Compter constamment dans sa tête peut être dû à plusieurs raisons. Cela peut être une habitude ou une méthode pour rester concentré ou pour éviter de penser à autre chose. Cela peut également être un symptôme d'un trouble obsessionnel-compulsif (TOC) ou d'autres troubles anxieux.
En psychologie, la rumination mentale désigne le fait d'avoir des pensées récurrentes et répétitives que l'on a du mal à contrôler, souvent liées à un événement passé ou futur. Ces pensées « tournent en boucle » dans la tête, et sont souvent source de fatigue voire de souffrance psychique.
La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.
L'overthinking, littéralement “penser trop”, se traduit par un torrent d'émotions et de pensées négatives qui persistent dans le cerveau de l'individu. État d'hésitation permanent, l'overthinking impacte le quotidien et le bien-être de celui ou celle qui en est victime.
Le terme tachypsychie provient des mots grecs « tachy », qui signifie rapide et « psyche » qui signifie âme. Il s'agit non pas d'une maladie, mais d'un symptôme psychopathologique caractérisé par une accélération anormale du rythme de la pensée et des associations d'idées créant un état de surexcitation.
Les conséquences de ruminer ou de trop réfléchir. Ces pensées vicieuses rendent les personnes incapables de se concentrer sur les nouvelles perceptions et se retrouvent piégés dans une détresse émotionnelle et psychologique.
Une bonne solution pour faire le vide dans sa tête est de ralentir et de vivre le « moment présent », de vous permettre de vous détendre en focalisant votre esprit sur une chose en particulier, ce qui affûtera aussi votre conscience. Par exemple, prenez le temps d'apprécier votre repas.
Disciplinez votre respiration pour mieux oxygéner votre cerveau et faire le vide dans votre tête. Répétez 3 fois de suite cet exercice : Inspirez lentement par le nez en comptant jusqu'à 4, bloquez l'air pendant 7 secondes et expirez-le en comptant jusqu'à 8.
Quand on subit trop de charge mentale, quand on a trop de choses à penser ou à réfléchir, notre cerveau sature littéralement. Il ressasse, il se rappelle à nous en pleine nuit, altère la qualité de notre sommeil la nuit et de notre concentration en journée.
Penser tout haut par exemple nous aide à réfléchir, nous permet de clarifier nos pensées, "cela rend les choses plus concrètes que si on les garde dans sa tête", ajoute Laurie Hawkes.
Au moment où vous voulez bloquer la pensée, essayez de mettre une limite et de déplacer cette préoccupation à une certaine heure. Il peut être plus facile dans ces cas-là de déplacer son attention sur une autre activité : comme faire du sport, voir un ami, regarder un film ou une série, faire des courses ou cuisiner.
Une activité physique est recommandée ainsi que la relaxation. Après consultation d'un médecin, certains médicaments comme les neuroleptiques et les antidépresseurs peuvent réduire l'apparition d'obsessions. Des thérapies de groupe ou des produits de santé naturelle peuvent apaiser et réduire les obsessions.
Pourquoi je pense trop ? L'anxiété « est la représentation affective de l'incertitude », analyse Alain Braconnier, psychanalyste et auteur de Petit ou grand anxieux ? (Odile Jacob). « Contrairement à la peur, réaction à un danger réel, l'anxiété sert de signal à un danger intérieur et inconnu.
C'est une "pensée involontaire" et répétitive, qui serait une tentative, mise en échec, de réponse à une détresse psychologique, à une douleur morale. Elle se traduit par une lamentation répétitive focalisée sur les symptômes de la détresse et/ou sur ses causes et conséquences possibles ou supposées.
Mangez de façon équilibrée et buvez au moins 1 litre et demi par jour. On peut se sentir fatigué juste parce qu'on ne boit pas assez. Si vous le pouvez, faites 5 à 20 minutes de sieste chaque jour. La sieste rééquilibre le système nerveux et calme le stress.
Le brouillard cérébral, brouillard mental ou brain fog, est un ensemble de symptômes décrivant une diminution de la qualité du fonctionnement mental. De nombreuse pathologie peuvent en être la cause..
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
Pratiquez la méditation et la respiration consciente pour vous recentrer sur l'instant présent. Écrire vos pensées avant de dormir peut également libérer votre esprit de l'encombrement mental. Enfin, créez une routine apaisante avant le coucher pour préparer votre esprit et votre corps à un sommeil de qualité.
Une personne qui réfléchit trop a l'impression que son cerveau a trop d'onglets ouverts.
Est-il possible d'arrêter de penser? Non, nous dit notre psy Serge Sommer. Non, justement, penser, c'est ce qui fait notre spécificité humaine. En revanche, on peut ne pas « accrocher » nos penser, les laisser filer, « comme des nuages », dit-on en méditation.