La plupart du temps, la perte de poids survient parce que les personnes absorbent moins de calories que nécessaire. Elles peuvent absorber moins de calories parce que leur appétit a diminué ou parce qu'elles sont atteintes d'un trouble qui empêche leur tube digestif d'absorber des nutriments (appelé malabsorption ).
Le corps médical considère qu'un amaigrissement est pathologique quand on perd 5% de son poids en moins de 6 mois ou 10% de son poids en moins d'un an, soit 5,5 kilos pour une femme de 55 kilos par exemple.
C'est le cas notamment du cancer, de l'hyperthyroïdie et de certaines infections. Une perte de poids peut aussi s'expliquer par une malabsorption des nutriments qu'engendrent notamment la colite ulcéreuse, la maladie de Crohn et la maladie coeliaque.
Un amaigrissement peut avoir une multitude de causes, mais 50 % des cas d'amaigrissement impliquent des causes psychiques et rendent nécessaire un bilan médical. La dépression, notamment, entraîne souvent une perte d'appétit persistante. Viennent ensuite les causes organiques, comme les maladies digestives.
La perte de poids involontaire se développe généralement en quelques semaines ou quelques mois. Elle peut être le signe d'un trouble physique ou mental important et est associée à un risque accru de mort. Le trouble causal peut être évident (p. ex., une diarrhée chronique due à un syndrome de malabsorption.
Pour arrêter de perdre du poids, augmentez l'apport calorique, modifiez vos séances d'entrainement, faites le choix d'une alimentation saine et contactez un médecin si vous pensez que la perte de poids est due à une maladie sous-jacente.
C'est dire que le dosage de la TSH doit faire partie systématiquement du bilan de débrouillage d'une perte de poids.
Stress et perte de poids
Le stress peut également avoir une influence sur le métabolisme : il l'accélère. Ainsi, les individus stressés peuvent brûler davantage de calories, plus vite, et perdent du poids.
10 types de cancer concernés
Ils ont alors découvert que la perte de poids involontaire était liée à 10 types de cancer : le cancer de la prostate, colorectal, du poumon, œsophagien, pancréatique, de l'ovaire, de l'appareil rénal et biliaire, mais aussi en cas de lymphome non hodgkinien ou encore de myélome.
La fatigue ne fait pas perdre du poids
Il est très important de dormir autant qu'on en a besoin pour être en bonne santé. En aucun cas la fatigue n'aide à perdre du poids. Pendant un régime il est conseillé de bien dormir et de surveiller son état de santé général pour ne pas mettre à mal son organisme.
Le rythme de perte de poids conseillé pour rester en bonne santé est de 0,5 à 1 kg par semaine.
On parle d'amaigrissement lorsque le poids perdu est de 2 % en une semaine, de 5 % en un mois ou de 10 % ou plus en trois mois. La perte de poids enregistrée ne devrait être analysée que sur la base de la mesure de l'index de masse corporelle (IMC : poids en kg divisé par la taille au mètre carré).
La dépression ne s'accompagne pas d'une prise de poids, du moins dans son stade initial. Elle est même, à l'inverse, caractérisée par une triade symptomatique : insomnie, anorexie et perte de poids. Une réduction pondérale d'au moins 5% en un mois est l'un des critères diagnostiques du syndrome dépressif.
Dans la lutte contre le cancer, la détection de la maladie à un stade précoce est essentielle. Le diagnostic s'appuie aujourd'hui sur une série d'examens comprenant les tests d'imagerie, l'analyse anatomopathologique des tissus avec les microscopes, et le dosage de certains marqueurs tumoraux dans le sang.
Différents examens peuvent être pratiqués pour diagnostiquer la maladie lorsqu'une suspicion apparait : une échographie, une endoscopie, un scanner ou une biopsie. Pratiquée dans 80 à 90% des cas, cette dernière permet de confirmer le diagnostic de cancer en prélevant des cellules du pancréas.
"On considère qu'une perte de poids est anormale lorsqu'une personne perd 4 ou 5 kilos en quelques semaines sans démarche nutritionnelle.
La perte de poids
Le stress, notamment dans le cadre d'une dépression, peut entraîner une perte de poids importante en raison de deux facteurs majeurs : un appétit diminué ou altéré et un métabolisme accéléré.
Si la perte d'appétit ne survient que de manière épisodique (le temps d'une grippe ou après une indigestion, par exemple), inutile de s'inquiéter. En revanche, si la sensation de faim disparaît de manière permanente et continue, il est recommandé de consulter rapidement son médecin.
On parle alors de maigreur constitutionnelle, et les personnes qui en sont atteintes ne peuvent pas grossir même si elles mangent des quantités normales de nourriture. Ils ou elles agacent et sont souvent soupçonnés d'anorexie. Ces personnes sont-elles en bonne santé malgré leur maigreur ?
De façon générale, il faut retenir qu'au minimum, une femme de 155 cm (1m55) a un poids de 44 kg, et au maximum, elle a un poids de 60 kg. En moyenne, cette femme pèse donc 52 kg. Toutefois, il faut souligner que ce ne sont que des estimations faites selon les différentes méthodes scientifiques de calcul de poids.
Une étude publiée en 2014 dans l'American Journal of Clinical Nutrition indique que les paliers dans la perte de poids commencent généralement 6 mois après le début d'un régime hypocalorique. Ils peuvent ensuite durer au moins quatre semaines et certaines études affirment qu'ils même peuvent durer plusieurs mois.
Que se passe-t-il lorsqu'on perd des kilos? Lorsque l'on essaie de perdre du poids, notre corps répond en mobilisant les stocks de graisse et en libérant cette énergie emmagasinée. C'est alors que le système impliquant la leptine devient réellement important.
L'amaigrissement s'apprécie sur la perte de poids mais également sur les signes qui l'accompagnent . La perte de poids traduisant un amaigrissement se reconnaît sur la base : - d'une chute de poids survenant très rapidement. - de signes traduisant soit la cause de cette perte de poids, soit son retentissement.