La transpiration sous les aisselles est liée à la sécrétion des glandes sudoripares situées sous les bras. Elles sont indispensables aux mécanismes de thermorégulation puisqu'elles aident l'organisme à réguler la température corporelle.
Les causes de la transpiration excessive des dessous de bras
L'hyperhidrose axillaire est une transpiration excessive due à la sécrétion des glandes sudoripares se trouvant sous les bras. Essentielles dans le processus de thermorégulation, les glandes sudoripares aident l'organisme à éliminer la chaleur.
- L'hyperhidrose secondaire est due à un problème de santé ou une pathologie qui provoque alors des sueurs abondantes. Ces pathologies peuvent être des infections diverses, une hyperthyroïdie, un diabète, une hypoglycémie soudaine ou encore des bouffées de chaleur liées à la ménopause.
C'est un processus tout à fait normal du corps, qui aide à réguler sa température. Quand il se réchauffe, il évacue la chaleur par la peau. La sueur, composée principalement d'eau, s'évapore et refroidit ainsi l'organisme. Plus le corps est chaud, à cause du stress, de l'exercice ou de la météo, plus il transpire.
Certains cancers tels que la leucémie ou le lymphome provoquent de la transpiration excessive la nuit. Ce type de cancer affecte les cellules de l'immunité : les lymphocytes, aussi appelés globules blancs.
Il arrive qu'un problème de santé ou une autre raison bien précise provoque des sueurs abondantes. Dans ce cas, l'hyperhidrose est dite secondaire. Une infection, de l'hyperthyroïdie, du diabète, de l'hypoglycémie ou la ménopause, avec ses typiques bouffées de chaleur, peut en être à l'origine, par exemple.
Hypersudation (transpiration excessive) : quel traitement ? Si vous transpirez trop, votre médecin vous prescrit d'abord un antitranspirant et/ou des médicaments. Si cela reste insuffisant, vous êtes pris en charge par un dermatologue qui préconise un traitement par ionophorèse ou toxine botulique.
Les odeurs ne sont pas liées à la transpiration en elle-même, mais aux bactéries présentes sur la peau. "La transpiration, notamment émise par les aisselles, est produite par les bactéries qui sont sur la peau et qui transforment la sueur et lui confèrent une certaine odeur", explique la Dre Nina Roos.
Même présents en grande quantité sur notre corps, les poils ne sont pas responsables de notre sudation. Pour preuve, les imberbes transpirent autant que les hommes poilus. Les poils ont en revanche un rôle bien précis : celui de thermorécepteurs. Kézako ?
Faut-il pour autant associer saleté et pilosité? Tout dépend ce qu'on entend par saleté. Une aisselle poilue ne transpirera pas plus qu'une aisselle épilée. En revanche, l'odeur dégagée par une aisselle velue sera plus forte que celle d'une aisselle glabre, car les poils retiennent les odeurs.
Porter des vêtements amples, claires, en lin, coton ou laine. Appliquer un déodorant anti-transpirant (deux à trois par semaine ou quotidiennement selon la transpiration). Se laver les aisselles au moins une fois par jour, voire plus si besoin, avec du savon puis bien sécher. Changer de vêtement tous les jours.
Le traitement de l'anhidrose est indispensable pour éviter le décès des patients : Il faut immédiatement plonger la personne atteinte d'anhidrose dans de l'eau glacée afin de faire baisser la température corporelle jusqu'à 39°C.
Toutes les formes d'hyperhidrose sont causées par une hyperactivité des glandes sudoripares (qui fabriquent la sueur). En cas d'hyperhidrose généralisée, celle-ci peut être le symptôme d'une autre maladie, comme le diabète, l'insuffisance cardiaque, l'hyperthyroïdie, des troubles psychologiques, l'obésité.
Certains aliments stimulent la production de sueur en augmentant la température corporelle. C'est le cas de l'alcool mais aussi des épices ou de la caféine (présente dans le café mais aussi le thé). Par ailleurs, certains aliments comme l'ail, l'oignon, le curry peuvent donner une mauvaise odeur à la transpiration.
Le bicarbonate de soude : lavez bien vos aisselles pour éliminer tous les résidus de déodorant. Faites une pâte épaisse en mélangeant du bicarbonate de soude et de l'eau (ou du jus de citron, tout aussi efficace). Appliquez et massez ce mélange sous vos aisselles, puis laissez agir 10 minutes avant de rincez.
Redouane ajoute qu'il a aussi l'impression de moins sentir la transpiration depuis. C'est probablement vrai, car d'après une étude, tailler ou raser ses poils d'aisselles permettrait de réduire de 57% en moyenne les odeurs en cas de chaleur.
Si on parle uniquement en matière d'efficacité, la Pierre d'Alun reste le meilleur anti-transpirant naturel, notamment car il contient des sels d'aluminium naturels qui agissent comme les anti-transpirants classiques à base de sels d'aluminium de synthèse.
Il peut en effet s'agir d'une infection bactérienne, ou vaginose bactérienne. Due à la bactérie Gardnerella vaginalis, la vaginose bactérienne se caractérise par un déséquilibre de la flore microbienne du vagin. Elle est reconnaissable à son odeur dite de "poisson pourri".
La sueur a alors juste une légère acidité. Ce gène présent chez 2% de la population occidentale, est largement majoritaire pour les Asiatiques du Nord-est, dont les Sud-Coréens. Même si les Sud-Coréens suent bien comme nous, leurs aisselles ne dégagent pas de fortes odeurs et le déodorant n'est pas donc nécessaire.
Effectivement, la sueur ne sent pas, ou peu! Elle est composée d'eau contenant divers éléments comme des lipides, des protéines et des stéroïdes. Tous ces composés forment un milieu de culture idéal pour la croissance de bactéries présentes naturellement sur notre peau.
Le gène "du dessous de bras sans odeur" est actif chez 2% de la population. Il s'agit d'une variante du gène ABCC11, et est également responsable de l'odeur du cérumen. Ce gène est récessif, ce qui signifie que seuls les individus l'ayant reçu de chacun de leurs parents peuvent l'exprimer.
Les phrases les plus simples seront les plus efficaces : « Tes odeurs corporelles sont fortes, je suis gêné ! ». Il est aussi possible demander une action de la part de son interlocuteur : « Peux-tu y remédier ? ».