 500 g par semaine soit 2 kg par mois est l'idéal (soit 3 à 5 kg en 2 à 3 mois). Et la bonne nouvelle, c'est que vous n'avez même pas à suivre un régime particulier pour atteindre cet objectif.
Stress et perte de poids
Le stress peut également avoir une influence sur le métabolisme : il l'accélère. Ainsi, les individus stressés peuvent brûler davantage de calories, plus vite, et perdent du poids.
Mieux vous hydrater et augmenter votre consommation d'eau est la manière la plus simple d'amorcer la perte de poids. L'eau accélère naturellement notre métabolisme et réduit l'accumulation des toxines. Buvez au moins 2 litres d'eau par jour, de préférence entre les repas.
La perte de poids involontaire est l'un des symptômes les plus courants du cancer. Selon le type de cancer, 30 à 80 % des patients perdent du poids à cause de leur maladie.
Un amaigrissement rapide
En effet, le patient perd du poids parce que l'organisme est dans l'impossibilité d'utiliser le sucre : il est obligé de produire d'autres substances énergétiques à partir des graisses. Les produits dérivés des graisses sont les corps cétoniques qui sont éliminés en partie dans la respiration.
En déchets organiques ? En réalité, la graisse part principalement dans l'atmosphère, lors de l'expiration d'air. Quand on maigrit, plus de 80% de la graisse est en effet évacuée par les poumons sous forme de dioxyde de carbone (CO2).
Des signes neurologiques devront être recherchés, l'évolution lente de certaines pathologies neurologiques laissant parfois l'amaigrissement au 1er plan : maladie de Parkinson, sclérose latérale amyotrophique, etc.
On perd plus facilement du haut du corps que du bas, les tissus adipeux sont différents selon leur localisation : les graisses accumulées dans la partie supérieure du corps, notamment la région abdominale, sont les premières à disparaître lors d'un régime amaigrissant.
Grippe, sinusite, covid, angine, bronchite… sont autant de maladies qui occasionnent une perte d'appétit. Le stress, la dépression, l'anxiété, un choc émotionnel… Une maladie chronique : diabète, insuffisance cardiaque, hypo ou hyperparathyroïdie…
des signes propres à l'anémie : pâleur, fatigue, essoufflement à l'effort, maux de tête, sensation de « tête qui tourne », vertiges, étourdissements, faiblesse en se levant d'une chaise ; des signes caractéristiques du manque de fer : peau et cheveux secs, ongles cassants.
Certaines études ont suggéré que le magnésium peut influencer les signaux de l'appétit en agissant sur le cerveau. Il peut contribuer à réduire la faim et à prévenir les envies de sucre, ce qui peut faciliter le maintien d'un régime alimentaire équilibré et à faible teneur en calories, propice à la perte de poids.
Le premier signe d'une carence en magnésium est souvent la sensation de fatigue et de faiblesse musculaire. Cela peut notamment entraîner des vertiges ou l'envie de dormir. Un autre signe bien connu pouvant indiquer un manque de magnésium sont les palpitations au niveau de l'œil.
Les besoins en fer peuvent être couverts en consommant du foie, de la viande, du poisson et des fruits de mer, des légumineuses, des noix, des céréales, du jaune d'œuf et des légumes à feuilles vertes.