Il peut arriver qu'on « décroche », qu'on lâche les études, qu'on interrompe sa scolarité pour de multiples raisons : parce qu'on en a marre de l'école, parce qu'on n'arrive plus à se concentrer à cause d'une situation familiale ou personnelle compliquée qui nous prend la tête (violences, décès, maladie, perte de ...
Demandez la permission.
Ne croyez pas que vous allez toujours avoir ce que vous voulez. Si vous ne voulez pas aller à l'école, quelles que soient vos raisons, demandez à vos parents si vous en avez le droit. Trouvez un moment où vos parents sont de bonne humeur.
En France, 1 étudiant sur 5 arrête ses études de premier cycle avant d'avoir obtenu un diplôme (étude de l'OCDE). Souvent considéré comme synonyme d'échec, l'arrêt des études peut pourtant être bénéfique dans une carrière professionnelle.
Vous pouvez éviter d'aller aux cours pendant de courtes périodes de temps en partant pour un voyage éducatif fait avec les parents, en rejoignant un club ou une équipe qui se produit les jours d'école, en demandant un jour de repos ou en feignant d'être malade.
L'instruction est obligatoire pour tous les enfants, français et étrangers, à partir de 3 ans et jusqu'à l'âge de 16 ans révolus. Vous pouvez choisir de scolariser votre enfant dans un établissement scolaire (public ou privé).
Se montrer présent et à l'écoute, et non tomber dans une attitude de reproche ou de colère. Lui démontrer du soutien, mais aussi lui exposer les responsabilités qu'implique le fait d'arrêter l'école, et lui dire qu'il devra intégrer le monde du travail et contribuer à la vie familiale.
Déterminez un laps de temps de quelques mois au cours duquel il a l'obligation de demeurer actif même s'il ne fréquente plus l'école. Par exemple, proposez-lui de se chercher un emploi sur le marché du travail ou de réaliser un projet qui lui tient à cœur : bénévolat, voyage, apprentissage d'une langue seconde.
Quand un adolescent ne veut plus aller au collège, il faut distinguer deux types de problématiques. La première est pathologique : la phobie scolaire. L'enfant a peur de l'école, cette peur est souvent liée à une crainte de l'idée de la mort, de la séparation.
Réorientation vers une autre classe ou un autre établissement. Mise en place d'un projet personnalisé de réussite éducative (PPRE) Intégration dans un dispositif relais de scolarisation temporaire pour resocialiser et réinsérer le jeune dans un parcours de formation.
Jusqu'en juillet dernier, passé 16 ans, un jeune avait tout à fait le droit d'arrêter ses études, même s'il n'avait pas d'activité professionnelle. Mais ça, c'était avant. Jusqu'en juillet dernier, passé 16 ans, un jeune avait tout à fait le droit d'arrêter ses études, même s'il n'avait pas d'activité professionnelle.
A 17 ans, vous avez le droit (petite-étoile) de quitter le circuit scolaire définitivement. La petite étoile, c'est qu'à 17 ans, la "loi", ça reste avant tout vos parents. Et si vos parents exigent que vous restiez à l'école, et bien vous n'avez pas trop le choix.
Expliquer son choix à ses parents et les rassurer
Et c'est là tout l'intérêt d'être sûr de soi et d'avoir confiance en sa décision. Plus tu te montreras confiant(e), serein(e) et clair(e) dans tes explications, plus tu mettras tes parents aussi en confiance.
Une qualification ou un diplôme rapporte gros!
En moyenne, le salaire des diplômés du secondaire est 35% plus élevé que celui des décrocheurs. De plus, le taux de chômage est deux fois moindre. Voilà de bonnes raisons pour rester à l'école!
Parce que tu as besoin de respirer.
« Quand on a l'impression d'être traité comme un enfant, que les parents se montrent dévalorisants ou étouffants, alors partir c'est gagner sa survie et devenir adulte », affirme Isabelle Filliozat, psychologue de la famille.
L'échec scolaire répété est la cause principale
Mais souvent aussi, la déscolarisation intervient après un long processus d'échec et de démotivation parce que le jeune ne se sent pas à sa place à l'école.
Déclarer votre décision d'instruction à domicile, quinze jours avant chaque rentrée, à la mairie et à l'inspection académique. Cette démarche est incontournable pour tout enfant soumis à l'obligation scolaire (entre 6 et 16 ans), et y déroger coûte la bagatelle de 1 535 euros.
Il est important de mettre des mots sur ton vécu et ton ressenti. Il y a toujours des solutions pour que ton année scolaire se passe bien : parler à ton ou ta meilleur(e) ami(e), à tes parents ou prendre éventuellement rendez-vous avec un pédopsychiatre ou psychologue scolaire, ces adultes sont là pour t'aider.
Cette peur de l'école peut être reliée à des facteurs très personnels, comme la peur de l'échec ou, au contraire, à des facteurs extérieurs à toi, comme une pression exercée par tes parents à la maison pour que tu réussisses, ou le fait d'être harcelé à l'école.
Qu'est-ce que la phobie scolaire ? La principale définition utilisée est celle du Dr Ajuriaguerra, neuropsychiatre, en 1974 : « il s'agit de jeunes qui, pour des raisons irrationnelles, refusent de se rendre à l'école et résistent avec des réactions d'anxiété très vives ou d'angoisse si on les force à y aller ».
L'obligation de formation permet de repérer et d'amener vers un parcours d'accompagnement et de formation les jeunes en risque d'exclusion. Est concerné tout mineur de 16 à 18 ans : en situation de décrochage du système scolaire. diplômé ou non et qui n'est ni en emploi ni en éducation ni en formation.
La réforme Berthoin entrée en vigueur en 1967 prolonge l'obligation scolaire jusqu'à 16 ans et marque ainsi la volonté d'améliorer le niveau de culture général des jeunes Français.