Selon lui, « l'origine de la musique » relève « du genre gestique, proche parente de l'origine des pleurs ». Ce geste, explique-t-il, est « le geste de la détente. La tension de la musculature du visage se relâche ». Voilà pourquoi « musique et pleurs ouvrent les lèvres de l'homme crispé et le délivrent [18]
L'hypersensibilité peut être aussi en soi une cause à des pleurs très réguliers : plus enclins à exprimer leurs émotions, les hypersensibles communiquent avec les autres de cette manière, et ce n'est pas pour autant une faiblesse.
D'abord le Cry est associé à une émotion extrême qu'on ressent. Ce qu'on doit comprendre c'est que le corps lorsqu'on pleure réellement va bouger larynx dans la position parfaite pour chanter. C'est à nous de contrôler notre cry pour être en pleine possession de nos moyens vocaux.
CERVEAU - Les mélomanes en savent quelque chose, le plaisir procuré la musique peut être quasiment égal à celui que génèrent la nourriture ou encore certains psychotropes.
Un tel effet est qualifié d'amorçage affectif et suggère que la musique modifie l'état affectif du sujet, ce qui le conduit à projeter l'émotion musicale ressentie sur le stimulus neutre. Dans ce type d'études, l'émotion musicale influe sur le comportement du sujet sans qu'il n'ait à exprimer ce qu'il a ressenti.
L'écoute de la musique engendre dans votre cerveau des pics de dopamine et d'opiacés naturels. Elle va aller y stimuler les régions motrices, mais aussi se propager du côté des régions visuelles, activant votre petit cinéma mental.
La durée prolongée d'écoute fatigue l'oreille en épuisant les réserves énergétiques des cellules. Il faut les reposer dans le silence, éviter les «after» prolongeant la fête sonore. Plus violent est le traumatisme sonore, véritable fracture des cils de la cochlée…
Vous êtes probablement hypersensibles si vous absorbez facilement les émotions des autres, si vos sens sont hyperdéveloppés (toucher, sons, couleurs, odeurs...), si vos ressentis persistent très longtemps, si les critiques ou les reproches vous blessent énormément, si vous êtes souvent fatigués, si vous êtes anxieux ou ...
Pleurs, musique & fluidité
Le philosophe Francis Métivier remarque que la musique est comme les pleurs : c'est fluide. Les pleurs et la musique sont deux mouvements qui vont dans le même sens, et qui se rejoignent…
Un hypersensible naît hypersensible
se constitue pendant la vie intra-utérine, se développe dès la naissance, et se manifeste de différentes façons chez les individus. Son degré d'intensité et son évolution, de l'enfance à l'âge adulte, dépendent en grande partie de l'environnement dans lequel la personne grandit.
En réaction à tout type d'émotion (tristesse, peur, colère…), l'organisme secrète des hormones permettant au corps de s'adapter et de réagir à une situation ou à un traumatisme : la vigilance et la sensibilité sont donc accrues. Mais cette réaction entraîne également du stress, que le cerveau va chercher à évacuer.
En générant une sécrétion d'endorphine, l'hormone du bonheur, le chant permet de se détendre. Il implique de se concentrer sur son souffle, de maîtriser tout son corps et d'exprimer ses émotions : une bonne façon d'oublier le quotidien, de lâcher prise et d'évacuer le stress.
Les larmes sont signe de force morale
D'après le chercheur Paul J. Zak dans le journal Psychology Today, cela se prouve scientifiquement. Les scènes émouvantes des films entraînent un pic d'ocytocine dans le sang. C'est le signe biologique de l'empathie.
Si vous pleurez pendant une dispute avec un ami, un membre de votre famille ou votre conjoint, dites-lui que vous avez besoin de vous calmer. Dites-lui par exemple : « j'ai besoin d'une minute » et quittez la pièce. Allez vous promener. Lisez un livre.
Définition de pleureur
nom vieilli (Personne) qui pleure facilement. Enfant pleureur. Par extension Air, ton pleureur. ➙ pleurard, ➙ pleurnicheur.
On peut également se détendre les sourcils, car lorsque l'on est triste, ceux-ci ont tendance à se resserrer. Se pincer la peau entre le pouce et l'index stoppe également immédiatement les larmes. Si vous voulez cacher votre tristesse face à quelqu'un, pensez à pincer votre main dans votre dos, c'est plus discret.
L'univers sonore est en effet d'emblée émotionnel, parce que la fonction naturelle des sons, pour l'être vivant, est une fonction d'alerte. Ils l'informent sur ce qui se passe, ils éveillent à chaque instant son système d'alarme biologique. Ces changements permanents de l'état du monde sont la source de toute émotion.
A l'écoute de morceaux de musique que nous apprécions le plus, notre cerveau anticipe la libération de dopamine, l'hormone du plaisir. Cela crée même des frissons chez certains. Notre cerveau réagit positivement lorsque nous écoutons une de nos musiques favorites.
Pas pour rien que depuis une cinquantaine d'années, des chercheurs s'intéressent à ce que l'on appelle en français « le frisson musical ». Certains d'entre eux, y préférant le terme anglo-saxon, « skin orgasm », l'orgasme de la peau.
Ce qui peut les laisser penser que s'ils sont hypersensibles, ils ont forcément une intelligence cognitive supérieure à la moyenne. Ce n'est pas le cas. Cependant, il n'y a aucune raison de s'en apitoyer. Car avoir un quotient intellectuel supérieur à la moyenne ne garantit aucunement le bonheur.
Saverio Tomasella ajoute que, quoi qu'il en soit, une pratique sportive régulière, la marche dans la nature, la randonnée en montagne ou une activité dans les domaines de la danse, du chant, du théâtre, permettent aux jeunes hypersensibles de mieux se sentir dans leurs corps et de s'affirmer plus facilement.
La femme hypersensible se remet facilement en question et porte souvent un jugement négatif sur elle-même. Elle a souvent le sentiment de ne jamais en faire assez ou de mal faire les choses. Hyperémotive, elle vit également très mal la critique.
De manière générale, les musiques très plaisantes activent les régions du cerveau impliquées dans la récompense/motivation, les émotions et l'excitation, notamment le striatum ventral, le mésencéphale, l'amygdale, le cortex orbitofrontal et le cortex préfrontal ventral médian [78].
Garder le cerveau en santé
Des études montrent que la pratique musicale peut aller élargir certaines parties du cerveau responsables de l'activité motrice et perceptuelle. Ces effets sont particulièrement visibles si une personne commence à pratiquer la musique avant l'âge de 7 ans.
Selon une étude de l'université de Cambridge, les musiques instrumentales sont celles qui augmentent le plus notre concentration et notre productivité. A l'inverse, les musiques qui contiennent des paroles sont généralement celles qui nous distraient le plus.